Critique : Hector
Grâce à un scénario solide qu'il a lui-même écrit, grâce une réalisation sachant générer l'émotion sans verser dans le pathos et grâce à la prestation pleine de vérité et de sensibilité de Peter Mullan, Jake Gavin a pleinement réussi son premier film en tant que réalisateur.
Critique : Notre dame
Tout ce que Valérie Donzelli entreprend dans le domaine du burlesque tombe à plat au point que, dans ce film qui se veut drôle, on ne rit jamais.
London Boulevard
London Boulevard est le premier film de William Monahan qui n'est pourtant pas novice dans le cinéma puisqu'il a écrit le scénario des Infiltrés (Martin Scorsese) pour lequel il a reçu l'Oscar du Meilleur Scénario. William Monahan a également signé les scénarios de Kingdom of Heaven, Mensonges d'Etat et de Hors de contrôle. Pour son premier film derrière la caméra, il s'est entouré de deux acteurs stars du moment : Colin Farrell et Keira Knightley.
Masks
Après plusieurs échecs dans divers conservatoires d'art dramatique, Stella est enfin retenue dans un atelier privé aux méthodes extrêmement particulières...
Critique Express : Poisson rouge
Les réalisateurs ont pris ensemble une décision importante et osée : réaliser un film dont les situations seraient écrites mais les dialogues improvisés par les interprètes.
Critique : The Witch | Festival de Gérardmer 2016
1630, en Nouvelle-Angleterre. William et Katherine, un couple dévot, s’établit à la limite de la civilisation,menant une vie pieuse avec leurs cinq enfants et cultivant leur lopin de terre au milieu d’une étendue encore sauvage. La mystérieuse disparition de leur nouveau-né et la perte soudaine de leurs récoltes vont rapidement les amener à se dresser les uns contre les autres…
Critique : Nous les coyotes
Pour beaucoup, les Etats-Unis font rêver, Los Angeles fait rêver, Hollywood fait rêver. Et si, après tout, ce n'était que des miroirs aux alouettes. C'est en tout cas ce que montrent Hanna Ladoul et Marco La Via, de façon parfois comique, parfois beaucoup plus sérieuse.
Critique : Fastlife
Thomas Ngijol confirme avec Fastlife son attirance pour les rôles de loser pathétiques qui ignorent leur propre degré de médiocrité et sont racistes, bêtes, incultes et fiers de l'être, misogynes et/ou égocentriques.
Critique : La Belle de Rome
Dans l'Italie du milieu des années 1950, il n'y avait pas trente-six mille façons pour une femme de réussir. La société encore pleinement sous le joug d'un patriarcat archaïque ne prévoyait aucune voie de réussite au féminin sans le recours indispensable de la gente masculine.
Critique : Blair Witch
Le found footage, c’est naze ! C’est par cette affirmation définitive et sentencieuse qu’un critique paresseux pourrait résumer le dernier effort de Adam Wingard. Et si l’on ne pourrait pas totalement donner tort à ce dernier concernant ce sous genre désolant qui aura pollué le cinéma de genre des 2010’s, réduire le film qui nous intéresse aujourd’hui à cette simple affirmation serait on ne peut plus simpliste. Car si la majorité des représentants du genre est indigne de la moindre considération, surfant de façon opportuniste sur une vague n’ayant plus grand chose de neuf à proposer, et se contentant de reproduire des motifs essoufflés depuis bien longtemps, certains cinéastes intéressants, sont capables de proposer, à défaut de quelque chose de réellement neuf, une variation digne d’intérêt.
Critique : Grave
Premier film de Julia Ducournau, Grave, œuvre pop par excellence raconte le quotidien d’une jeune adolescente un peu coincée dans sa nouvelle école de vétérinaire. Après le traditionnel bizutage, la protagoniste doit s’adapter à de nouveaux repères...
Critique : Men & chicken
Men & chicken est un film terriblement drôle. Il nous parle de choses immondes mais le fait d’une manière qui fait rire et émeut à certains moments. Anders Thomas Jensen signe ici, une œuvre qui n’a rien à envier au décalage inhérent de ses autres créations, Les bouchers verts et Adam’s apples.