Critique : Le Secret de la momie
L'autre film de la séance cinéma bis du 17 avril 2015, Le Secret de la Momie (O Segredo da mumia), est le premier long-métrage de Ivan Cardoso, le réalisateur à l'honneur lors de cette nouvelle soirée déviante. Cette autre expérience de terrir (terreur + rire selon l'appellation de son auteur) se révèle encore moins convaincante que ses Sept Vampires, un chiffre trompeur au passage, un fait important non dénoncé dans ma critique à découvrir ici, si le cœur (saignant) vous en dit.
Hideaways
« Chaque famille a son héritage, bon ou mauvais on en hérite tous ». C’est sur cette énoncé que débute Hideaways, conte romantique d’Agnès Merlet, présenté en compétition internationale du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2011.
Critique : L’Amputée (court-métrage)
Catherine E.Coulson, la fameuse dame à la bûche de Twin Peaks, tient le rôle principal de cette courte comédie noire où elle incarne un personnage bien mal traité par son infirmier..
Critique : Los olvidados
L'Italie n'avait pas vraiment le monopole du courant néo-réaliste à l'issue de la Deuxième guerre mondiale. Ce mouvement, fait de films durs et pessimistes, y avait certes pris son élan, grâce à des réalisateurs comme Roberto Rossellini et Vittorio De Sica, mais son influence n'avait guère tardé à se propager dans d'autres pays. Y compris au Mexique, où l'Espagnol Luis Buñuel avait jeté un regard, lui aussi sans concession, sur une enfance délaissée, à mi-chemin entre le retour à l'état sauvage et une sublimation malgré tout tragique.
Critique : American Nightmare 3 Elections
Les Américains ne s’intéressent pas vraiment à la politique. Tout ce qui leur importe, c’est le cirque médiatique qui se déchaîne tous les quatre ans, pendant quelques mois, voire plus d’un an, et à l’issue duquel ils élisent leur président selon un mode de scrutin vaguement démocratique.
Toy Boy
Toy Boy est une comédie américaine sortie en 2009, réalisée par Davis MacKenzie. On y retrouve dans le rôle principal Ashton Kutcher, la star devenue célèbre grâce à That 70's Show la série télévisée déjantée. Un acteur qui enchaîne les comédies américaines légères après Jackpot, Valentine's Day et avant Kiss & Kill et Sex Friends.
V/H/S/2 – Festival de Gérardmer 2014
L’apogée de VHS 2 est atteinte avec le sketch de Gareth Evans, son film est sans aucun doute également le plus redoutable et le plus nihiliste de la sélection. Associé à l’Indonésien Timo Tjahjanto, le réalisateur de The Raid délivre non seulement le meilleur sketch de VHS 2, mais ni plus ni moins l’un des moments d’horreur les plus terrifiants vus en salle ces dernières années
Critique : Beau-père
Il fut un temps où Bertrand Blier n'était pas encore un obsédé de la mise en abîme, où chaque nouveau film ne fournissait pas le prétexte à quelque pénible esbroufe narrative que ce soit. Il y a aussi de cela dans Beau-père, soit, mais le cœur de l'histoire est tout de même ailleurs : dans la description presque délicate d'une relation au fort potentiel scandaleux.
Cannes 2014 : Maps to the stars
Drame burlesque iconoclaste sur les rêves illusoires des aspirants vedettes qui peuplent Hollywood de leurs carcasses ravagées, Maps to the stars est une charge magnifiquement drôle et cruelle contre les fausses gloires qui peuplent un monde où l'ubris est dans l'ADN de tous ses habitants.
Critique : Chala, une enfance cubaine
A côté du traitement réussi d'un thème qu'on a souvent rencontré au cinéma, "Chala, une enfance cubaine" présente des à-cotés très intéressants sur ce qui se passe aujourd'hui dans ce pays qu'on surnomme l'île crocodile.
Critique : Anatomy of time
Alors que "Anatomy of time" n'est que son 2ème long métrage de fiction, on est déjà en droit de voir chez Jakrawal Nilthamrong une "patte" très personnelle qui fait de lui, à 45 ans, un réalisateur très prometteur.
Critique : Total Recall
Il fut un temps, désormais lointain, où les portes d'Hollywood étaient grandes ouvertes au trublion Paul Verhoeven. Pour notre immense plaisir, le réalisateur néerlandais en a profité un maximum, avant de chercher son bonheur artistique et subversif sur les plateaux de tournage de son continent d'origine.