Cannes 2016 : Dog eat dog – Quinzaine
Paul Schrader a beau avoir écrit quelques chef-d’œuvres du septième art, derrière la caméra, il peine à conquérir le cœur des spectateurs depuis une vingtaine d'années. En 2014, son film La sentinelle, avec Nicolas Cage, avait été renié par les deux hommes et était sorti directement en vidéo, même aux Etats-Unis. Cependant, son nouveau film a été présenté en clôture de la Quinzaine des Réalisateurs vendredi dernier : on nous promettait un film de genre avec Nicolas Cage encore et Willem Dafoe. Quid du résultat final ?
Bergamo Film Meeting 2018 : Mobile homes
Présenté initialement à la Quinzaine des réalisateurs au dernier Festival de Cannes et actuellement en compétition au Festival de Bergame, ce film canadien flirte constamment avec un misérabilisme à l'état pur. Aucun espoir de rédemption ou d'ascension sociale n'y paraît rythmer un quotidien entièrement marginal, où le processus d'éducation de mère en fils consiste dans le meilleur des cas à apprendre comment commettre une filouterie alimentaire sans se faire prendre.
Critique : Le miracle du saint inconnu
Avec ce film à la fois cocasse et grave, empreint d'un humour d'une grande finesse, Alaa Eddine Aljem vient tout simplement se placer, dès son premier long métrage, aux côtés de Aki Kaurismäki et de Elia Suleiman
Critique : Zootopie
Le nouveau film d’animation Disney fait dans l’anthropomorphisme et traite avec humour différents sujets afin de faire comprendre à nos chères petites têtes blondes qu’il faut croire en ses rêves, ne pas faire d’un cas une généralité et ne pas s’attacher aux apparences.
Critique : Gente de Bien
On aurait aimé n'écrire que du bien sur un film qui traite de façon juste de nombreux thèmes importants. Malheureusement, il y a ces scènes de remplissage qui arrivent trop souvent à le plomber. En fait, Gente de Bien est un peu à l'image de Maria Isabel : les meilleures intentions ne donnent pas toujours les meilleurs résultats.
Critique : Manchester by the sea
Kenneth Lonergan est un cinéaste au parcours pour le moins atypique. Auteur de 3 films en 16 ans, il est surtout connu des cinéphiles pour les déboires que son superbe Margaret a connus. Tourné en 2005, sorti aux Etats Unis en 2011, sa douloureuse gestation aurait sans doute de quoi occasionner un documentaire passionnant. Également dramaturge ayant écrit plusieurs pièces renommées, il revient donc au cinéma avec ce film qui, depuis sa présentation au festival de Sundance début 2016, ne cesse de faire parler de lui comme d’un sérieux challenger pour les Oscars. Si ce type de « buzz » n’est évidemment pas un gage de qualité, la personnalité de son auteur, pratiquant un cinéma éloigné des tics du cinéma indépendant américain contemporain, fait ici toute la différence …
Critique Express : Le règne animal
Le fantastique est un genre qui donne une grande liberté aux réalisateurs de cinéma pour aborder des thèmes tels que le vivre ensemble ou l'écologie.
Critique Express : Motel Destino
Le fait d'avoir appartenu à la sélection concourant à Cannes pour la Palme d'or est-il forcément un gage de qualité ? La réponse est négative et ce nouveau film de Karim Aïnouz en apporte une nouvelle preuve.
Berlinale 2016 : Fuocoammare, par-delà Lampedusa (Ours d’or)
L'un des thèmes au cœur de cette 66ème édition du Festival de Berlin est celui de la migration, de l'exil, des réfugiés, de l'engagement en temps de crise. Pour Fuocoammare (Fire at Sea en anglais, la mer en feu en français), le documentariste Gianfranco Rosi s'est immergé pendant plusieurs mois à Lampedusa pour nous confronter à ce qu'il définit dans la conférence de presse officielle de la Berlinale 2016 comme la pire tragédie vécue dans le monde depuis l'Holocauste. Un cri hélas justifié à la vision de son film qui a vivement secoué les spectateurs de la Berlinale 2016.
Berlinale 2020 : Es gilt das gesprochene Wort
L'Allemagne, terre d'accueil pas si exemplaire des réfugiés, d'un côté et la Turquie, terre d'un tourisme sexuel pas si débridé, de l'autre : la route des clichés semble d'emblée toute tracée pour ce film allemand, présenté au Festival de Berlin dans le cadre du programme parallèle « Lola at Berlinale ».
Critique : Rogue One: A Star Wars Story (contre)
Tentant de faire ressurgir le mythe du mythe initial, Le réveil de la force, septième épisode de la saga Star Wars, s’est vu partiellement tétanisé face au colosse que représentaient ses aînés. Un an après, Rogue One se présente comme une tentative d’affranchissement. Les moteurs parviendront-ils cette fois s’allumer pour de bon, laissant le souffle de la rébellion tout embraser sur son passage ?
Critique : Psycho Raman – Quinzaine
Anurag Kashyap avait déjà été sélectionné deux fois à la Quinzaine des réalisateurs : en 2012 pour Gangs of Wasseypur et en 2013 pour Ugly, deux approches différentes du film noir. Faute de budget, il n’a pas pu adapter l’histoire du tueur en série Raman Raghav, condamné à perpétuité pour une quarantaine de meurtres, dans les années 60. Il met en scène l’histoire d’un psychopathe s’inspirant des crimes de Raghav, mais de nos jours - d’où le 2.0., et d’un policier le pourchassant.