Critique : La Féline (Paul Schrader)
La Féline, version Schrader, est bel et bien le fruit de son temps. Tandis que la prémisse passablement grotesque des humains plus qu'attirés par le règne animal pouvait encore faire illusion dans le cadre du film noir des années 1940 et donc paraître sensiblement plus suggestive chez Jacques Tourneur, ici, elle fournit le prétexte souvent bancal pour un mélange malgré tout pas complètement dépourvu d'intérêt d'érotisme et d'ésotérisme.
L’Ecume des jours
L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblant être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.
House of Last Things
Alan, un critique de musique classique à succès, et son épouse Sarah, une femme encore secouée par un traumatisme passé, décident de quitter leur spacieuse demeure de Portland pour passer des vacances en Italie. Alan fait garder leur maison par Kelly, bientôt rejointe par son frère cadet Tim et son petit ami Jesse. Un jour, Jesse kidnappe Adam, un enfant de huit ans, dans un supermarché. Mais Adam n’est pas celui qu’il semble être. Personne n’est à sa recherche, et il semble exercer un étrange pouvoir sur les occupants de la maison.
Critique : Lumières d’été
« En France, personne ne s'intéresse à Hiroshima. » Si cette réplique, issue du premier long-métrage de fiction de Jean-Gabriel Périot, peut globalement être considérée comme juste, elle est avant tout une invitation à la révision de cette attitude blasée de la part d'un peuple, guère connu pour faire un travail de mémoire conséquent sur les sévices de son propre passé.
Critique : Le Dernier chasseur de sorcières
Le visage de Vin Diesel ne semble réellement à sa place que dans des films dont l’action se déroule dans le présent ou le futur. Le voir apparaître barbu lors du prologue médiéval de ce film-ci nous laisse en effet craindre le pire, tant l’acteur, habitué aux rôles de guerriers fantastiques ou de conducteurs endiablés, y dénote.
Critique : Thor – Le Monde des ténèbres
Thor : Le Monde des ténèbres nous entraîne dans les nouvelles aventures de Thor, le puissant Avenger, qui lutte pour sauver la Terre et les neuf mondes d’un mystérieux ennemi qui convoite l’univers tout entier… Après les films Marvel Thor et Avengers, Thor se bat pour restaurer l’ordre dans le cosmos, mais une ancienne race, sous la conduite du terrible Malekith, un être assoiffé de vengeance, revient pour répandre les ténèbres. Confronté à un ennemi que même Odin et Asgard ne peuvent contrer, Thor doit s’engager dans son aventure la plus dangereuse et la plus personnelle, au cours de laquelle il va devoir s’allier au traître Loki pour sauver non seulement son peuple et ceux qui lui sont chers, mais aussi l’univers lui-même.
Critique : The Hole 3D
The Hole 3D est un film réalisé par Joe Dante en 2009. Sorti en septembre 2010 aux USA, la date de sortie française n'a pas encore été communiquée. Il s'agit d'un film d'horreur familial et soft, fait pour divertir tous les publics et surtout faire gentiment frémir les plus petits.
Critique : Big Fish
Big Fish de Time Burton - Edward Bloom, champion toute catégorie pour raconter des histoires, se voit attirer les foudres de son fils William, lassé de ne pas connaître son père réellement...
Critique : Crimson Peak
Il n’y a pas de secret dans ce bon vieux XXIème siècle cinématographique : la sortie d’un Guillermo Del Toro est toujours attendue. Non pas au tournant, ni de pied ferme, mais avec la franche et fraîche conviction qu’il va nous embarquer dans le monde visionnaire qu’il a scrupuleusement conçu depuis ses débuts. On l’admire et c’est juste logique. Cette alchimie qu’il a su méticuleusement créer grâce à ce travail acharné et cette imagination débordante, amène le spectateur à se réjouir à chacun de ses films, à chacun de ses plans, à chacune de ses apparitions.
Critique : Avengers Endgame
La grande aventure Avengers se termine comme il se doit, c'est-à-dire à travers un tremblement du box-office mondial comme peu de films peuvent encore le provoquer et sinon avec une fidélité efficace à l'égard de l'univers des super-héros de chez Marvel. Celle-ci permet à ce dernier chapitre de la saga de divertir convenablement l'observateur détaché que nous sommes par rapport à cette sortie plus événementielle que porteuse d'une qualité filmique particulière.
Critique : Cemetery of Splendour
Où Apichatpong Weerasethakul livre un film à la beauté somptueuse, à la fois lumineux et solaire. Nous verrons en quoi Cemetery of Splendours est, au-delà de son rythme indolent captivant, un long-métrage dont il importe de souligner son aspect unique au sein d’une production cinématographique, devenue au fil des années, beaucoup trop sclérosée.
Critique Express : Le règne animal
Le fantastique est un genre qui donne une grande liberté aux réalisateurs de cinéma pour aborder des thèmes tels que le vivre ensemble ou l'écologie.