Critique : Loin de la foule déchaînée

Quitte à tomber d’emblée dans la banalité sentimentale, nous sommes convaincus que la conception de l’amour, en termes à la fois sociaux et affectifs, évolue au fil du temps. Ainsi, elle n’a pas été la même entre le moment de la publication du roman de Thomas Hardy en 1874 et la sortie de sa première adaptation cinématographique par John Schlesinger en 1967.

Critique Express : Presque

"Presque" est un "road-movie" et un "feel-good movie" qui, surtout, met les spectateurs face au regard qu'on peut porter sur le handicap.
duo

Dans la maison

Un garçon de 16 ans s'immisce dans la maison d'un élève de sa classe, et en fait le récit dans ses rédactions à son professeur de français. Ce dernier, face à cet élève doué et différent, reprend goût à l'enseignement, mais cette intrusion va déclencher une série d'événements incontrôlables.

Critique : In another country (contre)

Dans un pays qui n’est pas le sien, une femme qui n’est à la fois ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, a rencontré, rencontre et rencontrera au même endroit les mêmes personnes qui lui feront vivre à chaque fois une expérience inédite.

Critique : Casse-tête chinois

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Xavier a maintenant 40 ans. On le retrouve avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes. La vie de Xavier ne s’est pas forcément rangée et tout semble même devenir de plus en plus compliqué. Désormais père de deux enfants, son virus du voyage l’entraîne cette fois à New York, au beau milieu de Chinatown. Dans un joyeux bordel, Xavier u cherche sa place en tant que fils, en tant que père… en tant qu’homme en fait ! Séparation. Famille recomposée. Homoparentalité. Immigration. Travail clandestin. Mondialisation. La vie de Xavier tient résolument du casse-tête chinois ! Cette vie à l’instar de New York et de l’époque actuelle, à défaut d’être cohérente et calme vient en tout cas nourrir sa plume d’écrivain…
danse

Populaire

Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…
Photo sexy L'Ange Pervers

L’Ange pervers

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Les historiens du cinéma nous rappelle que Henry Hataway avait imaginé tourné L'Ange pervers avec Marylin Monroe, son actrice de Niagara en 1953 et Montgomery Clift. Le film fut finalement réalisé en 1964 par Ken Hughes et Bryan Forbes (en fait le scénariste) avec Kim Novak et Laurence Harvey

Critique : Fastlife

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Thomas Ngijol confirme avec Fastlife son attirance pour les rôles de loser pathétiques qui ignorent leur propre degré de médiocrité et sont racistes, bêtes, incultes et fiers de l'être, misogynes et/ou égocentriques.

Critique : Memory

Fonctionnant par fragments, l’intrigue de Memory laisse le spectateur remplir les ellipses qui séparent les séquences. Difficile d’ailleurs de ne pas y voir un symbole du duo d’acteurs au cœur du film, dont les mémoires sont pleines de trous et de blessures ouvertes...

Albi 2024 : Se souvenir des tournesols

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Venez vivre à la campagne, c'est merveilleux ! S'il disposait de moins de qualités cinématographiques indéniables, ce documentaire pourrait passer pour de la publicité à peine larvée en faveur d'un style de vie bucolique. Or, c'est au contraire la grande liberté de ton qui rend Se souvenir des tournesols si frais et désarmant.

Critique : Volubilis

Sous couvert de l'histoire sentimentale d'un jeune couple que le manque de moyen oblige à vivre comme s'ils n'étaient pas mariés," Volubilis" est en fait un film très politique qui montre clairement les dégâts causés par la mondialisation néolibérale dans un pays comme le Maroc, avec un fossé de plus en plus grand entre la classe des nantis, faite de gens pleins d'arrogance vivant dans de grandes maisons avec piscine et celle des gens du peuple qui vivent chichement dans de petits appartements avec plein d'enfants et peu de place.

Critique : Débâcle

Avec beaucoup de talent, Veerle Baetens vient en renfort de toutes celles et de tous ceux, réalisatrices, réalisateurs, spectatrices, spectateurs qui pensent que l'émotion n'a pas l'eau de rose comme seul terreau et que, au contraire, elle arrive très bien à s'épanouir dans une certaine dureté psychologique.

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Test DVD : Eat the Night

Avec Eat the Night, Caroline Poggi et Jonathan Vinel décident de confronter deux univers : celui du polar et celui du jeu vidéo. Entre guerre des gangs à la française et jeu vidéo en mode MMORPG.

Test Blu-ray : Neuf invités pour un crime

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Avec ses personnages se réunissant sur une île isolée et se faisant assassiner les uns après les autres, Neuf invités pour un crime évoque naturellement les « Dix Petits Nègres » d'Agatha Christie et, par extension, L’île de l’épouvante de Mario Bava.

Critique : La Clepsydre

Parfois, les films les plus envoûtants sont ceux auxquels on ne comprend pas forcément grand-chose. Tel est le cas de La Clepsydre, un objet filmique inclassable, créé en pleine guerre froide de l'autre côté du rideau de fer, en Pologne. Ce cauchemar éveillé – à moins qu'il ne s'agisse d'un drôle de fantasme –, le réalisateur Wojciech J. Has l'orchestre de main de maître.

Critique Express : Mon gâteau préféré (Deuxième avis)

Commencé par un gag, "Mon gâteau préféré" se termine par un événement tragique.

Test DVD : Dîner à l’anglaise

Comme l’indique clairement son titre français, Dîner à l'anglaise met en scène un dîner entre amis. Sarah et Tom ont invité leurs deux plus vieux amis Richard et Beth dans leur grande maison du nord de Londres.