Critique : Trainspotting
Voilà que Trainspotting est sur le point de fêter ses vingt ans. Alors qu'un second volet pourrait être tourné en 2016, on a voulu se replonger dans le film qui a fait découvrir Ewan McGregor sur la scène internationale. Au risque de tomber dans la déception d'un second visionnage, un peu comme quand on regarde de nouveau American History X avec quelques années de plus, on a tenté l'expérience. Retour sur un film qui a marqué les années 90.
Critique : Dogman
"Dogman" vient positivement enrichir la filmographie de Matteo Garrone et prouver, une fois de plus, la qualité d'un cinéma italien, trop souvent mésestimé, voire carrément rejeté.
Critique : Snow Therapy
Dans la mesure où le film est suédois et son sujet le couple, on ne peut s'empêcher d'y voir, toutes proportions gardées, la version 2.0 d'un film qu'aurait pu réaliser Ingmar Bergman. Il est d'autant plus dommage que ce film dont le sujet est donc à la fois très intéressant et très actuel soit entaché par un certain nombre de longueurs inutiles.
Le grand cahier
Le Grand Cahier est tout sauf un mauvais film. Beaucoup de spectateurs le trouveront même excellent. Par contre, celles et ceux qui ont besoin de ressentir un minimum d'empathie avec ne serait-ce que quelques personnages d'un film pour réussir à l'apprécier auront l'impression de se heurter à une porte close leur interdisant d'entrer dans le film.
Critique : A l’heure des souvenirs
Ritesh Batra a l'art de mettre en lumière ce qu'il y a au plus profond chez ses personnages et de les rendre attachants sans pour autant verser dans la mièvrerie.
Critique Express : Rodeo
Mises à part les scènes de virtuosité motocycliste, "Rodeo" n'est qu'un film de plus sur des jeunes des banlieues, sur leur désœuvrement, sur les "loisirs" virils de ces bandes et sur leurs trafics plus ou moins lucratifs.
Sleeping Beauty
Sleeping Beauty est le premier film de Julia Leigh, avec Emily Browning, la pulpeuse star de Sucker Punch qui revient ici plus naturelle et sans ses cheveux péroxydés de Bay Doll mais en étant toujours l'objet de tous les fantasmes masculins...
Critique : Cinéma Paradiso
Viva il cinema ! En art de la représentation par excellence, le cinéma s’emploie depuis toujours à se célébrer lui-même, dans un éternel retour sur soi narcissique. Ce penchant nombriliste a produit pourtant certains des plus beaux films qui soient.
Critique : Cinquante Nuances de Grey
L'adaptation du bestseller d'E. L. James, Cinquante Nuances de Grey, débarque enfin sur le grand écran après des mois d'attente. Une communication savamment orchestrée par la production à coup de pseudo fuites des plateaux de tournages, d'images volées ou encore de musique du film divulguées au compte goutte.
La Roche-sur-Yon 2020 : I Carry You With Me
L'immigration et l'homosexualité sont deux sujets à être rarement associés au cinéma. Idem pour la fiction et le documentaire, des genres qui ne font pas nécessairement bon ménage. La réalisatrice américaine Heidi Ewing réussit cependant à mélanger tout cela, sans en faire pour autant un amalgame irregardable.
Berlinale 2016 : Indignation
James Schamus est un acteur de l’industrie du cinéma qui mérite toute notre admiration. Peu importe que ce soit dans sa fonction de producteur, de scénariste, de distributeur ou ponctuellement de président du jury du Festival de Berlin, ses choix artistiques et commerciaux témoignent d’une sensibilité et d’une culture générale exemplaires.
Des vents contraires
A l’instar de Mélanie Laurent ou de Matthieu Kassovitz, Jalil Lespert décide une fois n’est pas coutume de passer derrière la caméra pour réaliser Des vents contraires dont il est également le scénariste.