Critique : L’âme du vin

"L'âme du vin", tout en nous faisant rêver à des dégustations jubilatoires, nous en apprend beaucoup sur un monde où nous avons toujours besoin d'éclairage.

Arras 2019 : Docteur ?

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Les rues d'Arras, de Paris et des villes un peu partout en France scintillent d'ores et déjà des mille feux de Noël. Quand Docteur ?, présenté en avant-première à l'Arras Film Festival, sortira en salles d'ici quatre semaines, l'esprit des fêtes de fin d'année aura définitivement pris possession de la conscience collective … à moins que l'heure ne soit au grand gémissement national, causé par la grève des transports.

Arras 2019 : Passed by Censor

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En ce moment, nous procédons chez nous à une grande opération de rangement de notre petite surface de vie parisienne, qui consiste entre autres à jeter à la benne de recyclage tous les très anciens relevés de comptes, factures et autres documents caducs.

Arras 2019 : L’Esprit de famille (Eric Besnard)

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On ne choisit pas sa famille. On fait tout simplement avec. Et si par hasard le destin redistribue les cartes, mieux vaut saisir l'opportunité, afin de remettre les choses à plat et repartir sur de nouvelles bases.

Critique : Quand passent les cigognes

Le cinéma russe de l'époque de l'Union soviétique n'a pas vraiment bonne réputation en France et ailleurs en Europe de l'Ouest. A l'exception de quelques rares maîtres célébrés – en fait, il n'y en a qu'un seul avec lequel la communauté des cinéphiles occidentaux continue, voire rafraîchit périodiquement son histoire d'amour : Andreï Tarkovski – , l'essentiel de la production cinématographique de ces cinquante années passées derrière le rideau de fer ne paraît être guère plus qu'un instrument parmi d'autres de la propagande communiste.

Critique : Bunny Lake a disparu

Otto Preminger avait beau ne pas correspondre aux critères sélectifs de l'auteur, administrés avec fanatisme à ses contemporains par la critique française de l'époque, il disposait néanmoins du don considérable de transformer des histoires hautement triviales en des films à la forme et au propos sophistiqués.

Critique : La belle époque

Rares sont les comédies françaises aussi inventives, aussi rythmées, mélangeant avec autant de finesse cocasserie et émotion et bénéficiant en plus d'une telle distribution XXL.

Critique : Le char et l’olivier une autre histoire de la Palestine

Dans "Le char et l'oilivier", un palestinien nous dit qu'il faut aller en Palestine, qu'il faut aller voir le mur, qu'il faut aller rencontrer les nombreux blessés du fait des exactions israéliennes, qu'il faut aller se rendre compte par soi-même de la situation d'apartheid que vivent les populations palestiniennes, que ce soit en Israël même, dans les territoires occupés ou, pire encore, à Gaza. Il a raison ! Toutefois, pour commencer, il faut aller voir ce film !

Critique : Souvenirs d’en France

Colporter la beauté du monde à travers des moyens filmiques ne compte pas parmi les objectifs principaux du cinéma selon André Téchiné. Ses films n'existent point afin de plaire aux sens, de faire office de laxatif mental à forte valeur divertissante par voie d'un flux narratif organique et complaisant.

Critique : Le Lac aux oies sauvages

Cinq ans après Black Coal, son troisième long-métrage qui lui avait valu l'Ours d'or au Festival de Berlin, le réalisateur chinois Diao Yinan était en quelque sorte attendu au tournant. Ce n'est pas tant qu'on s'attendait désormais de sa part d'un chef-d'œuvre après l'autre.

La Roche-sur-Yon 2019 : Psychobitch

Pour paraphraser le bref discours de présentation que la directrice artistique adjointe du Festival de La Roche-sur-Yon a tenu avant la projection de Psychobitch, il y a des films qu'on aurait aimé voir quand on était encore plus jeune et donc pile-poil dans la tranche d'âge du public ciblé.

Critique : Le traître

Un film passionnant, haletant, un film qui a su utiliser à bon escient les moyens importants dont il a manifestement disposé, une interprétation remarquable, tout particulièrement celle de Pierfrancesco Favino dans le rôle principal, que des bonnes raisons pour aller voir "Le traitre".

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Test Blu-ray : O Cangaceiro

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Comme son titre l’indique, O Cangaceiro se déroule au Brésil ; pour ceux qui l’ignoreraient, le film de Giovanni Fago est le remake du film brésilien Sans peur, sans pitié, signé Lima Barreto et sorti sur les écrans en 1953.

Critique : Au cœur des volcans

La terre hostile, où une personne avant tout attaché à son petit confort et à sa sécurité ne s'aventurerait jamais, est en quelque sorte l'habitat naturel de Werner Herzog. Plus l'endroit est reculé et imperméable à l'influence humaine, plus le réalisateur allemand semble adorer y prendre ses quartiers.

Vers une adaptation cinématographique du jeu Raccoon ?

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Un jeu captivant au concept original Le jeu Raccoon, développé par UpGaming et disponible en exclusivité sur MyStake, fait sensation parmi les amateurs de mini-jeux de casino. Son concept...

Test Blu-ray : Quand vient l’automne

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C’est Diaphana nous propose aujourd’hui de (re)découvrir Quand vient l’automne au format Blu-ray, suite au petit succès rencontré par le film en salles (674.000 entrées). La galette Haute-Définition du film est extrêmement solide, et fait vraiment honneur aux plans conçus par François Ozon et son chef op’ Jérôme Alméras.

Critique : Companion

Rien n'est ce qu'il paraît être dans ce premier film bien plus proche du genre du thriller à tiroirs multiples que de celui de l'horreur à proprement parler. Sans vouloir trop vous en dévoiler, on peut considérer Companion comme une œuvre entièrement dans l'air du temps, qui réussit simultanément à se moquer des travers de notre époque.