Albi 2017 : Les Grands esprits
La France et ses banlieues : ces zones de non-droit ont une réputation tellement peu flatteuse que le cinéma n'ose s'y aventurer que pour se lamenter bruyamment sur tant d'injustice sociale. En somme, c'est une thématique casse-gueule, puisqu'en près d'un demi-siècle que ces cités ghettos existent, aucun politicien n'a trouvé ni la volonté, ni le courage de changer la donne dans cet environnement de vie pour le moins précaire.
Berlinale 2018 : Profile
Le sujet des jeunes adultes européens, filles et garçons, partis faire le djihad en Syrie, fonctionne comme une terrible bombe à retardement : parfois en dehors de l'attention des cycles médiatiques, il est pourtant prédestiné tel un boomerang à venir hanter tôt ou tard notre conscience collective, à nouveau sur le point de s'assoupir faute d'attentats à intervalles réguliers.
Critique : Tel Aviv on fire
"Tel Aviv on fire" s'avère être une comédie sympathique, basée sur un excellent scénario mais dont la réalisation manque souvent de vitalité
Critique : The Impossible
L’histoire d’une famille prise dans une des plus terribles catastrophes naturelles récentes. The Impossible raconte comment un couple et leurs enfants en vacances en Thaïlande sont séparés par le tsunami du 26 décembre 2004.
Test Blu-ray : Une bible et un fusil
Même s’il s'agit d'une suite de l'excellent Cent dollars pour un shérif (1969), Une bible et un fusil vaut surtout pour le fait qu’il réunisse à l’écran John Wayne et Katharine Hepburn.
Braqueurs
Un film d’action en direct-to-dvd avec 50 Cent et, comble du cameo, Bruce Willis ? Mais il fallait le dire tout de suite ! Quand les petites stars se prennent pour des grandes et quand les grandes tombent bien bas, cela donne Braqueurs, un thriller banal et sans prétention hélas bouffé par ses guests stars "prestigieuses".
Critique : Entre deux rives
Kim Ki-duk dresse avec lucidité un portait très sombre de la division entre les deux Corées au travers du parcours kafkaïen d'un homme ordinaire pris dans les filets d'un de ces états avant de l'être dans les filets de l'autre.
Découvrez l’un des premiers films d’animation
Le cinéma actuel regorge de films d’animation, cela depuis l'avènement de l'informatique au début des années 2000 qui a profondément accéléré leur prolifération. Mais pourtant on ignore que...
Les Arcs 2017 : The Captain L’Usurpateur
Ce n'est certainement pas le nom de Robert Schwentke qui nous viendrait le premier à l'esprit, lorsqu'on cherchera un réalisateur allemand en mesure de traiter d'un œil neuf l'Histoire de son pays d'origine. Exilé à Hollywood depuis plus de dix ans et six films à la qualité variable, pour rester poli, Schwentke opère en effet un retour aux sources des plus improbables avec The Captain L'Usurpateur, présenté en compétition au Festival des Arcs.
Critique : Goodnight Mommy – Festival de Gérardmer 2015
Un film d'horreur autrichien façon Haneke, deux jumeaux comme héros façon Shining, une héroïne couverte de bandages façon La piel que habito, il sent bon le sable chaud sur le papier ce Goodnight Mommy, et pas que sur le papier !
Critique : Marathon Man
John Schlesinger avait réalisé Macadam Cowboy (oscars du meilleur film et du réalisateur), un des tout premiers films de Dustin Hoffman qu’il retrouve pour une histoire folle où un ancien nazi se rend en Amérique suite au meurtre de son frère.
Critique : Un jour dans la vie de Billy Lynn
Si vous voulez voir le nouveau film d'Ang Lee tel qu'il a été tourné et tel qu'il devrait être vu, il vous faudra aller soit jusqu'aux Etats-Unis, soit jusqu'en Chine. En effet, seuls cinq cinémas projettent Un jour dans la vie de Billy Lynn à la fois en 3D, 4k et surtout 120 images par secondes. En France, il faut se résigner à un format classique, 2D et 24 images par seconde, et encore faut-il avoir accès à une des courageuses 22 salles qui le diffuse !