Critique : Sils Maria

Cette année, la sélection officielle du Festival de Cannes présentait deux films se déroulant dans le milieu du cinéma :Maps To The Stars de David Cronenberg et Sils Maria d'Olivier Assayas. A la charge vulgaire et caricaturale du canadien répond un film d'une grande subtilité de la part du réalisateur français, un film remarquablement servi par deux comédiennes au sommet de leur art.

Critique : Ce qui nous lie

La saison des vendanges est encore loin, mais Cédric Klapisch nous invite déjà à faire un tour du côté des vignes françaises bien garnies par le biais de son douzième film. Ce qui nous lie conte une histoire parfaitement conforme à l'univers du réalisateur, où l'aspect humain de l'intrigue prime presque toujours sur des sursauts narratifs plus dramatiques. Il y est question de famille, d'identité, d'enracinement et de prise de responsabilité, avec une bonne dose de naturel dont Klapisch a le secret et sans que la gravité des poids affectifs et matériels qui pèsent sur les personnages ne prenne le dessus.

Critique : Bis

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Franck Dubosc et Kad Merad réunis dans le même film, cela ne peut donner rien de bon ! Notre appréhension ne résulte pas tant d’un a priori général à l’égard de la comédie populaire française, mais de l’absence d’évolution de la carrière de ces deux acteurs, qui paraissent incapables de transgresser les limites rigides des personnages caricaturaux grâce auxquels ils ont fait fortune. Dubosc, le bon vivant un brin libidineux, et Merad, le bon bougre qui se démène comme il le peut dans son existence de souffre-douleur, représentent certes une sorte de pilier du genre. Mais leurs frasques finissent rapidement par lasser, faute d’un quelconque renouvellement de leur registre. L’espoir de voir quelque chose d’à peu près frais s’estompe ainsi sans tarder face à cette comédie, qui recycle de surcroît bon nombre de dispositifs éculés du fantastique.

Critique : Heureux comme Lazzaro

C'est en transformant en conte un fait divers qui s'est déroulé en Italie dans les années 80 et impliquant réellement une marquise, que Alice Rohrwacher a choisi de traiter un sujet éminemment politique : la fin de la civilisation paysanne et la migration vers les villes de centaines de milliers de paysans pas vraiment préparés à la nouvelle civilisation dans laquelle ils plongeaient, la civilisation de la modernité.

Cannes 2017 : Les proies

L'avant dernier film de Sofia Coppola (si on excepte la production Netflix A very Murray christmas, moyen-métrage de Noël sorti en 2015), The bling ring, était sélectionné à Un certain regard en 2013. Avec Les proies, c'est la deuxième fois que la cinéaste concourt pour la Palme. Un long métrage au casting qu'on a déjà croisé cette année en sélection officielle : Elle Fanning et Colin Farell étaient respectivement présents dans How to talk to girls at party et Mise à mort du cerf sacré ; Nicole Kidman était elle présente dans ces deux films ! Que vaut donc ce remake du film de Don Siegel de 1971 ?

Cannes 2019 : Wounds (Quinzaine)

Adapté du livre The Visible Flith de Nathan Ballingrud, Wounds raconte l'histoire de Will, un type sympa et réglo incarné par la star montante Armie Hammer, qui se retrouve, du jour au lendemain, impliqué, à cause d'un portable, dans une étrange et maléfique machination lui faisant peu à peu perdre la notion de réalité et le mettant à l'épreuve de situations surnaturelles et cauchemardesques.

Critique : Empathie

Ce plaidoyer pour le respect dû aux animaux arrive à être convaincant sans avoir recours à des images insoutenables comme celles du broyage des poussins mâles dans les entreprises d'accouvage.

Critique : Dope

Il est souvent question de musique des années 1990 dans ce film plébiscité au fil d’un parcours de festival sans faute, de Sundance à Deauville, en passant par Cannes. Or, pour l’ignare que nous sommes à regret en termes de musique, l’influence principale de Dope provient du cinéma de cette même époque, quoique pas nécessairement animé par les mêmes motivations artistiques et commerciales que le hip-hop.

Critique : Fin de siècle

Un film qui, sans avoir l'air d'y toucher, aborde avec beaucoup de sensibilité un grand nombre de thématiques.
Kristen Dunst

Critique : Virgin Suicides

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Virgin Suicides est le premier long-métrage de Sofia Coppola, sorti en 1999. Il a connu un grand succès et a permis à la fille de Francis Ford Coppola de jouir d'une grande notoriété dès ses débuts en tant que réalisatrice. L'intrigue est tirée du livre Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides, et le long-métrage a plusieurs fois été primé par des festivals américains. Le film a été produit par le père de Sofia Coppola, qui dira n'avoir jamais lu un aussi bon scénario.

Critique : Maria

Avec l'avènement du mouvement #Metoo, il était prévisible que l'histoire de Maria Schneider soit un jour ou l'autre portée à l'écran. Il n'est pas anodin que "Maria" ait été réalisé par une femme qui, très jeune, à peu près à l'âge qu'avait Maria Schneider lors du tournage de "Le dernier tango à Paris", a eu l'occasion de travailler auprès de Bernardo Bertolucci

Critique : Mademoiselle Julie

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L'actrice Liv Ullman, longtemps la muse du cinéaste mythique Ingmar Bergman en tant qu'actrice, adapte l'un des plus grands textes du répertoire scandinave et signe une œuvre à la hauteur du texte d'origine.

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