Critique : While we’re young

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Cela a quelque chose de rassurant de se rendre compte que le cinéma vieillit en même temps que nous. Ni techniquement, puisque la révolution numérique est passée par là, ni socialement, car les sorties en vidéo à la demande se multiplient tandis que les entrées en salles stagnent.

critique : Umrika

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Sur un sujet important et particulièrement d'actualité, le réalisateur indien Prashant Nair signe un deuxième film décevant, placé sous le signe d'une réalisation hachée et souvent trop molle. On aurait aimé se laisser emporter par cette histoire de vision fantasmée de l' "ailleurs", de relations qui lient des fils à leur mère, de mensonges destinés à contribuer au bonheur de ceux qu'on aime. Malheureusement, on reste le plus souvent sur sa faim.

Critique : Amy d’Asif Kapadia

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Présenté en séance de minuit au Festival de Cannes 2015, Amy a rassemblé un large public composé de fans de l'artiste, mais également de curieux. Réalisé par Asif Kapadia a qui l'on doit également le documentaire très réussi, Senna, on attendait beaucoup d'un film signé par le nouveau spécialiste du biopic et centré sur l'une des stars les plus incroyables de la décennie 2000.

Critique : La Pluie de printemps

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Six ans après qu’ils se sont tournés autour comme des fauves dans La Rancune de Bernhard Wicki, Ingrid Bergman et Anthony Quinn se retrouvent pour des ébats sensiblement plus pudiques et sentimentaux. Tout n’est que souffrance intériorisée et expression timide de la frustration causée par le mariage dans ce conte digne d’un roman de gare.

Critique : La Femme au tableau

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Comment peut-on sérieusement en vouloir à Helen Mirren pour quoique ce soit ? Septuagénaire depuis quelques jours, l’actrice jouit toujours de la réputation intouchable que mérite cette grande dame du cinéma international, sublimée par une force de séduction érotique que l’on s’étonne d’associer à une femme de son âge. Pour faire bref, Helen Mirren a la classe, peu importe qu’elle s’amuse dans des productions commerciales ou qu’elle se distingue dans des rôles plein de noblesse, qui enrichissent au mieux sa filmographie déjà impressionnante.

Critique : Carnage (2ème avis)

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Ce dimanche 26 juillet 2015 à 20h50, France 2 propose de découvrir ce huis-clos verbal à la mise en scène enlevée, dirigée par un maître du cinéma qui s'approprie la pièce de Yasmina Reza qu'il a adaptée avec l'auteur. Une fois encore, il s'attache à nouveau à dépeindre la violence des rapports humains avec une ironie cinglante.

Critique : Haute sécurité

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Les films avec Sylvester Stallone ont globalement mauvaise réputation. L’image de la vedette à peu près indémodable s’y confond avec celle de ses personnages, des héros sans faille qui remportent invariablement la mise contre des méchants caricaturaux, de préférence sur un ton faussement ironique.

Critique : Arc de Triomphe

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Cette adaptation du roman de Erich Maria Remarque, qui a déjà dû sembler assez démodée lors de sa sortie après-guerre, a regagné une pertinence insoupçonnée en notre époque de flux migratoires inégalés. Malgré son décor artificiel, vrai uniquement en termes de reconstructions hollywoodiennes friandes de clichés sur Paris, elle sait par moments retranscrire ce que cela veut dire d’être un immigré clandestin dans un pays, préoccupé par des soucis plus pressants et égoïstes que l’accueil digne des hommes, des femmes et des enfants qui y cherchent refuge.

Critique : Les Secrets des autres

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Le réalisateur Patrick Wang œuvre dans la marge. D’un point de vue thématique et commercial, avec son premier film In the family sorti en France en novembre dernier, une fresque intimiste de trois heures sur un veuf gay qui se bat pour la garde de son fils. Et du côté formel, grâce à son deuxième film, au sujet plus universel et accessible, qui explore pourtant les différentes facettes de la souffrance dans une famille ordinaire avec un goût prononcé pour l’expérience narrative.

Critique : La Randonnée (Walkabout)

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D'origine anglaise, Nicolas Roeg a débuté sa carrière en tant que chef-opérateur chez David Lean (Lawrence d'Arabie, Docteur Jivago, excusez du peu) ou François Truffaut (Fahrenheit 51), période durant laquelle des velléités de mise en scène commencent à le titiller. Quelques années plus tard, son souhait sera exaucé lorsqu'il co-réalisera (avec Donald Cammel) un premier long-métrage, très étrange, Performance, dont les premier rôles étaient tenus par Mick Jagger et Anita Pallenberg

Critique : Le Labyrinthe du silence

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Ces dernières années, les longs métrages allemands qui ont franchi le Rhin étaient essentiellement des films historiques, les événements historiques du XXe siècle étant une source d'inspiration presque inépuisable pour les cinéastes tant ils ont imprégné le peuple allemand.

Critique : Bends

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Avec Bends, La réalisatrice de Hong-Kong Flora Lau propose un film qui fait penser à ce qu'on ressent parfois lorsqu'on se rend au restaurant : un menu prometteur, un cadre magnifique, beaucoup de beauté dans les assiettes, mais, au bout du compte, la déception d'un repas un peu fade, quelques crans en dessous des promesses du menu.

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Test Blu-ray : Mes meilleures amies

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Le scénario de Mes meilleures amies est signé Kristen Wiig, qui l’a développé avec l’aide de sa complice Annie Mumolo, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le film porte véritablement leur marque, en apportant une perspective féminine à un scénario lorgnant tout doucement sur Very Bad Trip.

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Un film très réussi dans lequel on a parfaitement le droit de passer du rire aux larmes et vice-versa

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Deadpool & Wolverine

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34ème film du MCU, 4ème de la “Phase 5”, Deadpool & Wolverine s’ingénie donc à introduire au cœur de l’univers cinématographique Marvel les deux personnages, qui appartenaient jusque-là à la série de films X-Men du studio 20th Century Fox.

Critique Express : Rabia

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Le traitement quasi hollywoodien du sujet arrive très vite à ôter toute crédibilité à ce que l'on voit.

Test Blu-ray : Sans Sarah rien ne va

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Sorti sur les écrans du monde entier en 2008, Sans Sarah rien ne va jouait la carte de la rom-com excentrique jouant essentiellement sur la notion de « perte ». Il s'agissait d'une vitrine pour le scénariste / acteur Jason Segel.