Critique : Le monde est à eux
Même si ce film documentaire réalisé avec des moyens particulièrement modestes s'avère bien construit et très plaisant à regarder, ce n'est pas sur des critères purement cinématographiques que l'on peut porter un jugement sur lui, mais plutôt sur ce qu'on ressent concernant la méthode et sur ce qu'on entend de la part des professeurs, des parents et, bien sûr, des élèves.
Berlinale 2024 : The Devil’s Bath
Pour le dernier film de notre couverture berlinoise 2024, le cinéma germanique au sens large a encore frappé avec toute sa gravité et son sérieux. Ce qui n'est pas forcément un reproche à l'égard de Des Teufels Bad, présenté en compétition. Car le film de Veronika Franz et Severin Fiala fonctionne parfaitement bien, si on l'interprète comme le portrait engagé d'une femme particulièrement malmenée il y a près de trois siècles.
Critique : Sans jamais nous connaître
Sans jamais nous connaître fais partie de ces films dont il serait dommage de trop dévoiler les contours, tant ils jouent avec nos habitudes dans des territoires de fiction où l’on avait pourtant juré qu’on ne nous y reprendrait plus...
Berlinale 2024 : Another End
La gestion du deuil est peut-être la tâche la plus difficile qui attend tôt ou tard chaque être humain, au fur et à mesure que le nombre de ses années de vie augmente. Comment prendre congé de l'être aimé ? Comment trouver la force d'avancer sans elle ou lui ? Et quelle importance accorder désormais à ce semblant de vie, définitivement tronqué par la disparition d'autrui ?
Welcome in Vienna – Partie 3 : Welcome in Vienna
Troisième et dernier volet des films de la trilogie Welcome in Vienna, cet opus d'Alex Corti nous fait vivre le retour en Autriche de Freddy Wolff, autrichien réfugié aux États-Unis et désormais soldat. Retour espéré, retour attendu, retour rêvé, retour du vainqueur dans un pays quitté pour fuir le nazisme.
Critique : La Fille de son père (Deuxième avis)
Le hasard fait parfois bien les choses. Alors qu'on n'avait pas particulièrement prévu d'aller voir La Fille de son père – à cause de la présence d'une critique déjà dithyrambique sur le site, du nombre irrattrapable d'autres films à découvrir, tout ça quoi –, on s'en serait quand même voulu d'être passé à côté de ce deuxième long-métrage jubilatoire.
Critique : Bends
Avec Bends, La réalisatrice de Hong-Kong Flora Lau propose un film qui fait penser à ce qu'on ressent parfois lorsqu'on se rend au restaurant : un menu prometteur, un cadre magnifique, beaucoup de beauté dans les assiettes, mais, au bout du compte, la déception d'un repas un peu fade, quelques crans en dessous des promesses du menu.
Critique : Diógenes
Si vous avez l'esprit curieux, si vous êtes sensible à la beauté des images, si une certaine lenteur dans le déroulé du film ne vous indispose pas dans la mesure où vous sentez qu'elle s'imposait pour respecter son propos, n'hésitez surtout pas à aller voir "Diógenes",
A travers les branches d’un arbre
A travers les branches d'un arbre
Suisse : 2009
Titre original : Beyond The Leaves Of A Tree
Réalisateur : Daniel Duqué
Scénario : Amina Mehiri, Daniel Duqué,...
Critique : Quitter la nuit
Abordant de front le sujet difficile du viol et de sa considération judiciaire, Quitter la nuit, le premier long-métrage de Delphine Girard, confirme l’exigence de sa mise en scène et la précision de sa direction d’acteur.
Critique Express : Xalé, les blessures de l’enfance
Toujours plongé dans la réalité de son pays, de plus en plus concerné par les causes féministes, Moussa Sène Absa nous parle dans son nouveau film de Awa, une adolescente de 15 ans, et de Adama, son frère jumeau, deux jumeaux très attachés l'un à l'autre tout en étant très différents.
Critique : Emilia Perez
Emilia Perez, c’est à la fois pour Jacques Audiard le retour au fantasme mais aussi à la maîtrise. En affichant par la forme de la comédie musicale le décalage de son spectacle, Audiard réussit à accomplir un très joli scénario en piochant encore une fois dans la tradition américaine mais cette fois pour la pirater de l’intérieur.