Critique : The Guilty

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Un personnage isolé à l'écran, avec son téléphone comme seul et unique lien vers un monde extérieur particulièrement hostile : ce dispositif plus ou moins directement venu du théâtre a déjà fait ses preuves au cinéma depuis de nombreuses années. Sa déclinaison dans le contexte des lignes d'urgence, où la volonté d'assistance est sans cesse frustrée par la distance et l'immobilisme physique, s'est même montrée encore plus redoutable, il y a plus d'un demi-siècle dans le premier film de Sydney Pollack Trente minutes de sursis dans lequel le personnage interprété par Sidney Poitier avait essayé par tous les moyens de dissuader celui de Anne Bancroft de mettre fin à ses jours, et plus récemment dans The Call de Brad Anderson, avec une Halle Berry prête à lâcher le combiné pour intervenir personnellement lors d'une conclusion assez bâclée.

Critique : Un couteau dans le cœur

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Vite vu, vite écrit : il n'y a vraiment rien à sauver dans "Un couteau dans le cœur".

Cannes 2018 : The house that Jack built

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Le cinéaste danois fait son grand retour à Cannes après avoir été ostracisé pendant sept ans. Un retour hors compétition, qui dit tout ce qu'il pense de l'humanité avec, entres autres réjouissances, mutilations et infanticides. "Avertissement : certaines scènes ou images violentes peuvent choquer les spectateurs" indiquait le programme quotidien du Festival de Cannes. De la part de Lars Von Trier, on n'en attendait pas moins !

Cannes 2018 : Under the Silver Lake

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Los Angeles, la ville de tous les vices imaginables, a depuis toujours été la source d'inspiration de nombreux écrivains et réalisateurs. La Cité des Anges n'est pas seulement la capitale commerciale du cinéma, elle exerce aussi un pouvoir d'aimant malsain, attirant vers elle toutes sortes de rêveurs et de fêtards, prêts à vendre leur âme en échange d'un peu de richesse et de célébrité.

Cannes 2018 : The Spy Gone North

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Corée du Sud, Corée du Nord, même combat ? Le dégel temporaire qui s'est emparé de la péninsule coréenne ces dernières semaines n'est que le dernier épisode d'un long conflit, faisant figure d'ultime vestige direct de la Guerre froide. Vu depuis l'Europe, il n'y a guère plus à comprendre à cet antagonisme ancien que ce que le filtre médiatique occidental, mis en place plus par nombrilisme national que par censure préméditée, veut bien nous en transmettre, de préférence en exacerbant les enfantillages entre le président américain et son homologue nord-coréen.

Critique : Abracadabra

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Sans être aussi jubilatoire que "Blancanieves", "Abracadabra" n'engendre pas la mélancolie et s'avère plaisant à regarder.

Berlinale 2018 : Paranoïa

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Le cinéma commercial de ce siècle est dominé par les épopées de super-héros, les films d'horreur et autres thrillers, ainsi que dans une moindre mesure, puisque plus tributaires des spécificités locales, de comédies. En gros, pour faire fructifier au mieux l'argent investi dans la production cinématographique, il convient de se tourner vers ces genres désormais tellement balisés, que la probabilité de l'échec cuisant s'amenuise d'année en année.

Berlinale 2018 : Profile

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Le sujet des jeunes adultes européens, filles et garçons, partis faire le djihad en Syrie, fonctionne comme une terrible bombe à retardement : parfois en dehors de l'attention des cycles médiatiques, il est pourtant prédestiné tel un boomerang à venir hanter tôt ou tard notre conscience collective, à nouveau sur le point de s'assoupir faute d'attentats à intervalles réguliers.

Critique : Jusqu’à la garde

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Un film d'une force exceptionnelle, un film qui coupe le souffle, qu'on reçoit comme un coup de poing.

Critique : Revenge

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Malgré les efforts encourageants d’une nouvelle génération de cinéastes biberonnés à un cinéma dit de genre, il est toujours difficile pour ces jeunes metteurs en scène ambitieux de se faire accepter par le public, qui continue à penser que ce type de cinéma ne peut venir de France. Il faut dire que à la fin des années 2000, un certain nombre de représentants du genre ont émergé, pas toujours pour le meilleur, ce qui a eu pour effet de décrédibiliser un peu plus un courant quasiment mort-né. Mais comme il ne faut jamais désespérer et qu’il suffit parfois d’un rien pour jeter les projecteurs sur un genre, quel qu’il soit, le succès critique, et, dans une moindre mesure, public, de l’excellent Grave a prouvé que cinéma de genre assumé pouvait rimer avec qualité dans notre beau pays. Après Julia Ducournau, c’est au tour de Coralie Fargeat de se lancer dans la grande aventure, avec un film casse gueule sur le papier, car attaché au sous genre particulièrement conspué du « rape and revenge » dont le peu d’ambition est tout entier dévoilé dans son appellation. Ce qui surprend d’emblée dans le film, c’est à quel point la jeune cinéaste assume entièrement la simplicité absolue de son concept, ne cherchant jamais à se donner de grands airs avec des considérations auteuristes mais cherchant au contraire à tirer le meilleur parti d’un argument lui permettant de se lâcher totalement dans sa mise en scène, livrant un pur exercice de style ultra stylisé, dont le point de départ « féministe » ne devient très vite qu’un prétexte à un pur défouloir gore flattant tout aussi bien les bas instincts que la rétine affolée par la beauté plastique de l’ensemble.

Critique : Pentagon Papers

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Spielberg a beau avoir 71 ans, il continue de tourner des films à un rythme effréné : deux vont sortir en moins de deux mois ! Ces deux long-métrages d'ailleurs soulignent deux facettes de sa filmographie: d'un côté, le cinéaste sérieux qui explore le passé de son pays, de l'autre le metteur en scène de divertissements plus grand public, mais tout aussi intéressants - deux faces complémentaires, et pas forcément opposées. Avec The Post, (nommé Pentagon Papers en France) il est question d'une affaire qui a secoué les États-Unis au début des années 70 ...

Critique : In the fade

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Bien que, dans ce film qui se divise en trois chapitres distincts, le ton soit forcément différent d'un volet à l'autre, c'est toujours passionnant, c'est toujours très bien mis en scène, c'est toujours remarquablement interprété.

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Critique Express : Jouer avec le feu

En fait, il y a au moins une grande qualité qu'on doit reconnaître aux sœurs Coulin, c'est leur savoir faire lorsqu'il s'agit de mettre en valeur les comédiens.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Les Yeux sans visage

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La sortie du film de Georges Franju Les Yeux sans visage au format Blu-ray 4K Ultra HD sous la bannière du Chat qui fume constitue un double-événement : non seulement on bénéficie aujourd’hui d’un splendide transfert Katka, mais en plus, le film nous est enfin présenté dans sa version intégrale !

Décès du réalisateur David Lynch

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Un génie du cinéma s'en est allé … Le réalisateur américain David Lynch est décédé avant-hier des suites d'un emphysème pulmonaire. Il était âgé de 78 ans. A l'origine d'au moins trois chefs-d'œuvre du cinéma, Elephant Man, Une histoire vraie et Mulholland Drive, Lynch était devenu rapidement un cinéaste culte.

Producers Guild Awards 2025 : les nominations cinéma

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Comme le dit le dicton, le spectacle doit continuer. Alors que les incendies à Los Angeles continuent de ravager la capitale du cinéma américain, avec à ce jour des dizaines de morts et des dégâts matériels qui se chiffrent en milliards de dollars, la saison des prix avance tant bien que mal à un rythme passablement bancal.