Critique : Zahorí
Paysage de western, scope, un indien, un cheval : pour autant, "Zahorí" n'est pas un western, c'est plutôt un western à l'envers. En effet, le personnage principal, une jeune fille de 13 ans est amie avec le vieil indien, elle n'est pas faite prisonnière, tout au contraire elle apprend à se libérer !
Critique : Dogman
"Dogman" vient positivement enrichir la filmographie de Matteo Garrone et prouver, une fois de plus, la qualité d'un cinéma italien, trop souvent mésestimé, voire carrément rejeté.
L’Irlandais avis contre
L’irlandais permet très vite de vérifier un vieil adage : méfions nous comme la peste des comparaisons aguicheuses. Surtout lorsqu’elles proviennent du dossier de presse !
Carrie, la vengeance
Timide et surprotégée par sa mère très pieuse, Carrie est une lycéenne rejetée par ses camarades. Le soir du bal de fin d’année, elle subit une sale blague de trop. Carrie déchaîne alors de terrifiants pouvoirs surnaturels auxquels personne n’échappera…
Critique : La Rancune
Notre époque est animée par un état d’esprit si mercantile et matérialiste que l’histoire d’une femme qui demande la tête d’un ancien amant en échange d’une somme d’argent rondelette ne relèverait plus aujourd’hui que d’une déformation à peine perceptible de la réalité. Dans les années 1960, on avait encore plus de scrupules et la vie humaine valait encore relativement plus chère.
Intégrale Claude Berri #14 : Germinal (1993)
Il est presque impossible de ne pas aborder le sujet d’entrée de jeu : avec son budget titanesque 165 millions de francs en 1993 (qui équivaudraient, si l’on en croit l’INSEE, à environ 33 millions d’euros aujourd’hui), Germinal était, à l’époque de sa sortie, le film le plus cher de l’histoire du cinéma français. Ce budget pharaonique a d’ailleurs énormément contribué à donner à Claude Berri cette image de « dernier Nabab » du cinéma hexagonal, qu’il a trimballé jusqu’à la fin de sa vie. Alors que le film fête cette année ses vingt-cinq ans, que reste-t-il de Germinal aujourd’hui ?
Critique : Le Dernier Loup
La retraite dans le monde du cinéma ne suscite pas les mêmes fougues et débats que dans le monde «civil». Métier de passion et de passionnés, il n’est pas rare, et même courant, de voir des réalisateurs de plus de 70 ans (le record étant détenu par Manoel de Oliveira et ses 106 ans) réaliser encore des films. C’est le cas ici pour Jean-Jacques Annaud du haut de ses 71 ans, qui nous livre à nouveau une épopée animalière, dont lui seul à le secret. La formule marche-t-elle toujours aussi bien en 2015 ?
Frissons (Shivers)
Frisson est le 3ème film de David Cronenberg et le 1er à avoir été distribué dans les cinémas. Il s’agit également de la première œuvre où l’on voit la véritable touche de l’artiste. Un long métrage peu connu du grand public car ayant eu un succès mitigé au box office. Un film particulier qui reste encore aujourd’hui un classique de l’épouvante et participe à la légende de Cronenberg : un réalisateur de films cultes.
Critique : The housewife
"The housewife" nous amène à penser que, dorénavant, on guettera la sortie des films de Yukiko Mishima, en espérant y retrouver la même qualité que dans "The housewife".
Avant l’hiver
Neurochirurgien de soixante ans, Paul semble couler une vie heureuse aux côtés de sa femme Lucie, dans une maison magnifique. Un matin, il reçoit un bouquet de roses rouges, premier d’une longue série, mais l’envoyeur reste anonyme. Au même moment, il se met à croiser régulièrement le chemin de Lou, jeune étudiante qui va lui faire considérer sa propre vie sous un nouveau jour. Regrets, non-dits, secrets vont refaire surface suite à cette étrange rencontre…
Les derniers jours
Depuis la propagation d’un étrange et foudroyant virus, le monde est devenu terrifiant : sortir est désormais impossible. Dans leurs maisons, leurs bureaux, les gares, les gens sont condamnés à vivre cloitrés et doivent se battre pour leur survie. A Barcelone, Marc, piégé dans son bureau, se retrouve séparé de sa femme Julia. Contraint de faire équipe avec Enrique, son pire ennemi, il part à sa recherche dans les entrailles de la ville …
Les Vacances du Petit Nicolas
Les premières aventures sur grand écran du héros créé par Sempé et Goscinny avait été un succès mérité en 2009, justement honoré par une citation au César de la meilleure adaptation déjà signée par Laurent Tirard et Grégoire Vigneron qui reprennent leur poste.