Margin Call
Wall Street, automne 2008, au siège social d’une banque d’investissement aux airs de « Lehman Brothers ». Tout commence par un remerciement massif de 80 % des personnels de l’étage où se situe la salle des marchés, son chef, Eric Dale (Stanley Tucci), la cinquantaine, et 20 ans de maison, en tête. Reconduit fermement vers la sortie par un vigile, son carton d’objets personnels constitué à la hâte sous le bras, il a le temps de remettre à un de ses jeunes subordonnés, Peter Sullivan (Zachary Quinto), une clef USB dont le contenu va se révéler explosif.
Harvey Milk
Harvey Milk est un drame réalisé par Gus Van Sant en 2008. Il raconte l'histoire du premier homme politique homosexuel aux USA. Il s'agit d'un retour au film grand public pour Gus Van Sant après 3 longs métrages intimistes sur l'adolescence : Gerry Elephant, Last Days et Paranoid Park.
Critique : Amour 65
Après Le Quartier du corbeau qui mettait en scène la figure enflammée d'un ouvrier-écrivain, Bo Widerberg campe pour son quatrième film un autre double de lui-même, Keve, metteur en scène. Avec Amour 65, Widerberg, en héritier de la Nouvelle Vague, voulait donner l'impression d'un « pique-nique artistique improvisé », de telle sorte qu'il fit improviser certains des dialogues, ne faisant parvenir les autres à ses comédiens qu'au dernier moment avant le tournage. Le tout aboutit à un film déroutant voire labyrinthique, auquel on reprocha l'absence de scénario. Le cheminement imprévisible et sinueux d'Amour 65 n'y est cependant que la forme qui exprime une certaine idée de la liberté au cinéma.
La Roche-sur-Yon 2019 : Psychobitch
Pour paraphraser le bref discours de présentation que la directrice artistique adjointe du Festival de La Roche-sur-Yon a tenu avant la projection de Psychobitch, il y a des films qu'on aurait aimé voir quand on était encore plus jeune et donc pile-poil dans la tranche d'âge du public ciblé.
Critique : Bodybuilder
Le culturisme n'est pas un sujet à la mode dans le cinéma. Peu de longs-métrages en ont fait un sujet ou un cadre pour raconter une histoire. L'acteur Roschdy Zem s'y risque. Le projet était casse-gueule et improbable mais le pari est franchement réussi.
Critique : Oh Lucy !
Il paraît que le 20 janvier est la journée mondiale des câlins. Cette information a priori nullement essentielle, glanée au cours des bavardages insipides dans lesquels les animateurs de radio excellent le matin, a cependant toute son importance dans le contexte de cette comédie douce-amère, présentée à la Semaine de la Critique cannoise l'année dernière.
Critique Express : Un beau matin
Ce nouveau film d'une réalisatrice qui prend une place de plus en plus importante dans le cinéma français faisait partie des meilleurs films présentés en mai dernier durant le Festival de Cannes où il apparaissait dans la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs.
Critique : Les engagés
Bien documenté, bien mis en scène, bien photographié, bien interprété, "Les engagés", premier film de l'écrivaine Emilie Frèche, est à la fois passionnant et instructif.
Revu sur OCS : Des vents contraires
Un an à peine après le fiasco commercial de Le Dindon, on ne sait pas vraiment quelle direction la carrière de Jalil Lespert en tant que réalisateur va prendre. Dans l'actualité en ce moment pour des raisons extra-professionnelles – merci les indiscrétions de Laeticia Hallyday ! – , Lespert dispose pourtant d'une filmographie derrière la caméra des plus solides.
Critique Express : Oranges sanguines
"Oranges sanguines" vient compléter "La fracture" pour montrer les fractures qui règnent dans notre pays, pour stigmatiser l'état de décomposition morale de notre société.
Critique : Au revoir là-haut
Quelques années après 9 mois ferme, Albert Dupontel revient derrière la caméra pour Au revoir là-haut, adaptation d’un roman de Pierre Lemaître. Via un sujet plutôt dramatique, le cinéaste signe une œuvre personnelle et techniquement irréprochable.
Critique : Two lovers
Notre tour partiel de la filmographie de James Gray, rendu possible grâce à la programmation toujours aussi variée du cinéma Grand Action à Paris, se termine sur une réévaluation à la hausse du quatrième film du réalisateur. Two lovers se distingue en effet par le déroulement naturel et nullement forcé de son intrigue, une qualité dont ne jouissent pas forcément des histoires aussi lourdes de sens que celles des films récemment chroniqués sur notre site.