Critique : Catch Me Daddy
"Catch Me Daddy" prouve qu'on peut passer sans problème du monde du clip à un premier long métrage qui combine le réalisme social de Ken Loach au monde sans pitié des westerns de Sam Peckinpah. Le cinéma britannique peut rajouter les noms de Daniel et Matthew Wolfe à sa liste déjà longue de réalisateurs de talent.
Critique : La Isla mínima
Avec son sixième film, Alberto Rodriguez trousse un polar au classicisme assumé, mais dont l’efficacité n’a d’égale que la noirceur de l’intrigue.
Critique : Séance
Le fantastique selon Kiyoshi Kurosawa se montre le plus redoutable, lorsqu’il accentue l’étrange à travers ses manifestations abstraites, au lieu de laisser le travail de l’imagination aux effets spéciaux. Ainsi, dans Real, qui reste encore pour quelques heures le dernier de ses films à sortir en France, le réalisateur avait hélas cédé à la facilité en représentant le monstre mythologique par le biais d’une avalanche d’effets peu convaincants.
Critique : Prémonitions
La publicité au début des séances de cinéma commerciales dure généralement entre dix et vingt minutes. Pendant ce temps, le spectateur doit subir un nombre conséquent de spots pour des voitures, des boissons, des voyages ou des parfums, qui deviennent lassants au plus tard la deuxième fois qu’on les voit.
Critique : True story
Les deux institutions de leur civilisation dont les Américains se montrent particulièrement fiers sont la justice et la presse. L’indépendance supposée de ces piliers de l’idéal américain, basé sur la liberté d’entreprendre et de penser, est un point d’honneur incontournable pour quiconque réclame son appartenance au peuple de l’Oncle Sam.
Critique : Knock Knock
«Je suis venu vous faire chier». Tels étaient les premiers mots (écrits par Bertrand Blier) prononcés par Michel Bouquet dans Les Côtelettes lorsqu'il sonne à la porte d'un monsieur qui n'en demandait pas tant (Philippe Noiret). Eli Roth aurait pu reprendre à son compte ses paroles et les planter dans les bouches pulpeuses des deux jeunes femmes qui débarquent pour troubler Keanu Reeves ce soir-là. Car si elles ne prétendent que vouloir se protéger de la pluie en attendant de retrouver leur chemin vers une fête où elles affirment être attendues, leurs mauvaises intentions se soupçonnent très vite...
Critique : No escape
Tous les préjugés imaginables sur l’étranger, vu depuis le point de vue américain, deviennent réalité dans ce thriller prévisible. En même temps, avec une prémisse aussi tendancieuse que celle de No escape, il aurait été quasiment impossible de créer un film nuancé, qui ferait appel à autre chose qu’aux instincts les plus élémentaires.
Critique : Backcountry
Ce premier long-métrage de Adam MacDonald est une petite perle indépendante, un thriller très angoissant et subtil comme on n'en voit pas si souvent et ne devrait pas vous laisser indifférent...
Critique : Dark Places
Deuxième adaptation d'un roman de Gillian Flynn à arriver sur nos écrans après le film de David Fincher, Dark Places peut-il rivaliser avec son prestigieux aîné ? Ce n'est hélas pas gagné...
Critique : Dossier secret
Un avion est à la dérive, sans pilote, dans le premier plan de ce film de Orson Welles, connu aussi sous le titre Mr. Arkadin. Il s’agit hélas d’une image prémonitoire qui symbolise à elle seule l’état global de Dossier secret.
Critique : Les Anarchistes
Si l'on peut juger de la qualité d'un film à l'aune de sa narration alors nul doute que Les Anarchistes constituerait un excellent film. En effet, dès les premières minutes, le réalisateur, dont c'est le deuxième film, parvient à trouver une efficacité dans le déroulement du récit évoquant les meilleures heures du cinéma de série-b américain, ces petits films réalisés à la chaîne, parfois en un laps de temps record, et dont l'histoire ne s'encombre pas d'éléments superflus
Critique : Victoria
Sensation du festival de Berlin où il a remporté un Ours d'argent, Grand Prix du dernier festival de Beaune et star des German Film Awards où il a raflé tous les prix principaux, Victoria, quatrième long-métrage du cinéaste allemand Sebastian Schipper, est une expérience cinématographique unique. Le genre de film qui vous met une claque immense et dont vous ne sortez pas indemne.