Berlinale 2024 : The Devil’s Bath
Pour le dernier film de notre couverture berlinoise 2024, le cinéma germanique au sens large a encore frappé avec toute sa gravité et son sérieux. Ce qui n'est pas forcément un reproche à l'égard de Des Teufels Bad, présenté en compétition. Car le film de Veronika Franz et Severin Fiala fonctionne parfaitement bien, si on l'interprète comme le portrait engagé d'une femme particulièrement malmenée il y a près de trois siècles.
Critique : Quitter la nuit
Abordant de front le sujet difficile du viol et de sa considération judiciaire, Quitter la nuit, le premier long-métrage de Delphine Girard, confirme l’exigence de sa mise en scène et la précision de sa direction d’acteur.
Berlinale 2024 : Architecton
Une chose sur laquelle il n'y a pas à tergiverser au sujet de Architecton : c'est un documentaire d'une beauté visuelle à couper le souffle. Son esthétique créée à grands renforts de prises aériennes, de ralentis et autres agrandissements vous fascinera certainement.
Berlinale 2024 : La Partition
Familles, je vous hais ! A première vue, la citation d'André Gide pourrait convenir à cette chronique familiale, présentée en compétition au Festival de Berlin. Toutefois, ce serait se méprendre sur les nombreuses qualités du film de Matthias Glasner. Sterben n'est pas non plus une litanie longue de trois heures, au cours de laquelle on verrait expier tout le monde, les uns après les autres.
Berlinale 2024 : Dahomey
Posées sur une couverture à ras du sol sur un pont, une dizaine de tours Eiffel miniatures illuminent gaiement la nuit parisienne : le premier plan de Dahomey est saisissant. Puisque le temps de ce documentaire présenté en compétition au Festival de Berlin est réduit, il en dit surtout long sur ce qui va suivre.
Critique Express : Le pion du général
Makbul Mubarak a cru que la solution pour arriver à un film de près de 2 heures consistait à compliquer inutilement l'intrigue avec, comme résultat, un récit d'une grande confusion.
Berlinale 2024 : Another End
La gestion du deuil est peut-être la tâche la plus difficile qui attend tôt ou tard chaque être humain, au fur et à mesure que le nombre de ses années de vie augmente. Comment prendre congé de l'être aimé ? Comment trouver la force d'avancer sans elle ou lui ? Et quelle importance accorder désormais à ce semblant de vie, définitivement tronqué par la disparition d'autrui ?
Berlinale 2024 : Berlin Été 42
En Allemagne, il existe une sorte d'obligation collective du souvenir. Au vu du passé très trouble de nos voisins germaniques, rien d'étonnant à cela. Il serait même souhaitable que la France, nullement exempte d'atrocités historiques, en fasse pareil.
Berlinale 2024 : A Different Man
On pourrait croire que tout a déjà été dit au cinéma sur la monstruosité de certaines déformations faciales. En fait, il aura suffi d'un seul film pour faire le tour de cette question pour le moins délicate. Sans vouloir rien enlever au génie de Elephant Man de David Lynch, nous devons toutefois reconnaître que A Different Man, présenté en compétition au Festival de Berlin, a pu faire sienne cette thématique d'une façon globalement ingénieuse.
Berlinale 2024 : Small Things Like These
Chaque année, nous commençons notre couverture du Festival de Berlin avec un sentiment diffus d'attente. Ce n'est pas tellement de l'appréhension, mais plutôt une certaine méfiance par rapport au film d'ouverture retenu pour lancer les festivités cinématographiques, qui se déroulent pendant une dizaine de jours dans la capitale allemande au mois de février.
Critique Express : Double foyer
Pas sûre à 100% de pouvoir réaliser un ou plusieurs autres films, Claire Vissé n'a pas pu s'empêcher de raconter toutes les histoires qui lui tenaient le plus à cœur avec le résultat qu'aucune de ces histoires n'est vraiment traitée en profondeur.
Critique Express : Nuit noire en Anatolie
Voilà un film qui permet à Özcan Alper, son réalisateur, de prendre place parmi les grands réalisateurs turcs du 21ème siècle, aux côtés de Nuri Bilge Ceylan et de Semih Kaplanoğlu