Critique : Le Mouton enragé

En allant droit au but, c'est ainsi que Michel Deville a conçu Le Mouton enragé, son conte moral investi à la fois d'une immense efficacité narrative et d'un constat guère édifiant sur l'état d'esprit de rigueur en France dans les années 1970.

Critique : Revenir

Après "Petit paysan" et "Au nom de la terre", voici un 3ème film de fiction français qui nous parle des problèmes du monde paysan. Même s'il s'agit là d'un sujet parmi d'autres, c'est, des trois, celui qui en parle le mieux.

Critique : Cette sacrée vérité

S'il y a bien un genre qui définit à la perfection le cinéma hollywoodien des années 1930, c'est la comédie de mœurs pétillante, appelée en version originale « screwball comedy » par nos cousins d'outre-Atlantique. Tout n'y est que divertissement léger, truffé de vannes cinglantes et de rebondissements compromettants.

Critique : Adoration

"Adoration" narre de façon convaincante une histoire d'amour très particulière entre deux adolescents tout en montrant que la frontière entre ce qu'on appelle folie et normalité est souvent très ténue.

Critique : Swallow

Il est important de savoir que "Swallow" n'est ni un film d'horreur ni un film fantastique mais bien un drame très réaliste et très touchant, au féminisme assumé,, réalisé par un jeune cinéaste new-yorkais très prometteur.

Critique : 1917

Fraîchement récompensée de deux Golden Globes majeurs, cette épopée de guerre arrive sur les écrans français avec une réputation d'incroyable tour de force technique. 1917 est tout à fait cela, certes, avec ses effets de montage extrêmement discrets et la photo splendide de Roger Deakins, qui nous plonge dans l'action et la sublime en même temps à un niveau esthétique rarement atteint dans un film de guerre.

Critique : La Carrière d’une femme de chambre

Pendant la deuxième moitié des années 1970, les règlements de compte doux-amers avec l'âge d'or du cinéma étaient un sous-genre plutôt répandu. Du côté anglophone, cela a donné des films comme Le Dernier nabab de Elia Kazan, Fedora de Billy Wilder et Valentino de Ken Russell.

Critique : Freaks (2018)

Premier film en duo pour Adam B. Stein et Zach Lipovsky (réalisateur en solo de Leprechaun origins et Dead rising : Watchtower), le projet Freaks est le résultat d’années de frustrations pour les deux aspirants-cinéastes. Ayant pris le parti de produire, scénariser et réaliser eux-mêmes « leur » film, et leur acharnement a porté ses fruits : Freaks a en effet sillonné les festivals à travers le monde, et s’est même payé le luxe d’être récompensé par plusieurs prix. En France, le film a remporté le Prix du Jury aux Utopiales (Nantes) et carrément trois prix au PIFFF (Paris International Fantastic Film Festival) l’an dernier : l’Œil d’or long-métrage, le prix des lecteurs Mad Movies, et le prix Ciné+ Frisson. La découverte du film, qui sortira le 8 janvier en Blu-ray, DVD et VOD sous les couleurs de l’éditeur Lonesome Bear (filiale de The Jokers), nous confirme que cette excellente réputation n’était pas usurpée…

Critique : Le miracle du saint inconnu

Avec ce film à la fois cocasse et grave, empreint d'un humour d'une grande finesse, Alaa Eddine Aljem vient tout simplement se placer, dès son premier long métrage, aux côtés de Aki Kaurismäki et de Elia Suleiman

Critique : L’Incinérateur de cadavres

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Le cinéma tchèque des années 1960 ne se laisse guère résumer aux premiers films de Milos Forman, par ailleurs ressortis en même temps en France que L'Incinérateur de cadavres. Celui-ci mérite en effet amplement sa réputation d'objet filmique inclassable.

Critique : Nina Wu

Très réaliste dans "Adieu Mandelei", Midi Z a complètement complètement changé son fusil d'épaule dans sa réalisation de "Nina Wu". Un peu comme si les frères Dardenne se mettaient à réaliser un film qu'on pourrait comparer à des œuvres de David Lynch !

Critique : Cendres et diamant

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Si seulement chaque pays pouvait disposer d'un chroniqueur officieux animé par la même maestria cinématographique que Andrzej Wajda ! En dépit de son destin historique pour le moins mouvementé, la Pologne peut en effet s'estimer heureuse d'avoir eu un réalisateur d'un tel talent à son service, de surcroît quasiment exclusif puisque, contrairement à la plupart de ses contemporains, Wajda n'a jamais ou presque goûté à l'exil créatif.

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Critique : Au cœur des volcans

La terre hostile, où une personne avant tout attaché à son petit confort et à sa sécurité ne s'aventurerait jamais, est en quelque sorte l'habitat naturel de Werner Herzog. Plus l'endroit est reculé et imperméable à l'influence humaine, plus le réalisateur allemand semble adorer y prendre ses quartiers.

Vers une adaptation cinématographique du jeu Raccoon ?

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Un jeu captivant au concept original Le jeu Raccoon, développé par UpGaming et disponible en exclusivité sur MyStake, fait sensation parmi les amateurs de mini-jeux de casino. Son concept...

Test Blu-ray : Quand vient l’automne

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C’est Diaphana nous propose aujourd’hui de (re)découvrir Quand vient l’automne au format Blu-ray, suite au petit succès rencontré par le film en salles (674.000 entrées). La galette Haute-Définition du film est extrêmement solide, et fait vraiment honneur aux plans conçus par François Ozon et son chef op’ Jérôme Alméras.

Critique : Companion

Rien n'est ce qu'il paraît être dans ce premier film bien plus proche du genre du thriller à tiroirs multiples que de celui de l'horreur à proprement parler. Sans vouloir trop vous en dévoiler, on peut considérer Companion comme une œuvre entièrement dans l'air du temps, qui réussit simultanément à se moquer des travers de notre époque.

Test Blu-ray : Les graines du figuier sauvage

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On se demande encore comment le jury cannois de l'édition 2024, présidé par Greta Gerwig, a pu préférer un autre film lorsqu'il s'est agi de décerner la Palme d'or !