Critique : Les 2 Alfred
De quoi l'avenir sera-t-il fait ? Nul ne le sait, bien évidemment. Cependant, l'impression peu agréable ne nous quitte plus en ces temps de crise sanitaire qu'on perd de vue les enjeux à long terme, que la parenthèse du coronavirus suspend toutes les autres évolutions, en bien ou en mal, de notre société.
Box-office 2011 : les 10 films les plus lucratifs
L’année qui vient de s’écouler fût prolifique tant pour le cinéma français que mondial. Les salles obscures ont vu leur fréquentation augmenter sensiblement. Ce...
Critique : Winnipeg mon amour
Guy Maddin, réalisateur qui possède un sens unique de la mise en scène et un imaginaire qui ne ressemble à celui d'aucun autre est le narrateur de ce bel hommage à Winnipeg, sa ville de naissance et à sa mère.
Critique : Dans la terrible jungle
Lors de sa dernière longue prise de parole au cours de l'ultime débat avant les élections présidentielles, le futur chef de l'état Emmanuel Macron avait annoncé solennellement vouloir faire du handicap une grande cause nationale. Près de deux ans plus tard, on ne voit pas vraiment de changements majeurs dans les efforts d'intégration des personnes en situation de handicap.
Critique : White Bird
Réalisateur de films troublants décalés comme Mysterious Skin ou Kaboom, Gregg Araki signe l'un des films les plus classiques de sa carrière avec ce film noir autour d'une adolescente qui tarde à saisir ce que représente la disparition de sa mère.
Critique : 22 Jump Street
Deux ans après le reboot parodique d'une série télé dont personne n'attendait rien, Jonah Hill et Channing Tatum reprennent leurs rôles de policiers qui s'infiltrent dans des milieux scolaires pour ce deuxième volet encore plus fou..
Arras 2018 : Au bout des doigts
A Paris, les gares et les métros sont toujours bondés. On y trouve un peu de tout, par exemple des hommes et des femmes qui ont osé franchir le mur invisible du périphérique pour tenter leur chance dans la capitale. Et dans la plupart des gares, la SNCF a installé des pianos en libre accès, une sorte de service public à l'égard des mélomanes les plus doués qui souhaitent se dégourdir les doigts en attendant leur train.
Without
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Without est déroutant. Gênant même. Son réalisateur, Mark Jackson frappe fort pour un premier film. Sans grande démonstration de mise en scène, le film parvient pourtant à nous laisser perplexes quand a son réel message.
Critique : Utama : la Terre oubliée
Bénéficiant d'une magnifique photographie, "Utama : la terre oubliée" nous invite à assister aux conséquences dramatiques de la sécheresse sur l'Altiplano bolivien et nous fait partager avec beaucoup de maîtrise le sort d'un couple de vieux amérindiens vivant dans le respect de la tradition et leurs rapports avec un petit fils de 20 ans qui lui est complètement engagé dans le 21ème siècle. C'est très beau, c'est passionnant.
Oslo, 31 août
Fin du mois d’août : c’est déjà la fin de l’été en Norvège. Anders, qui vient d’effectuer une cure de désintoxication, est autorisé pour la première fois à quitter le centre de soins pendant plusieurs heures. L’occasion pour lui de renouer avec ses amis, avec sa famille, avec ses amours, avec son passé d’étudiant en littérature. Durant les cinq années qu’a duré sa dépendance, tout a changé et il n’est pas certain d’avoir la force, voire même le désir, d’accrocher le wagon vers un nouveau départ.
Critique : Buster Keaton Courts-métrages Programme 3
Buster Keaton, quel farceur merveilleux et plein de ressources à qui la Cinémathèque Française rendra hommage pendant les six semaines à venir ! La preuve d’entrée de jeu avec ce programme de quatre courts-métrages muets, issus des débuts de la carrière du comique de génie.
L’Âge de glace : La dérive des continents – 3D
La saga glaciaire accouche aujourd'hui d'un quatrième opus, atteignant un âge canonique et montrant une fois de plus l'adage hollywoodien "c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes". Si le film original était extrêmement drôle et rafraichissant, ses deux suites paraissaient beaucoup plus fades, la faute à un manque d'originalité qui faisait de chaque nouveau film la copie du précédent. Dans ces conditions, un quatrième était-il nécessaire?