Critique : Marie Heurtin
Jean-Pierre Améris fait partie de ces réalisateurs dont on parle peu mais qui, film après film, sont arrivés à créer une œuvre. Marie Heurtin est son 9ème long métrage de cinéma. Comme c'est toujours le cas chez lui, ce film a fait l'objet d'une importante recherche documentaire.
Critique : A girl at my door
A l'instar du cinéma français, le cinéma sud-coréen est un des rares à concurrencer le cinéma américain sur son propre sol. Souvent très violent, ce cinéma sait apporter également sur les écrans des films dans lesquels la réflexion est voisine de l'émotion. Premier long métrage de la jeune réalisatrice July Jung, A girl at my door, présenté à Cannes 2014 dans la sélection Un Certain Regard, fait partie de cette dernière catégorie et ce, avec beaucoup de qualités.
Critique : Vie sauvage
Vie sauvage est un film inégal qui vaut surtout par la prestation des comédiens. Il n'est pas interdit de penser qu'il aurait pu être proche de l'excellence si tout le film avait été au niveau des scènes où apparait Céline Sallette, à son début et à sa fin. Cédric Kahn et sa co-scénariste avaient bien sûr le droit de faire le choix scénaristique qui a été le leur, en escamotant la mère pendant les 3/4 du film. Il n'est pas contre pas certain que la majorité des spectateurs soit d'accord avec ce choix !
Critique : Fury
Brad Pitt commande un équipage de cinq hommes dans un tank Allié nommé Fury dans les derniers jours de la Seconde Guerre Mondiale. David Ayer (End of watch, Sabotage) va-t-il faire oublier les passagers du char de Lebanon de Samuel Maoz ou rate-t-il sa cible ?
Critique : White Bird
Réalisateur de films troublants décalés comme Mysterious Skin ou Kaboom, Gregg Araki signe l'un des films les plus classiques de sa carrière avec ce film noir autour d'une adolescente qui tarde à saisir ce que représente la disparition de sa mère.
Critique : Le Promeneur d’oiseau
Après Le Papillon, l'oiseau... Philippe Muyl filme le voyage à deux d'un vieil homme et de sa petite-fille dans une Chine verte, une odyssée pour rendre sa liberté à un volatile qui a vécu dans une cage en ville pendant 18 longues années.
Critique : Tuer un homme
Après la globalisation dans Huacho ou la maladie dans Près du feu, c’est la mort qui s’insinue cette fois dans le quotidien pour le troisième film d’Alejandro Fernandez Almendras inspiré d’un fait divers.
Critique : Bodybuilder
Le culturisme n'est pas un sujet à la mode dans le cinéma. Peu de longs-métrages en ont fait un sujet ou un cadre pour raconter une histoire. L'acteur Roschdy Zem s'y risque. Le projet était casse-gueule et improbable mais le pari est franchement réussi.
Critique : Winnipeg mon amour
Guy Maddin, réalisateur qui possède un sens unique de la mise en scène et un imaginaire qui ne ressemble à celui d'aucun autre est le narrateur de ce bel hommage à Winnipeg, sa ville de naissance et à sa mère.
Critique : Enemy
Grosse fatigue, gros cauchemar pour Adam, modeste enseignant d'université qui se découvre un double parfait, plus séducteur et plus libre, au moins en apparence. Jake Gyllenhaal trouve son/ses meilleur(s) rôle(s) dans ce récit énigmatique, ce voyage irréel dans un esprit tourmenté.
Critique : Les Combattants
Chaque année, le Festival de Cannes offre aux cinéphiles une bonne surprise (parfois même plusieurs !) : le premier long métrage d'un réalisateur ou d'une réalisatrice, on ne connaît rien concernant ses thèmes de prédilection, sa façon de travailler, on découvre. Cette année, une de ces bonnes surprises était française, et cette œuvre de Thomas Cailley a pour titre : Les Combattants. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, ce film y a raflé tous les prix !
Critique : Sils Maria
Cette année, la sélection officielle du Festival de Cannes présentait deux films se déroulant dans le milieu du cinéma :Maps To The Stars de David Cronenberg et Sils Maria d'Olivier Assayas. A la charge vulgaire et caricaturale du canadien répond un film d'une grande subtilité de la part du réalisateur français, un film remarquablement servi par deux comédiennes au sommet de leur art.