Torpédo
Michel Ressac 35 ans sans situation précise passe son temps à ne rien réussir… Sa vie va pourtant changer du tout au tout quand un matin un appel téléphonique va lui annoncer qu'il vient de gagner le repas de sa vie avec son idole Eddy Merckx. C'est pour lui l'occasion inespérée de se "rabibocher" avec son père avec qui à son grand regret il ne partage plus grand chose mis à part la passion du vélo...
Critique : La fille de son père
Après la très grande réussite qu'était "Perdrix", Erwan Le Duc est parvenu haut la main à ne pas nous décevoir en signant avec "La fille de son père" un deuxième long métrage conservant les qualités de drôlerie et de poésie du premier tout en élargissant sa palette vers davantage de profondeur et d'émotion.
Critique : Chair de poule – le film
Un homme marche seul avec une valise noire. Cette dernière s’ouvre et laisse s’envoler plusieurs manuscrits. Une ombre passe à travers la ville et semble avoir un effet sur le décor et les personnages. Une femme sur une affiche de publicité change et se met à arborer une expression de dégoût. Les yeux d’un chien projettent une lueur jaunâtre. Si on n’a pas encore zappé, c’est qu’on est jeune et donc curieux. Curieux de voir si cet épisode nous fera peur. Bien que la musique soit à elle seule inquiétante, on reste devant notre écran. C’est un soir normal après l’école, en hiver. On déprime de n’être qu’au début de la semaine. Le vent qui fait claquer les volets ne nous rassure pas. Il fait déjà nuit et on ne se doute pas qu’après avoir éteint la télé, on ne va pas beaucoup dormir. Des frissons parcourent tout notre corps et ce faisant expliquent à merveille le nom de cette série adaptée des livres de R.L. Stine : Chair de poule.
Rubber
Rubber est le second film de Quentin Dupieux réalisé en 2010. Quentin Dupieux est plus connu sous le pseudo de Mr Oizo, un personnage étrange et surtout une musique, Flat Beat, qui rencontre un succès mondial à la fin des années 90. Depuis, l'homme s'est fait plutôt discret et a réalisé 2 films : un court-métrage, Non-Film, et un long-métrage, Steak, avec Erik et Ramzy.
Berlinale 2019 : L’Adieu à la nuit
Et si André Téchiné était venu sauver avec panache une sélection berlinoise plutôt mitigée cette année … ? Mauvaise blague à part, on aurait tant aimé que ce réalisateur à l'immense sensibilité nous subjugue à nouveau, comme il avait su le faire avec son film précédent présenté au Festival de Berlin, Quand on a 17 ans en compétition il y a deux ans.
30° Couleur
Patrick est un homme rigoureux et borné. Elève brillant aux Antilles, sa mère l'a envoyé à l'âge de dix ans pour faire ses études en "France". 30 ans plus tard, il est devenu un historien réputé et fier. Coupé de sa famille et de ses traditions, il s'est intégré au point d'en avoir oublié ses racines... Un noir devenu "blanc à l'intérieur"... Apprenant que sa mère est sur le point de mourir, il part en urgence pour la Martinique, avec sa fille unique, et y débarque en plein carnaval. Durant trois jours, accompagné de son ami d'enfance, l'irrésistible Zamba, il va être emporté dans un tourbillon de folie, d'émotion, d'humour et de situations rocambolesques.
Un voyage initiatique rythmé par l'ambiance et les couleurs du carnaval. Trois jours qui vont changer sa vie.
Critique : Le processus de paix
un film sur les problèmes que peuvent rencontrer les couples, un film qui fait rire mais pas que ... !
Les âmes vagabondes
La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, se trouve un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-il la sauver ?
Bienvenue à Zombieland
Ruben Fleischer signe avec Bienvenue à Zombieland son premier long-métrage. "Encore un film de zombies parmi tant d'autres" est la première chose que l'on peut penser, cependant celui-ci est particulièrement intéressant, d'autant plus qu'il s'agit d'une parodie de ce thème très prisé.
De rouille et d’os
Sans domicile, Ali et son fils de 5 ans trouvent refuge chez la sœur d’Ali à Antibes. A la suite d’une bagarre dans une boite de nuit, Ali rencontre Stéphanie, une dresseuse d’orques au Marineland. Mais c’est un drame qui fera se retrouver les deux protagonistes. Seulement cette fois, Stéphanie n’a plus de jambes et a perdu le goût de la vie.
Une bouteille à la mer
Valérie Zénatti a vécu plusieurs années en Israël et a adapté ici avec Thierry Binisti un de ses romans tiré donc d'une expérience vécue. Ils ont partagé tous deux le désir commun de rendre la complexité d'un pays tout à la fois en guerre et vivant "normalement", d'un pays où les émotions s'expriment dans un interminable conflit. Le tout avec un parti pris narratif concentré sur les deux personnages principaux liés par une relation épistolaire virtuelle; internet étant désormais incontournable dans la vie des hommes et dans la vie du monde.
La Roche-sur-Yon 2020 : I Carry You With Me
L'immigration et l'homosexualité sont deux sujets à être rarement associés au cinéma. Idem pour la fiction et le documentaire, des genres qui ne font pas nécessairement bon ménage. La réalisatrice américaine Heidi Ewing réussit cependant à mélanger tout cela, sans en faire pour autant un amalgame irregardable.