Critique : Nope

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En désormais trois films en tant que réalisateur, Jordan Peele a réussi à se forger une réputation à l'écart de ses origines artistiques de comique potache. L'humour n'est certes pas complètement absent de Get Out, Us et Nope. Mais dans le meilleur des cas, on pourrait interpréter ces histoires effrayantes comme des commentaires satiriques sur la conscience collective des Américains à un moment donné.

Critique Express : Les cinq diables

Est-ce le fait que, ayant vu "Ava", on est moins surpris par le langage cinématographique de la réalisatrice, toujours est-il que "Les cinq diables", tout en étant un film tout à fait honorable, apparait en retrait par rapport à ce premier long métrage de Léa Mysius. 

Critique Express : To kill the beast

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En réunissant dans son film la recherche d'un frère par une jeune fille et celle d'une bête maléfique par les habitants d'une bourgade, en entremêlant le réel et l'imaginaire, c'est dans le courant du "réalisme magique" si présent dans le cinéma sud-américain que la jeune réalisatrice argentine Agustina San Martin vient placer "To kill the beast", son premier long métrage.

Critique : La nuit des rois

En mélangeant faits réels et faits légendaires, tous liés à la Côte d'Ivoire, Philippe Lacôte propose une expérience sensorielle et esthétique qui maintient une grande tension chez le spectateur durant 90 minutes.

Biarritz 2020 : Chico ventana tambien quisiera tener un submarino

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Passer d'un monde à l'autre par l'intermédiaire d'une porte secrète, cela relève des dispositifs largement éprouvés du cinéma fantastique. L'exemple le plus récent en date à nous venir à l'esprit serait L'Aventure des Marguerite de Pierre Coré sorti cet été.

Biarritz 2020 : Um animal amarelo

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Même si l'on fait abstraction des difficultés sanitaires considérables qui accablent en ce moment le Brésil, ce pays majeur de l'Amérique latine traverse une crise politique et identitaire grave depuis quelques années déjà. A écouter le propos pas toujours très clair de Um animal amarelo, présenté en compétition au Festival de Biarritz, il aurait toujours été ainsi.

Revu sur OCS : Abîmes

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Petit changement de régime dans nos visionnages sur petit écran pour meubler le confinement général d'une manière à peu près cinématographique : plutôt que de courir après les films qui disparaîtront prochainement de notre nouvelle plateforme de vidéo par abonnement de prédilection, OCS, puis de vous narguer involontairement parce que ces films ne seront plus à votre disposition pour vous faire votre propre opinion à partir de la nôtre, on tentera davantage de visionner des œuvres qui nous font envie sur le moment, selon nos préférences d'une inconsistance pathologique.

Vu sur OCS : La Femme qui rétrécit

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L'homme invisible est une figure sensiblement plus répandue dans le cinéma fantastique que celle de l'homme qui rétrécit. Comme quoi, le pouvoir de se glisser un peu partout à l'insu de tout le monde réserve plus de possibilités horrifiques, comiques, voire érotiques que la disparition progressive du corps, un centimètre à la fois.

Critique : New York 1997 & Los Angeles 2013

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Parmi les collaborations cinématographiques les plus fructueuses, difficile de ne pas avoir en tête l’entente quasi-fusionnelle unissant John Carpenter et Kurt Russell et qui aura donné des films désormais étiquetées comme œuvres cultes.

Critique : Freaks (2018)

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Premier film en duo pour Adam B. Stein et Zach Lipovsky (réalisateur en solo de Leprechaun origins et Dead rising : Watchtower), le projet Freaks est le résultat d’années de frustrations pour les deux aspirants-cinéastes. Ayant pris le parti de produire, scénariser et réaliser eux-mêmes « leur » film, et leur acharnement a porté ses fruits : Freaks a en effet sillonné les festivals à travers le monde, et s’est même payé le luxe d’être récompensé par plusieurs prix. En France, le film a remporté le Prix du Jury aux Utopiales (Nantes) et carrément trois prix au PIFFF (Paris International Fantastic Film Festival) l’an dernier : l’Œil d’or long-métrage, le prix des lecteurs Mad Movies, et le prix Ciné+ Frisson. La découverte du film, qui sortira le 8 janvier en Blu-ray, DVD et VOD sous les couleurs de l’éditeur Lonesome Bear (filiale de The Jokers), nous confirme que cette excellente réputation n’était pas usurpée…

Albi 2019 : La Dernière vie de Simon

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En règle générale, nous ne faisons pas trop la distinction entre la mise en scène et le scénario dans notre appréciation d'un film, puisque nous considérons qu'ils sont censés se nourrir mutuellement. Dans le cas de La Dernière vie de Simon, présenté en ouverture du Festival d'Albi, il existe pourtant une assez grande disparité entre l'histoire et sa mise en images pour que la machine cinématographique risque parfois de s'enrayer.

Arras 2019 : L’Esprit de famille (Eric Besnard)

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On ne choisit pas sa famille. On fait tout simplement avec. Et si par hasard le destin redistribue les cartes, mieux vaut saisir l'opportunité, afin de remettre les choses à plat et repartir sur de nouvelles bases.

Derniers articles

Importance du repos et de l’heure passée 

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Le repos est vital à la routine quotidienne dans un effort pour reconduire les énergie après une journée pleine d’activités. Surtout à notre société...

Critique Express : Manas

Sur le sujet important et sensible des abus sexuels sur des adolescentes, ce premier film de fiction tout en suggestion a souvent un parfum de documentaire.

Test Blu-ray : Sauvages

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Sauvages est le deuxième long-métrage de Claude Barras : il est sorti dans les salles un peu plus de huit ans après Ma vie de Courgette, un film d’animation que l’on n’hésitera pas à qualifier d’important, et qui avait considérablement impressionné la critique et le public en 2016.

Test DVD : Fario

Exploité l’année dernière sur un petit circuit de 59 copies, Fario n’a attiré dans les salles qu’un peu plus de 25.000 curieux, mais mieux vaut découvrir ce film singulier en DVD plutôt que de ne pas le découvrir du tout. De plus, la galette éditée par Blaq Out est en tous points excellente.

Test DVD : L’Heureuse élue

L’Heureuse élue est le deuxième film de Frank Bellocq à avoir bénéficié d’une sortie dans les salles obscures, et le film est parvenu à attirer un peu plus de 511.000 spectateurs, probablement attirés par la personnalité exubérante de la chanteuse et comédienne Camille Lellouche.