Critique : Chouans !
En 1989, le bicentenaire de la Révolution française a été un événement d’une telle importance nationale que tous les champs de la vie culturelle concourraient alors pour le célébrer. Le cinéma n’a pas été en reste, puisque de nombreux films traitaient de près ou de loin de cette époque. Dans cette vague d’épopées historiques, qui exprimait surtout un élan de fierté nationale que l’on cherche depuis en vain sur nos écrans, la fresque de Philippe De Broca sur les revirements successifs en Bretagne avait certes pris un peu d’avance sur la date clef, mais sans qu’un film particulièrement marquant n’en résulte.
Critique : La voix d’Aida
Le cinéma fait ce qu'il peut pour s'opposer à la folie des hommes, mais son pouvoir est limité. Il n'empêche, ne serait-ce que d'un point de vue civique et historique, il faut voir "La voix d'Aida". En plus, c'est passionnant !
Critique : Michel-Ange
Andreï Kontchalovski a choisi de concentrer son film consacré à Michel-Ange sur une période relativement courte de la vie de ce très grand artiste, un choix qui permet de donner un portrait complet de la personnalité de l'homme tout en évitant le papillonnage et de trop fréquentes ellipses
Critique : Fritzi
Esthétiquement agréable à regarder, "Fritzi" donne sans exagération une vision honnête de ce qu'était la vie en RDA en 1989.
Critique : Fury
Brad Pitt commande un équipage de cinq hommes dans un tank Allié nommé Fury dans les derniers jours de la Seconde Guerre Mondiale. David Ayer (End of watch, Sabotage) va-t-il faire oublier les passagers du char de Lebanon de Samuel Maoz ou rate-t-il sa cible ?
Vu sur OCS : « Confirmation »
Comment le monde a changé en près de trente ans, depuis les auditions tumultueuses en octobre 1991 autour de la nomination du juge Clarence Thomas à la cour suprême des États-Unis. Mais est-ce vraiment le cas ? En regardant le téléfilm Confirmation, produit par HBO et disponible sur le replay d'OCS, on a surtout eu une sensation peu agréable de déjà-vu.
Critique : Au delà de la gloire
Si le regard que Samuel Fuller portait sur la guerre de Corée dans deux de ses films au début de sa carrière était déjà peu complaisant, le point de vue du réalisateur sur un conflit auquel il avait activement participé, observé à travers le prisme d'une nostalgie nullement conciliante, ne pouvait être que cinglant. En effet, Au delà de la gloire compte parmi ces films de guerre qui plongent le spectateur dans un chaos existentiel, où la gloire et la patrie ne valent plus rien, face à l'urgence de rester en vie.
Critique : Diplomatie
Dans cette habile construction entre la grande histoire et la petite, André Dussolier et Niels Arestrup reprennent avec ferveur les rôles qu'ils tenaient dans cette une pièce de théâtre éponyme de Cyril Gély créée avec succès en 2011.
Intégrale Claude Berri #15 : Lucie Aubrac (1997)
Jusqu’à Tchao Pantin en 1983, le cinéma de Claude Berri était essentiellement porté par la force de ses scénarios, dont la mise en images prenait finalement un aspect assez secondaire. En abandonnant les films à vocation « autobiographique » dans les années 80, le cinéaste semble avoir redécouvert son médium d’expression, osant aborder la narration par le biais de l’image. Ainsi, du strict point de vue de la mise en scène, Lucie Aubrac s’avère probablement son film le plus ambitieux et le plus abouti.
Vu sur OCS : Churchill
Le plus illustre des hommes politiques britanniques, Winston Churchill a été doublement honoré sur grand écran en 2017. Dans les salles à peine quelques mois avant Les Heures sombres de Joe Wright, Churchill s'intéresse à la fin du règne de ce chef d'état hors pair.
Critique Express : Corsage
Malgré la liberté prise par rapport à la stricte vérité historique, malgré les anachronismes parfaitement assumés, ou, peut-être, à cause de la liberté qui découle de ces choix, "Corsage" est un film d'un intérêt certain, ne serait-ce que par ce qu'il amène comme féminisme dans une société très éloignée de ce type de préoccupation
Critique : Requiem pour un massacre
Requiem pour un massacre (que l'on peut aussi désigner par son magnifique titre original, le lyrique Come and See – Va et regarde, en français) est une œuvre pour le moins inconnue de par chez nous, du moins en tout cas pour les néophytes qui n'aurait pas encore plongé dans le cinéma russe et soviétique.