The Fall
Ce projet de Tarsem, à qui l'on doit The Cell avec Jennifer Lopez, a bien failli ne jamais voir le jour. Soutenu par de grands noms du cinéma tels que David Fincher (fight club, the social network) ou Spike Jonze (dans la peau de John Malkovitch) le film a réussi à aboutir au bout de quatre années de travail acharné, mais n'a jamais bénéficié de la reconnaissance qu'il mérite.
The Lady
Luc Besson revient, avec The Lady, dans un film engagé. D'ailleurs, l'actrice qui interprète Aung San Suu Kyi a elle-même été placée sur liste noire et ne peut plus aller en Birmanie, signe que le film dérange … Mais quant est-il du film ? Alors réussi ou pas ?
Critique Express : Vous ne désirez que moi
Claire Simon a choisi de porter à l'écran l'entretien que Yann Andréa, compagnon de Marguerite Duras, a eu début, sur 2 jours, en octobre 1982, à sa demande, avec la journaliste et femme de lettres Michèle Manceaux.
World’s Greatest Dad
Robin Williams est bouleversant dans ce deuxième long-métrage en tant que réalisateur de Bobcat Goldthwait, tourné avant God Bless America et où il dépeignait déjà une Amérique obsédée par l'apparence.
Un beau dimanche
Baptiste est un solitaire. Instituteur dans le sud de la France, il ne reste jamais plus d’un trimestre dans le même poste. A la veille d’un week-end, il hérite malgré lui de Mathias, un de ses élèves, oublié à la sortie de l’école par un père négligent. Mathias emmène Baptiste jusqu’à sa mère, Sandra. C’est une belle femme, qui après pas mal d’aventures, travaille sur une plage près de Montpellier. En une journée un charme opère entre eux trois, comme l’ébauche d’une famille pour ceux qui n’en ont pas. Ça ne dure pas. Sandra doit de l’argent, on la menace, elle doit se résoudre à un nouveau départ, une nouvelle fuite. Pour aider Sandra, Baptiste va devoir revenir aux origines de sa vie, à ce qu’il y a en lui de plus douloureux, de plus secret.
Critique : Ce qui nous lie (deuxième avis)
Malgré l'excellente prestation des interprètes de "Ce qui nous lie", on ressort de la projection avec l'impression mi-figue, mi-...raisin d'un film qu'on aurait souhaité aimer davantage.
Revu sur MUBI : Mister Lonely
Après quatre semaines de confinement, tout le monde se sent un peu comme Monsieur ou Madame Solitude, n'est-ce pas ? Pour vous remonter tant soit peu le moral, on vous conseille ce magnifique conte doux-amer, encore disponible pendant une semaine sur la plateforme par abonnement MUBI.
Critique Express : Banel & Adama
Ramata-Toulaye Sy souhaitait réaliser un film au caractère universel tout en le plaçant résolument dans la région d'origine de ses parents, et souhaitait aussi montrer de façon détournée la catastrophe climatique qui s'abat sur le continent africain. Malgré un fin un peu trop sibylline, le contrat est rempli !
La Chasse
Alors qu’il est en instance de divorce, Lucas travaille dans un jardin d’enfant et tente de récupérer la garde de son fils. Régulièrement, il part chasser avec ses amis que l’on imagine fidèles. Mais Lucas va se voir accuser d’abus sexuels sur la fille de son meilleur ami, et la situation ne tardera pas à dégénérer…
Critique : Ixcanul
Pour son premier long métrage, Jayro Bustamante, lui-même métis, a choisi de s'intéresser et de nous intéresser à une communauté maya dont la plupart des membres ne parlent pas l'espagnol et vivent dans des conditions difficiles au pied d'un volcan qui ne demande qu'à se réveiller. Un réalisateur prometteur dont on retient surtout la sincérité et la façon d'obtenir le meilleur de comédiens amateurs.
Critique : Les Femmes du Bus 678
Fayza (rôle tenu par Bushra Rozza, chanteuse très populaire et vraie star dans son pays) est une trentenaire voilée mère de deux jeunes enfants qui doit prendre le bus pour aller travailler (emploi de clerc aux écritures, salaire minuscule, souvent amputé qui plus est arbitrairement par un petit chef au titre d’un rendement prétendument insuffisant). Seba, « en cheveux », à peu près le même âge, vit séparée de son mari médecin depuis un drame personnel - elle est issue de la haute bourgeoisie et tient une boutique d’artisanat d’art par agrément plus que pour en tirer un vrai revenu. Quant à Nelly, sans voile non plus, elle n’a que 22 ans et habite chez ses parents plutôt aisés ; en attendant d’épouser Omar, elle travaille dans un « call-center » où ses « prospects » pratiquent volontiers une lourde drague à distance, et partage avec son fiancé la passion du stand-up. Ces trois-là n’avaient a priori aucune raison de se rencontrer et de se lier – sauf qu’elles ont toutes été agressées sexuellement, et que leurs destins vont se conjuguer autour de cette épreuve commune. C’est la victime « ordinaire », à chaque fois qu’elle ne peut éviter de prendre le bus (le taxi qui la met hors d’atteinte est rarement dans ses moyens), Fayza, qui va à sa façon (et violemment) faire la première bouger les choses.
Critique : La beauté du monde
Malgré un manque de moyens évident, Cheyenne Carron parvient à nous intéresser à un sujet grave et très peu souvent traité : le retour de mission très difficile, et pour lui, et pour sa famille, d'un militaire qui a vécu des moments particulièrement tragiques en voyant mourir à ses côtés plusieurs de ses camarades de combat.