Critique : Les Olympiades
Jacques Audiard propose une étude intéressante sur la façon dont les nouveaux moyens de communication ont modifié les rapports intimes entre les êtres, qu'ils soient réellement de type amoureux ou pas.
Critique : Compartiment N°6
On sent bien que le réalisateur a cherché à nous montrer l'influence que la rencontre avec un inconnu peut avoir sur la perception qu'on a de soi-même mais, franchement, si le résultat est plutôt sympathique, il est surtout poussif et passablement ennuyeux.
Critique : La fracture
Avec "La fracture", les spectateurs ne peuvent que se réjouir en retrouvant dans un seul et même film intelligence, profondeur, émotion, prestation d'acteurs et d'actrices et formidable drôlerie.
Critique : Storia di vacanze
Avec sa voix off légèrement manipulatrice et ironique, le second long métrage des frères D’Innocenzo débute sous des auspices laissant croire au retour de la comédie féroce à l’italienne.
Critique : First Cow
Kelly Reichardt poursuit avec bonheur sa déclinaison de l'amitié, cet attachement entre des personnes ne faisant pas partie de la même famille et qu'on retrouve dans tous ses films. S'y ajoutent sa vision personnelle de la conquête de l'ouest et une réflexion sur l'esprit d'entreprise et l'appât du gain, avec les dérives que cela peut entrainer.
Critique : Julie (en 12 chapitres)
Des chapitres irritants, d'autres émouvants et une comédienne qui se montre à son avantage dans les 12 chapitres.
Critique : Gaza mon amour
Même si elle manque un peu de rythme, cette comédie romantique douce-amère, très bien servie par un couple d'interprètes remarquables, se voit avec plaisir et nous en apprend beaucoup sur la vie à Gaza.
Critique : Fatima
Placé au départ dans une position difficile, Marco Pontecorvo évite les dérapages, la bondieuserie d'un côté, l'œuvre sacrilège de l'autre. Par contre, il n'arrive pas à éviter le pathos dans un certain nombre de scènes et, surtout, il fait perdre beaucoup de crédit au film en utilisant l'anglais plutôt que le portugais.
Critique : Eugénie Grandet
Marc Dugain nous offre indubitablement une des meilleures adaptations cinématographiques de l'œuvre de Balzac.
Critique : La voix d’Aida
Le cinéma fait ce qu'il peut pour s'opposer à la folie des hommes, mais son pouvoir est limité. Il n'empêche, ne serait-ce que d'un point de vue civique et historique, il faut voir "La voix d'Aida". En plus, c'est passionnant !
Critique : Blue bayou
"Blue Bayou" a le mérite incontestable de nous intéresser au sujet douloureux des enfants coréens adoptés par des américains et renvoyés à l'âge adulte dans leur pays d'origine tout en nous amenant à réfléchir sur les différentes formes que peut prendre l'appartenance à un pays ainsi que sur les différentes formes que peuvent prendre les liens familiaux.
Critique : Winona
Dans "Winona", il y a de l'action, mais elle est psychologique et on ne souffre pas du tout, lorsque apparait le générique de fin, de rester face à certaines questions qui n'ont pas reçu de réponse.