Critique express : Contes du hasard et autres fantaisies
Il y a quelque temps, pour certains, il était inimaginable de ne pas tomber en pâmoison à la vision des films du coréen Hong Sang-Soo. Il semble bien qu'il soit en passe d'être supplanté par le réalisateur japonais Ryūsuke Hamaguchi dont, parait-il, chaque film est encore meilleur que le précédant.
Critique : Un cœur en hiver
Il est quand même fort regrettable que le cinéma français du XXIème siècle ait largement abandonné le genre de films dont Claude Sautet détenait le secret ! Vous savez, ces œuvres hautement sophistiquées et aux thèmes adultes qui ont hélas disparu des salles obscures en même temps que leur créateur, au tournant du siècle.
Albi 2024 : Jane Austen a gâché ma vie
L'amour, l'amour, l'amour toujours ! Peu de thématiques ont à ce point exercé leur influence sur le cinéma que les tribulations romantiques. Et avant l'avènement du Septième art, les romans à l'eau de rose dominaient les cœurs du public, notamment grâce à l'autrice Jane Austen, l'une de ses représentantes les plus sophistiquées.
Critique : Her Cardboard Lover
Même un réalisateur à la filmographie aussi prestigieuse que George Cukor n'était pas à l'abri d'un loupé par-ci, par-là. Alors qu'il avait plutôt bien négocié le passage des années 1930 aux années '40 avec ces deux classiques confirmés de la comédie pétillante que sont Femmes et Indiscrétions, le coup de mou n'allait pas se faire attendre longtemps.
Revu sur OCS : Green Card
Comment se fait-il que nous n'avons pratiquement pas revisité cette comédie romantique exquise depuis sa sortie au début des années 1990 ? C'est désormais chose faite, grâce au replay d'OCS sur lequel Green Card sera encore disponible pendant une quinzaine de jours.
Critique : Les Olympiades
Jacques Audiard propose une étude intéressante sur la façon dont les nouveaux moyens de communication ont modifié les rapports intimes entre les êtres, qu'ils soient réellement de type amoureux ou pas.
Critique : Retour de flamme
Bien aidé par Mercedes Morán et Ricardo Darín, le producteur Juan Vera réussit haut la main son examen de passage de réalisateur lorsqu'il se focalise sur les relations internes de ce couple, peintes avec beaucoup de naturel, sans aucune outrance.
Critique : Gondola
Pour qu'un couple puisse se former, passer par une étape au cours de laquelle les deux membres de ce futur couple apprennent à se connaître est d'une grande importance. On peut arriver à cette connaissance mutuelle par divers chemins. Dans "Gondola", le réalisateur allemand Veit Helmer nous propose une approche particulièrement originale : des échanges visuels, forcément très brefs, lors des croisements de deux cabines d'un téléphérique, l'une qui descend, l'autre qui monte.
Critique : Ema
C'est peut-être injuste : d'un réalisateur comme Pablo Larrain, on attend une grande réussite de chacun de ses films et on en arrive à considérer comme n'étant qu'une demi-réussite un film auquel on ne trouverait peut-être que des qualités chez un réalisateur débutant.
Critique : Ariane
Il n'y a pas que la différence d'âge entre les deux têtes d'affiche qui est bancale dans Ariane. Nullement dépourvue d'intelligence, cette comédie de Billy Wilder explore l'impossibilité d'un compromis entre deux conceptions diamétralement opposées de l'amour.
Critique Express : The summer with Carmen
Beaucoup d'éléments participent à donner un côté radieux à ce qui aurait pu être plutôt glauque
Berlinale 2023 : Ingeborg Bachmann Reise in die Wüste
Margarethe von Trotta fait des films hors du temps. Autrefois, quand ces distinctions critiques avaient encore un sens, on l'aurait sans doute classée parmi les auteurs. Car peu importent les modes formelles et les sujets d'actualité, la réalisatrice allemande reste imperturbablement fidèle à son style, marqué par une formidable rigueur germanique.