Vu sur MUBI : Light Sleeper
Ce n'est pas qu'à Paris que les poubelles s'entassent le long des rues, à cause d'une grève des éboueurs. Le même désagrément urbain avait fourni l'arrière-plan de ce drame passablement poisseux à New York au début des années 1990. Toujours autant intéressé à sonder le côté crasseux de la culture américaine, Paul Schrader demeure fidèle à ses thèmes de prédilection dans Light Sleeper.
Critique : Le bleu du caftan
Après "Adam", "Le bleu du caftan" prouve à nouveau le grand talent de Maryam Touzani, une réalisatrice experte dans l'art de l'utilisation des non-dits, une réalisatrice qui sait générer une émotion exempte de tout pathos, exempte de toute lourdeur.
Critique : Dalva (Deuxième avis)
Une certitude se dégage de Dalva : une grande réalisatrice, Emmanuelle Nicot, est à l'aube d'une grande carrière.
Critique Express : Je m’abandonne à toi
On peut ne pas partager la foi de la réalisatrice et de son personnage principal, on peut ne pas partager l'admiration sans faille que Cheyenne Carron porte à l'armée en général et à la Légion étrangère en particulier et se montrer quand même sensible à la force tranquille du padre Paul, même si on a souvent la sensation qu'elle trouve sa naissance dans une certaine naïveté.
Critique Express : Houria
Les défauts de réalisation observés dans "Papicha" sont toujours, malheureusement, également présents dans "Houria", voire même amplifiés : presque tout est forcé, les scènes de joie, particulièrement exubérantes, apparaissent comme étant totalement factices, les plans sont trop souvent exagérément dilatés et, au final, le film dégage surtout de l'ennui et, pas du tout, l'émotion qu'on pouvait espérer.
Critique express : Un varón
la réalisation n'a qu'à de rares moments les qualités de mise en scène et d'interprétation suffisantes pour que ce film présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes en mai dernier, film remarquable par son sujet, le soit aussi en tant qu'œuvre cinématographique.
Critique : Tengo sueños eléctricos
C'est un premier long métrage très prometteur que nous propose Valentina Maurel.
Critique : Music (Deuxième avis)
Si vous commencez à ne plus trouver votre compte dans le cinéma qui nous est proposé de nos jours, si vous avez tendance à le trouver trop souvent formaté, "Music", indéniablement, est fait pour vous.
Critique : La syndicaliste
"La syndicaliste" n'est pas un film "inspiré d'une histoire vraie", c'est un film qui donne sa version d'une histoire qui s'est vraiment passée il y a une dizaine d'années et ses protagonistes, Maureen Kearney, Anne Lauvergeon, Luc Oursel, Arnaud Montebourg, Henri Proglio, François Hollande apparaissent ou sont évoqués nommément.
Berlinale 2023 : Almamula
L'homosexualité et la religion ne font pratiquement jamais bon ménage. Entre la chair et l'esprit, le profane et le sacré, il y a un gouffre que peu d'hommes et de femmes osent franchir. Cette nature irréconciliable est mise de façon astucieuse au cœur de Almamula, présenté dans la section Generation 14plus et hélas déjà notre dernier film en cette 73ème Festival de Berlin.
Berlinale 2023 : Music (Angela Schanelec)
Qui aurait cru qu'au cours de notre couverture de la 73ème édition du Festival de Berlin, nous allions découvrir le film le plus envoûtant et ouvert à l'interprétation du côté de la compétition ?! En effet, Music est tellement abstrait que nous n'en avons pas du tout déduit ce que le synopsis officiel a voulu transmettre.
Berlinale 2023 : Le Grand chariot
Tout comme Margarethe von Trotta, le réalisateur français Philippe Garrel a une carrière respectable derrière lui. Au cours d'une bonne vingtaine de longs-métrages, il s'est lui aussi forgé un style, reconnaissable par les connaisseurs, boudé avec plus ou moins de véhémence par le grand public. Car pour Garrel, le cinéma est avant tout une affaire de famille.