Test Blu-ray : Les Beatles – A hard day’s night
le film de Richard Lester nous montre cinq jeunes gens dans la force de l’âge, entre vingt et vingt-quatre ans, agir et raisonner comme des enfants de huit à dix ans. Le groupe propose dans ce film une image de lui-même tellement innocente qu’elle confine même à la niaiserie pure et simple, impression encore renforcée par une armada de gags d’un autre âge, qui peinent à nous arracher le moindre sourire
Critique : La passion d’Augustine
Voici un film tout à la fois intelligent, drôle, émouvant et passionnant, son montage est parfait, la musique qu'on y entend est de toute beauté, la photographie est magnifique et le jeu des interprètes remarquable de justesse. Un bijou !
4h44 Dernier jour sur Terre (contre)
Il y a des films qui n'auraient jamais du être réalisés. Le dernier d'Abel Ferrara, le metteur en scène déjà habitué à la controverse et au rejet de ses longs métrages de la part du public et de la critique, en fait partie. Courage, fuyons...
Critique : Yomeddine
En mai dernier, un miracle s'est produit sur la Croisette : "Yomeddine", un "petit" film égyptien, ayant comme principaux interprètes un lépreux et un gamin de 10 ans, s'est retrouvé en lice pour l'obtention de la prestigieuse Palme d'Or.
Room 237
Tout le monde a en mémoire cette scène culte, où Jack Nicholson détruit la porte à coups de hache. Tout le monde a en mémoire les plan-séquences du jeune Danny parcourant les couloirs de l'hôtel en tricycle. Tout le monde a en mémoire cette énigme avec l'étrange photo de fin. Tout les fans de Kubrick et de Shining ont lu les 4 pages d'une scène coupée au montage. Mais qui a vraiment pris le temps d'analyser le film en détail ? Rodney Ascher un réalisateur et chef-monteur obnibulé par l'oeuvre, qui s'associe avec le producteur Tim Kirk, pour réunir les témoignages de plusieurs fans et spécialistes du film. Sans aucune participation, ni de la famille, ni des proches de Kubrick, ni des personnes ayant participé au tournage, ni de la Warner.
Biarritz 2018 : Compañeros
La plupart des pays latino-américains sont hélas passés par la case horrible de la dictature militaire. L'âme collective de ces pays soumis, mais en fin de compte jamais tout à fait vaincus, a souvent fait appel au cinéma pour panser rétrospectivement les plaies de ces périodes très sombres. Pour l'Uruguay, ce travail historique a pris, entre autre, la forme de Compañeros, présenté en compétition au Festival de Biarritz et sélectionné pour défendre les couleurs de son pays dans la course à l'Oscar du Meilleur Film étranger.
Critique : Moi, moche et méchant
Moi, moche et méchant est un film d'animation sorti en octobre 2010. Réalisé par Pierre Coffin et Chris Renaud, le film nous raconte l'histoire d'un méchant un peu raté qui rêve de décrocher la lune (littéralement).
Albi 2018 : Deux fils
Est-ce que les films en général et les premières œuvres en particulier reflètent la personnalité de leur créateur ? C'est une question qu'on s'est toujours posée, tellement le cinéma, dans son versant pas exclusivement commercial, constitue une forme d'expression personnelle. Supposons donc que ce soit le cas et que Deux fils, présenté en avant-première au Festival d'Albi, soit en quelque sorte un prolongement de l'impression que son réalisateur débutant Félix Moati nous a laissée à travers ses interprétations dans un nombre conséquent de films français récents.
Pour lui
Pour lui
France, Allemagne : 2011
Titre original : Halt auf freier Strecke
Réalisateur : Andreas Dresen
Acteurs : Steffi Kühnert, Milan Peschel, Talisa Lilli Lemke
Distribution : Sophie...
Beginners
Beginners de Mike Mills, réunit du beau monde : notre écossais préféré Ewan McGregor, Christopher Plummer, acteur qui a accumulé les rôles à la télévision et au cinéma depuis les années cinquante et la petite française qui monte Mélanie Laurent. Alors forcément, ça donne envie d'aller se perdre dans la première salle obscure qu'on croise sur notre chemin et qui passe ce petit film sur un septuagénaire qui fait son coming out.
Critique : Au nom de ma fille
Est-ce que Vincent Garenq est la réincarnation de André Cayatte ? La question – pas entièrement sérieuse – doit être permise, au vu de la prédilection du réalisateur pour les sujets à polémique, qui visent divers dysfonctionnements de l’appareil institutionnel de la France.
Critique : Gabriel et la montagne
Même si le film aurait gagné à être un peu plus court, avec un montage plus vif, on arrive à se laisser gagner par cette évocation d'un jeune homme plein de qualités mais dont le défaut principal était la surestimation de ses capacités, un défaut qui, dans certains cas, peut s'avérer mortel !