Critique : Sorcerer
La filmographie de William Friedkin est ponctuée d’œuvres qui n’ont pas su tenir toutes leurs promesses, d’un point de vue soit artistique, soit commercial. Depuis Les Garçons de la bande, l’un des premiers films à oser présenter des personnages homosexuels sous un jour plutôt positif, quoique désespérément caricatural, jusqu’à ses deux derniers films, Bug et Killer Joe qui n’ont pas enthousiasmé Hollywood alors qu’ils montraient une vigueur créatrice insoupçonnée chez le réalisateur bientôt octogénaire, en passant par le coup double de succès démesurés de French Connection et L’Exorciste, puis un autre démêlé avec la communauté homosexuelle autour de Cruising et la survie de sa carrière sous perfusion grâce au soutien de son épouse, dirigeante de Paramount, le parcours en dents de scie du réalisateur est presque plus passionnant que ses films pris séparément.
Antiviral
Présenté au 68ème festival de Cannes (2012) dans la sélection "Un certain regard", Antiviral est le premier long-métrage réussi de Brandon Cronenberg fils du très célèbre réalisateur-acteur-scénariste David Cronenberg et de la moins connue Carolyn Zeifman. On peut dire que la relève est assurée !
Passion
Deux femmes se livrent à un jeu de manipulation pervers au sein d'une multinationale. Isabelle est fascinée par sa supérieure, Christine. Cette dernière profite de son ascendant sur Isabelle pour l'entraîner dans un jeu de séduction et de manipulation, de domination et de servitude.
Möbius
Grégory Lioubov, un officier des services secrets russes est envoyé à Monaco afin de surveiller les agissements d’un puissant homme d’affaires. Dans le cadre de cette mission, son équipe recrute Alice, une surdouée de la finance. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d’or et entrer en contact avec Alice, son agent infiltré. Naît entre eux une passion impossible qui va inexorablement précipiter leur chute.
Identité Secrète
John Singleton, qui n'avait pas réalisé un film depuis 2005 (Quatre Frères), revient aux commandes d'Identité Secrète, qui permet également à Taylor Lautner de rattraper ses petits camarades Twilightiens, Robert Pattinson et Kristen Stewart, nettement plus en avant que lui en dehors de la saga vampirique. Ce thriller lui permettra-t-il d'entretenir sa popularité non négligeable ?
Chained
Une femme et son jeune fils sont kidnappés par un chauffeur de taxi, qui s’avère être un tueur en série. Durant plusieurs années, il séquestre le jeune garçon…
Cannes 2019 : The lighthouse (Quinzaine)
Alors que l’on déplorait l’autre jour l’utilisation excessive des jumpscares dans Wounds de Babak Anvari, son compatriote américain, lui, fait tout le contraire et semble déjà avoir une patte dans le genre du cinéma d’horreur. Robert Eggers instaure, dans The Lighthouse, une ambiance infiniment pesante qui ne passe jamais par des plans dans lesquels des figures terrifiantes vous sautent brusquement au visage. On se sent à l’étroit pendant les 110 minutes qui composent le film et devant cette image carrée, le réalisateur ayant choisi un format assez particulier pour son nouveau film. Le sublime noir et blanc choisi par le cinéaste de 35 ans joue sur les perspectives et participe à la perte de notion d’espace-temps que nous procure le film. Le son, lui aussi très travaillé, exacerbe nos peurs. Ces dernières sont d’ailleurs primitives : peur de l’autre, peur du noir, peur de l’isolement, peur de l’oiseau, superstition etc. Robert Eggers les met parfaitement en scène et dresse, à partir d’une intrigue extrêmement simple, un somptueux et effroyable tableau
Revu sur OCS : Les Lyonnais
Changement de camp pour l'ancien flic Olivier Marchal avec son quatrième long-métrage en tant que réalisateur. Contrairement à ses films précédents, des plongées sans trop de concessions en termes de propos dans l'enfer des divisions policières, Les Lyonnais est un vrai conte de gangster de la vieille école.
Critique : Un héros
"Un héros" est un très bon film, un film qu'il faut voir, mais on ne peut pas s'empêcher de le comparer à l'aune de "Une séparation" et il n'a pas tout à fait la quasi perfection de ce dernier.
Berlinale 2020 : Surge
Ben Whishaw occupe une place de plus en plus importante au sein de sa génération d'acteurs polyvalents, une source intarissable de talents dont le cinéma britannique détient le secret au moins depuis l'époque de Laurence Olivier et consorts.
Critique : The Crow
Le cinéma, art de la tromperie, de l’absorption et de l’opacité, n’a jamais été particulièrement fidèle. Il est intéressant par contre, de relever les thèmes, les facettes, la couleur de l’héritage que viennent tromper et peut-être réinventer tous les reboots/ remakes et autres emprunts qui pullulent sur nos écrans à un rythme accéléré. Ca ne sauvera malheureusement pas cette version bancale de The Crow sauce 2024...
YellowBrickRoad
Globale :
Quand deux cinéastes et scénaristes s’associent, le résultat peut être brillant. Yellowbrickroad est dans ce cas de figure : un film d’horreur réussi...