Critique : Le Livre de la jungle (Jon Favreau)
Après Blanche Neige, Maléfique et Cendrillon, Disney continue sa croisade d’adaptations live des grands succès animés qui ont fait son ancienne popularité avec Le Livre de la Jungle. Outre le doublage orchestré par de grandes stars telles que Bill Murray, Scarlett Johansson ou Christopher Walken, la réalisation a été confiée à Jon Favreau, le papa sur grand écran de Iron Man. Une fine équipe donc (il n’en fallait pas moins) pour adapter le roman culte de Rudyard Kipling.
Critique : L’Odyssée de Charles Lindbergh
De nos jours, l'aviation n'a plus trop de secrets pour l'humanité, avec pour seuls enjeux restants de simples questions commerciales de durée du vol et de coûts. La frontière contemporaine se trouve ailleurs, dans l'espace plus ou moins lointain, pour les touristes fortunés quelque part entre la Terre et la lune et pour les scientifiques dans une mission de plus en plus faisable et donc probable vers la planète Mars.
Critique : A Ciambra
Le champ de représentation filmique de la communauté des gens du voyage est en train de s'élargir et de se diversifier, comme le montrent deux films passés cette année par la case cannoise : Ava de Léa Mysius et A Ciambra de Jonas Carpignano.
Critique : Perdrix
Au rayon comédie, on n'a pas fait mieux dans notre pays depuis pas mal de temps !
À voir sur Amazon Prime Video : Vigilante chronicles
On sait ce que vous êtes en train de vous dire : « Pourquoi diable me parle-t-on ici de ce Vigilante chronicles, qui m'a foutrement l'air une série Z d'action dont personne n'a jamais entendu parler ? »
Critique : La promesse
Malgré les nombreux défauts de ce film, il est difficile de ne pas marcher un minimum à la vision de ce mélange de mélodrame et de fresque historique.
Critique : Main basse sur la ville (autre avis)
Le film de Francesco Rosi s'inscrit dans la lignée du cinéma politique italien engagé des années 60-70.
Critique : La Région centrale
Un hommage sera rendu au cinéaste canadien Michael Snow (né en 1929) lors de la 27ème édition des Etats Généraux du Film Documentaire de Lussas en Ardèche qui a lieu du 16 au 22 août 2015 avec notamment cette œuvre, un voyage immobile et sensoriel en plan (presque) fixe de trois heures, évoqué dans le Blow Out de Brian de Palma. Installée sur un trépied omnidirectionnel, la caméra ne bouge pas mais a la capacité d'exercer tous types de mouvements, sa conception permettant de renouveler ainsi ce qui apparaît à l'écran, d'éviter toute impression de répétition et de dérouter physiquement le spectateur.
The Tortured
The Tortured est un film d'épouvante sorti directement en DVD en novembre 2010. Réalisé par Robert Lieberman, un metteur en scène de série télévisée qui a notamment tourné plusieurs saisons d'X-Files et Dexter. Il faut bien avouer que l'histoire semble ne servir qu'à montrer du gore sous prétexte d'une vengeance saine.
Critique : Les mystères de Barcelone
Lorsqu'un film arrive à greffer un immense plaisir visuel sur une histoire à la fois passionnante et pourvue d'un solide arrière-plan social, il n'est pas interdit de parler de très grand film, un des meilleurs de cette année cinématographique.
La Roche-sur-Yon 2024 : No Other Land
Dans un monde idéal, il y aurait un avant et un après No Other Land. Permettez-nous d'exprimer le choc profond que nous a procuré ce documentaire coup de poing, présenté au Festival de La Roche-sur-Yon, par une hyperbole sans doute un peu excessive.
Critique : Suite française
Pendant l’Occupation, chaque Français était au moins dans l’âme un résistant. Ce mythe patriotique est toujours présent dans la conscience collective, principalement parce qu’il est plus valorisant de se situer parmi les vainqueurs héroïques que de devoir admettre que les collaborateurs ne manquaient pas pour faciliter la tâche de l’occupant. Côté cinéma, cette partie de la représentation historique nous paraît particulièrement dépassée par rapport aux efforts fournis dans d’autres domaines, notamment littéraires. Car parmi les films qui nous viennent immédiatement à l’esprit pour évoquer cette période sombre de l’Histoire française, L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville et Monsieur Batignole de Gérard Jugnot colportent – toutes proportions de qualité cinématographique gardées – à peu de choses près la même image d’Epinal des citoyens courageux, qui s’insurgeaient clandestinement et avec plus ou moins de violence contre l’administration de l’ennemi allemand. Pendant la première heure, cette coproduction européenne dresse un portrait sensiblement moins complaisant de la campagne française par temps de guerre, avant de rentrer in extremis dans le rang de l’épopée idéalisée aux valeurs héroïques tout de suite moins intéressantes.