Critique : Ziyara
Il arrive que, dans des temps bien trop troublés par l'intolérance et les appels à la haine, un film arrive à vous redonner de l'espoir. C'est le cas de "Ziyara", cette visite du passé juif du Maroc effectuée par Simone Bitton. Une visite que cette mécréante revendiquée termine par "Merci aux gardiens musulmans de ma mémoire juive".
Critique : Jusqu’à la garde
Un film d'une force exceptionnelle, un film qui coupe le souffle, qu'on reçoit comme un coup de poing.
Critique : La belle promise
Nous connaissions Suha Arraf par son travail de scénariste auprès d'Eran Riklis dans "La fiancée syrienne" et "Les citronniers". Dorénavant, il faudra compter avec Suha Arraf en tant que réalisatrice, "La belle promise", son premier long métrage de fiction, étant, en la matière, ... une belle promesse.
Critique : L’extravagant voyage du jeune et prodigieux TS Spivet
T.S. Spivet, vit dans un ranch isolé du Montana avec ses parents, sa soeur Gracie et son frère Layton. Petit garçon surdoué et passionné de science, il a inventé la machine à mouvement perpétuel, ce qui lui vaut de recevoir le très prestigieux prix Baird du Musée Smithsonian de Washington. Sans rien dire à sa famille, il part, seul, chercher sa récompense et traverse les Etats-Unis sur un train de marchandises. Mais personne là-bas n’imagine que l’heureux lauréat n’a que dix ans et qu'il porte un bien lourd secret…
Critique : Jurassic World
Une fois de plus, les dinosaures sont lâchés. Fidèles à leur nature depuis des millénaires, ils font preuve soit d’un pacifisme digne d’animaux de compagnie chez les herbivores, soit d’une méchanceté imprévisible chez les carnivores. Sinon, d’un point de vue cinématographique, ces quatrièmes aventures autour du parc Jurassic se situent quelque part entre l’intrigue du premier, mise à jour selon le progrès scientifique et l’état d’esprit propre aux années 2010, et le ton du troisième, à savoir un film de genre qui ne verse point dans l’esbroufe.
Frissons (Shivers)
Frisson est le 3ème film de David Cronenberg et le 1er à avoir été distribué dans les cinémas. Il s’agit également de la première œuvre où l’on voit la véritable touche de l’artiste. Un long métrage peu connu du grand public car ayant eu un succès mitigé au box office. Un film particulier qui reste encore aujourd’hui un classique de l’épouvante et participe à la légende de Cronenberg : un réalisateur de films cultes.
Vu sur MUBI : Guilty Bystander
On est face à un sérieux dilemme par rapport à MUBI, la plateforme de vidéo par abonnement britannique qui propose chaque jour et pendant un mois un nouveau film soigneusement sélectionné. Car en ces temps de confinement mondial et d'offre spéciale d'un euro symbolique pour les trois premiers mois d'accès à son catalogue mensuel, renouvelé à un rythme journalier, le site semble être tombé victime de son succès.
Albi 2018 : Deux fils
Est-ce que les films en général et les premières œuvres en particulier reflètent la personnalité de leur créateur ? C'est une question qu'on s'est toujours posée, tellement le cinéma, dans son versant pas exclusivement commercial, constitue une forme d'expression personnelle. Supposons donc que ce soit le cas et que Deux fils, présenté en avant-première au Festival d'Albi, soit en quelque sorte un prolongement de l'impression que son réalisateur débutant Félix Moati nous a laissée à travers ses interprétations dans un nombre conséquent de films français récents.
Critique : Un jour de chance
Réalisateur azimuté, Álex de la Iglesia a connu des hauts et des bas. Mais depuis le jubilatoire Le crime farpait et l'époustouflant Balada Triste, c'est avec une certaine impatience que l'on attendait son dernier film, intitulé Un jour de chance.
Critique : Hard Day
Aidé par des mesures de protection, le cinéma de la Corée du Sud, un peu comme le cinéma hexagonal, arrive à résister vaillamment, sur son sol, à l'industrie cinématographique US. Ce que nous en voyons dans les Festivals et, ensuite, sur nos écrans se partage le plus souvent entre films noirs souvent très violents et films poétiques ou mélodramatiques dans le bon sens du terme. Beaucoup plus rares sont les films coréens permettant de mettre en œuvre les zygomatiques, quelle que soit la façon d'y arriver. Cette année, la Quinzaine des Réalisateurs a apporté sur la Croisette un film coréen qui mélange de façon réussie thriller plein de suspense et comique burlesque. Ce film, c'est Hard Day et c'est le deuxième qu'a réalisé le quadragénaire Kim Seong-hun.
Critique : The Grandmaster
Chine, 1936. Ip Man, maître légendaire de Wing Chun (un des divers styles de kung-fu) et futur mentor de Bruce Lee, mène une vie prospère à Foshan où il partage son temps entre sa famille et les arts-martiaux...
Critique : Saint Laurent (beaucoup pour)
Quelques mois à peine après l'autre biographie du célèbre couturier signée Jalil Lespert avec Pierre Niney dans le rôle-titre et Guillaume Gallienne dans celui de son mécène et compagnon Pierre Bergé, Bertrand Bonello signe une biographie non officielle en attribuant les mêmes rôles à Gaspard Ulliel et Jérémie Rénier.