Critique : Les météorites

Il se dégage beaucoup de fraîcheur et de justesse dans cette peinture d'une jeunesse pleine de doutes quant à son avenir.

Critique : Petra

Un film déroutant et passionnant, mêlant la recherche de soi et la rédemption ainsi que la lutte entre le bien et le mal.

Critique : Alice T.

Une première partie intense, nerveuse, superbe, une seconde partie beaucoup moins vive, à la limite de la mièvrerie.

Critique : Working Woman

C'est (malheureusement !) un sujet universel que Michal Aviad a choisi de traiter dans son deuxième long métrage de fiction : le harcèlement que subissent de nombreuses femmes dans le cadre de leur travail, que ce soit de la part de leurs employeurs, de leurs supérieurs hiérarchiques ou de simples collègues.

Critique : Je ne regrette rien de ma jeunesse (1946)

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Après le très théâtral Qui marche sur la queue du tigre, Kurosawa effectue un bon de quelques siècles pour se placer sur la scène historique contemporaine, à savoir les années 30. Allégorie politique pétrie de symboles anti-militaristes, Je ne regrette rien de ma jeunesse se présente comme un film de son temps et sur son temps empli de bonnes intentions. Hélas, il s’avère être néanmoins plombé par un excès d’abstraction laissant peu de place à l’attachement du spectateur pour des personnages politiquement forts mais humainement austères .

Critique : Qui marche sur la queue du tigre (1945)

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Suite à l’avortement de son ambitieux projet l’Epée dégainée qui devait tirer son contexte de guerres civiles japonaises au XVIème siècle1, Kurosawa se résigne à tourner une œuvre plus modeste adaptant une célèbre pièce de kabuki2. Qui marche sur la queue du tigre est ainsi l’occasion pour lui de confirmer son statut de réalisateur prometteur de l’industrie cinématographique japonaise à l’heure où cette dernière subit les relents d’une guerre marquée par la défaite.

Critique : Le plus dignement (1944)

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En 1944, c’est dans un contexte historiquement et politiquement ombrageux qu’Akira Kurosawa expérimente pour la première fois l’entière écriture cinématographique de son second film en le scénarisant lui-même. Dans Le plus dignement, il quitte ainsi la masculinité bouillonnante de La Légende du grand judo pour s’attarder sur un collectif entièrement féminin dont la résilience et la détermination constituent la vitrine idéologique de son réalisateur mais aussi d’un gouvernement soucieux de motiver son peuple à l’arrière.

Critique : Le Vent de la liberté

A quelles conditions, une nostalgie de la Guerre froide serait-elle justifiable ? Cette période, que le temps aide à reléguer petit à petit à l'Histoire ancienne, avait pour avantage discutable de dessiner clairement la carte manichéenne des allégeances.

Critique : La familia

"La familia" se situe quelque part entre le néoréalisme italien, le cinéma des frères Dardenne et celui de Ken Loach.

Critique : Les oiseaux de passage

Arriver à faire cohabiter dans un même film une approche ethnologique concernant un peuple autochtone d'Amérique du Sud et les schémas d'un film de gangsters "à la Scorsese" n'avait rien d'évident au départ. On peut considérer que la réussite est presque totale.

Critique : Un Américain bien tranquille (Joseph L. Mankiewicz)

L'écrivain Graham Greene, grand moralisateur de la littérature anglo-saxonne du 20ème siècle, n'a pas eu beaucoup de chance avec les adaptations au cinéma de son drame à l'exotisme poisseux. Ni cette version-ci de Un Américain bien tranquille, ni celle entreprise par Phillip Noyce en 2002 n'a en effet réellement su nous convaincre.

Critique : Le Chant du loup

De nos jours, alors que les menaces au niveau international sont aussi diffuses qu'une cyberattaque ou un attentat terroriste perpétré sur n'importe quelle cible, quelle nation se rêve encore en grande puissance militaire ? Le temps des épopées de guerre héroïques paraît en effet révolu, tellement le climat contemporain fortement anxiogène invite à l'évasion par excellence du côté des affrontements fantastiques entre super-héros, l'essence même de l'évacuation des inquiétudes réelles vers un univers suprêmement fictif.

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Test Blu-ray : City of Darkness

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City of Darkness est l'adaptation du manhua éponyme d’Andy Seto, lui-même adapté d’un roman de Yuyi. En développement depuis les années 2000, le projet est d’abord passé entre les mains de John Woo et Johnnie To, puis de Derek Kwok et Donnie Yen, avant d'être à nouveau annoncé en 2021, avec Soi Cheang à la réalisation.

Critique : Mémoires d’un escargot

Décidément, Adam Elliot ne fait pas des films d'animation pour enfants. En dépit de sa thématique familiale, biologique, d'adoption ou bien de substitution, Mémoires d'un escargot mériterait presqu'une interdiction aux plus jeunes spectateurs ou tout au moins un avertissement, mettant en garde des parents qui, par erreur, auraient voulu emmener leurs bambins le voir.

Critique : Wicked

Wicked US - 2024Réalisateur: Jon M. ChuScénariste: Winnie Holzman ; Dana FoxCasting: Cynthia Erivo ; Ariana Grande ; Jeff GoldblumDistributeur: Universal Pictures International FranceGenre :...

Test Blu-ray : O Cangaceiro

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Comme son titre l’indique, O Cangaceiro se déroule au Brésil ; pour ceux qui l’ignoreraient, le film de Giovanni Fago est le remake du film brésilien Sans peur, sans pitié, signé Lima Barreto et sorti sur les écrans en 1953.

Critique : Au cœur des volcans

La terre hostile, où une personne avant tout attaché à son petit confort et à sa sécurité ne s'aventurerait jamais, est en quelque sorte l'habitat naturel de Werner Herzog. Plus l'endroit est reculé et imperméable à l'influence humaine, plus le réalisateur allemand semble adorer y prendre ses quartiers.