Critique : Félicité
"Félicité" est un film puissant et attachant qui montre qu'en Afrique comme partout dans le monde, la femme représente l'avenir de l'homme.
Critique : Fatima
Placé au départ dans une position difficile, Marco Pontecorvo évite les dérapages, la bondieuserie d'un côté, l'œuvre sacrilège de l'autre. Par contre, il n'arrive pas à éviter le pathos dans un certain nombre de scènes et, surtout, il fait perdre beaucoup de crédit au film en utilisant l'anglais plutôt que le portugais.
Critique : Attaque à Mumbai
Un film plein de suspense, très bien monté, très bien interprété, un film qui a su éviter de sombrer dans le racolage alors que le sujet pouvait laisser craindre le pire.
Critique Express : Oranges sanguines
"Oranges sanguines" vient compléter "La fracture" pour montrer les fractures qui règnent dans notre pays, pour stigmatiser l'état de décomposition morale de notre société.
Critique : Cartel
La vie à Juarez au Mexique n'est pas de tout repos, avec un taux élevé de meurtres et de disparitions non résolues, près de 3000 par an. Reiner, gérant de boîte de nuit et trafiquant de drogue à ses heures, son avocat, qui veut offrir le plus beau des diamants à sa compagne et Westray, intermédiaire douteux, vont sous-estimer la portée de cette information. Lorsqu'un chargement important de cocaïne est détourné, ils vont devoir affronter cette réalité de bien trop près.
L’Aigle de la Neuvième Légion
L'Aigle de la Neuvième Légion est une adaptation d'un roman du même nom paru en 2003. Il s'agit d'un péplum réalisé par le talentueux Kevin Macdonald, un documentariste reconverti au cinéma à qui l'on doit déjà 2 films : Le Dernier roi d'Écosse et Jeux de pouvoir. Mais L'Aigle de la Neuvième Légion se veut être un péplum intelligent où le spectateur se diverti tout en réfléchissant, alors pari gagné ?
Critique Express : Rien à perdre
Ce premier long métrage de fiction est une belle réussite cinématographique, avec de bonnes idées de mise en scène et un ensemble de comédiens et de comédiennes très convaincant.
Critique : Suite française
Pendant l’Occupation, chaque Français était au moins dans l’âme un résistant. Ce mythe patriotique est toujours présent dans la conscience collective, principalement parce qu’il est plus valorisant de se situer parmi les vainqueurs héroïques que de devoir admettre que les collaborateurs ne manquaient pas pour faciliter la tâche de l’occupant. Côté cinéma, cette partie de la représentation historique nous paraît particulièrement dépassée par rapport aux efforts fournis dans d’autres domaines, notamment littéraires. Car parmi les films qui nous viennent immédiatement à l’esprit pour évoquer cette période sombre de l’Histoire française, L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville et Monsieur Batignole de Gérard Jugnot colportent – toutes proportions de qualité cinématographique gardées – à peu de choses près la même image d’Epinal des citoyens courageux, qui s’insurgeaient clandestinement et avec plus ou moins de violence contre l’administration de l’ennemi allemand. Pendant la première heure, cette coproduction européenne dresse un portrait sensiblement moins complaisant de la campagne française par temps de guerre, avant de rentrer in extremis dans le rang de l’épopée idéalisée aux valeurs héroïques tout de suite moins intéressantes.
Critique : Dark river
"Dark river" permet de continuer à placer Clio Barnard parmi les espoirs du cinéma britannique
Les Vieux chats
La dérive d’une octogénaire confrontée à une
fille
abusive, dans le huis clos d’un appartement bourgeois, à Santiago du Chili.
Critique : Kung-fu master
Depuis que nous sommes tombés sous le charme des documentaires d’Agnès Varda, plus enthousiasmants les uns que les autres, la réalisatrice bénéficie chez nous d’un état de grâce illimité. Difficile en effet d’en vouloir pour quelque raison que ce soit à une cinéaste, qui a passé sa vie d’artiste de premier plan à promouvoir une forme de cinéma aussi engagée qu’abordable.
Critique : The Master
Freddie, un vétéran, revient en Californie après s’être battu dans le Pacifique. Alcoolique, il distille sa propre gnôle et contient difficilement la violence qu’il a en lui… Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd – « le Maître », charismatique meneur d’un mouvement nommé la Cause, il tombe rapidement sous sa coupe...