Critique : Terre battue
Dans ce premier long-métrage prometteur porté par la prestation d'Olivier Gourmet, Stéphane Demoustier filme le trajet d'un homme qui pensait avoir réussi sa vie et entraîne sa famille dans sa crise morale et sociale.
Critique : Queen and Country
1952 : 7 ans se sont écoulés depuis la fin de la 2ème guerre mondiale et, depuis 2 ans déjà, une guerre est engagée en Corée. L'ONU ayant voté une résolution autorisant une intervention militaire destinée à soutenir l'armée de la Corée du Sud, la Grande-Bretagne est de nouveau en guerre, cette fois ci à l'autre bout du monde. Bill Rohan, lui, a 18 ans, il vit chez ses parents dans une île au milieu de la Tamise et, lorsque le temps le permet, il nage dans le fleuve. La vie, toutefois, n'est pas toujours un long fleuve tranquille : voici Bill, jeune homme romantique et passionné, contraint d'aller faire son service militaire. C'est là qu'il va rencontrer Percy, jeune homme déluré et farceur, et s'en faire un ami
Critique : Infectés
Dans le cadre du cycle Contamination, le Forum des Images propose de revoir ce mercredi 17 décembre ce film d'horreur un brin nihiliste, angoissant, avec un scénario redoutablement efficace.
Test Blu-ray : Aguirre, la colère de Dieu
Peu de films ont d'avantage mérité le qualificatif de « dément » qu'Aguirre, la colère de Dieu. Abordant de front le genre « mondo » alors en vogue à l'époque, mais en prenant le soin d'y ajouter un rythme lent mêlé à un mysticisme pour le moins halluciné, Werner Herzog créait un genre à part : le « river movie », dont le principal représentant après lui serait le chef d'œuvre Apocalypse now.
Critique : L’Apollonide – souvenirs de la maison close
Dans le cadre de la troisième édition du festival du cinéma d’Arte, L’Apollonide - souvenirs d’une maison close de Bertrand Bonello a été projeté au Luminor Hôtel de Ville le dimanche 25 novembre. Une belle occasion, quelques mois après Saint Laurent (lien vers la critique), de (re)voir le cinquième long-métrage d’un réalisateur qui, manifestement, s’impose dans le cinéma français. Après la projection, Bonello a pris le micro dans la salle pour un débat avec les spectateurs.
Critique : Les Petites Fugues
Réédition le mercredi 10 décembre d'un film rare avec Michel Robin en garçon de ferme en quête de liberté sur son vélomoteur. Une ode délicate au bonheur avec un acteur bouleversant.
Critique : La French
Librement inspiré de faits réels qui ont marqué les années 70, ce film noir à l'ancienne rend efficacement hommage à une figure sortie d'un western qui a mis à mal le crime organisé sur le territoire phocéen avant de finir assassiné le 21 octobre 1981 à l'âge de 38 ans.
Critique : Charlie’s Country
Il est probable que Rolf de Heer aura réussi, en lui donnant les clés d'un film, à aider son ami David Gulpilil à sortir d'un passage difficile de son existence. Il est absolument certain que le duo réussit, avec ce film, à nous faire rire et à nous émouvoir tout en nous montrant, de façon honnête et humaniste, ce qu'est la vie d'un grand nombre d'aborigènes en Australie.
Critique : Qu’Allah bénisse la France
En 2004, le rappeur Abd Al Malik avait écrit un roman autobiographique ayant pour titre « Qu'Allah bénisse la France ». A cette époque, il n'avait pas en tête d'en faire en film. 10 ans après, Abd Al Malik a pris conscience qu'il pouvait être salutaire de porter ce livre au cinéma, le résultat escompté étant une œuvre qui prendrait la suite de La Haine, le film de Mathieu Kassovitz. Abd Al Malik avait beaucoup apprécié ce film lors de sa sortie en 1995, mais, depuis, la problématique religieuse a pris une importance dans les cités qu'elle n'avait pas à l'époque. C'est Mathieu Kassovitz qui a incité Abd Al Malik à se lancer dans la réalisation de cette adaptation.
Critique : Interstellar
La sortie d'un nouveau film de Christopher Nolan est forcement un événement. Le réalisateur de la trilogie Dark Knight et Inception est l'un des rares réalisateurs de blockbusters dont les films sont indiscutablement l'œuvre d'un auteur et non le résultat des attentes de la production.
Critique : The Immigrant
À travers le destin tragique de la polonaise Ewa, le cinéaste James Gray rend un hommage émouvant à ses grands-parents entrés en Amérique par la porte de Ellis Island.
Critique : La belle jeunesse
On compare souvent Jaime Rosales à Michael Haneke. Ce n'est pas totalement injustifié même s'il y a aussi chez lui une parenté avec Bresson et Ozu. En tout cas, film après film, il est devenu un des réalisateurs les plus importants de notre époque et son dernier film prouve, s'il en était besoin, qu'on peut exceller à la fois dans le fond et dans la forme.