La Roche-sur-Yon 2024 : Crossing Istanbul
Traverser les frontières sans jamais arriver nulle part. Être à la recherche de quelqu'un et de soi-même sans jamais trouver ni l'un, ni l'autre. Tels sont les thèmes principaux de notre entrée en la matière tout à fait réussie au Festival de La Roche-sur-Yon.
Critique : Chris the Swiss
Parmi les genres cinématographiques au sens large, c'est peut-être le documentaire qui vit ces dernières années son époque la plus riche et foisonnante. A la fois d'un point de vue économique et formel, il y a énormément de choses à découvrir dans ce domaine, grâce à des documentaires qui dynamitent sans gêne les règles anciennes de la transmission en apparence neutre d'un semblant de réalité.
Critique : Wahou !
Ce n'est pas uniquement parce qu'on est en plein déménagement que nous avons particulièrement apprécie le nouveau film de Bruno Podalydès. A travers son observation malicieuse et pourtant bienveillante des petits tracas de la vie des agents immobiliers, Wahou ! dresse le portrait hautement amusant d'une profession qui ne fait plus rêver.
Critique : Gone Girl
Avec cette adaptation, par son auteur Gillian Flynn, d'un roman noir, David Fincher saisit le déclin d'un rêve américain qui explose à la face de ses protagonistes confrontés à une opinion publique impitoyable. Son dixième long-métrage est autant un thriller que le décryptage d'un mariage désastreux et une critique acerbe d'une opinion publique bien trop curieuse.
Berlinale 2023 : Music (Angela Schanelec)
Qui aurait cru qu'au cours de notre couverture de la 73ème édition du Festival de Berlin, nous allions découvrir le film le plus envoûtant et ouvert à l'interprétation du côté de la compétition ?! En effet, Music est tellement abstrait que nous n'en avons pas du tout déduit ce que le synopsis officiel a voulu transmettre.
À voir sur Netflix : Tyler Rake – Badass au Bengladesh
Tyler Rake est un projet de longue date pour les frères Russo. Les premiers articles concernant la mise en chantier du film datent en effet de 2008. A la base, les deux frères devaient réaliser eux-mêmes l'adaptation de Ciudad, leur propre graphic novel, signé avec l'aide d'Ande Parks et Fernando León González.
Critique : Lost River
Le premier long métrage de Ryan Gosling, acteur canadien aux choix cinématographiques surprenant, est, à l’image de sa filmographie, pour le moins ambivalent. Si il a réussi à embarquer des acteurs et des techniciens de talent dans cette aventure, la magie se fait attendre
Cannes 2017 : Le jour d’après
C'est le troisième film du cinéaste coréen présenté en festival depuis le début de l'année. On the beach the night alone était ainsi présent au Festival de Berlin en janvier dernier, et La caméra de Claire en hors compétition dimanche, à Cannes. De plus est sorti en février un autre film de Hong Yourself and yours ! Que vaut donc le "dernier" (?) Hong so
Retour sur la saga American Nightmare
Alors que le troisième opus, sorti cet été, a terminé sa carrière dans les salles, penchons nous sur la saga American Nightmare de James...
Little Big Soldier
Après ses frasques hollywoodiennes, revoici le bon vieux Jackie Chan comme on aime : drôle, pétillant, malicieux et surtout autour d’un excellent scénario (chose rare, vous l’admettrez). Ne vous privez pas : voici la surprise DVD du mois d’avril !
Critique : Titanic 3D
Avant-première prestigieuse pour Titanic, l'un des plus grands films romantiques de l'histoire du cinéma, ce mardi 14 février 2012, jour des amoureux...
Critique : Mal de Pierres
Lorsque le nouveau film de Nicole Garcia a été annoncé en sélection officielle et, pire encore, en compétition lors du dernier festival de Cannes, les mauvaises langues (dont j’avoue avoir fait partie) se sont tout de suite déchaînées en affirmant que cette dernière avait volé la place d’autres films plus prestigieux relégués aux sections parallèles ou aux séances de minuit. Fait assez commun finalement, tant le plus grand festival de cinéma au monde déchaîne chaque année les passions, chacun y allant de ses pronostics et de ses avis tranchés. Au final, Mal de Pierres sera passé assez inaperçu dans la compétition, les avis positifs étant quelque peu noyés dans la masse d’informations cannoises. Comme tous les grands films jugés trop académiques sur le moment, on peut être certains qu’il bénéficiera, avec le recul, le tumulte de Cannes passé, d’un regard critique un peu plus serein. On peut d’ailleurs rapprocher le résultat du cinéma de James Gray, autre grand cinéaste systématiquement critiqué à Cannes sur l’aspect soit disant trop vieillot de son cinéma, puis encensé ensuite, lorsque ses films sortent. C’est tout le mal que l’on souhaite à cette belle oeuvre …