Critique Express : Les miens
Ce film, qui mélange drame et comédie, parfois drôle, parfois émouvant, était en compétition lors de la dernière Mostra de Venise, il y a 2 mois 1/2.
Intégrale Claude Berri #17 : Une femme de ménage (2002)
Une femme de ménage n’est pas un film imaginé par Claude Berri mais l’adaptation d’un roman signé Christian Olster. Mais contre toute attente, le film, qui développe une intrigue sentimentale assez touchante sur un sujet aussi modeste que sensible permet au cinéaste de livrer au spectateur un de ses plus jolis films, prolongeant par bien des aspects des thématiques déjà abordées dans son cinéma durant les années précédentes…
Les Ensorcelés
Quand Hollywood raconte Hollywood et que cela donne Les ensorcelés (The Bad and the Beautiful), on se plonge avec délices dans ce cinéma des années 50.
Critique : Les Nuits d’été
Si être homosexuel n’a jamais été facile, en dépit d’une récente poussée de tolérance dans certains pays occidentaux, obtenue au bout de longues années de lutte, être un travesti signifie de faire partie d’une minorité au sein d’une autre minorité, tout en étant la cible de railleries de tous bords. Cette envie de faire siens les attributs extérieurs féminins tout en restant un homme renvoie à une iconographie du mépris et de l’exclusion, dont la figure de proue cinématographique reste hélas jusqu’à ce jour La Cage aux folles. Le premier film de Mario Fanfani a le bon goût de ne pas du tout s’engager sur cette voie d’une discrimination plus ou moins larvée. Il va même plus loin en esquissant délicatement une sorte d’état des lieux et des mœurs dans la France profonde de la fin des années ’50, où la guerre d’Algérie préoccupait l’opinion publique au point de mal la préparer au choc moral de ’68.
Test DVD : Léviathan
Le Leviathan, C'est le nom d'un monstre qu'on retrouve aussi bien dans la mythologie phénicienne que dans la Bible, un monstre qui représente le cataclysme immense susceptible d'anéantir un monde qui a perdu ses valeurs. Il est probable que le réalisateur russe Andreï Zviaguintsev a utilisé ce nom comme titre de son film en référence à l'œuvre homonyme du philosophe Thomas Hobbes dans laquelle c'est l'état qui est assimilé à ce monstre.
Critique : Memoria
Quel que soit le jugement que vous portiez jusqu'à présent sur les films de ce réalisateur thaïlandais, vous pouvez prendre le risque de vous frotter à "Memoria" : le jeu en vaut la chandelle.
Critique : Colonia
Après un générique qui résume la situation politique- sans toutefois insister sur le rôle des États-Unis dans l'instauration de la dictature ... - nous assistons aux retrouvailles entre Daniel, photographe allemand engagé politiquement, et Lena, hôtesse de l'air qui le rejoint pour quelques jours. Suivent quelques scènes sans grande inventivité - où les chiliens semblent plus à l'aise avec l'anglais qu'avec l'espagnol - et l'arrestation de Daniel, suite à laquelle on entre dans le vif du sujet : la Colonia Dignidad.
Les Arcs 2017 : The Charmer
Le thème à la mode des réfugiés, presque encore plus présent sur le grand écran que dans les actualités télévisées, est traité sous un angle passablement original dans ce premier film danois, présenté en compétition au Festival des Arcs. Il y est certes question de la précarité étouffante, virant parfois au misérabilisme, qui pèse sur le quotidien de ces hommes et de ces femmes, qui tentent par tous les moyens d'atteindre la terre promise européenne et d'y rester.
Critique : Jusqu’à la garde
Un film d'une force exceptionnelle, un film qui coupe le souffle, qu'on reçoit comme un coup de poing.
Le Chaperon Rouge
Le Chaperon Rouge est un long-métrage de Catherine Hardwicke, également à l'origine de Twilight, sorti en avril 2011 au cinéma. La réalisatrice nous propose ici une adaptation du conte de Perrault Le Petit Chaperon Rouge (sans blague) en y apportant sa propre patte, un style que l'on reconnaît immédiatement.
Critique : United States of Love
Loin des regards du grand public, le cinéma polonais se porte plutôt bien ces derniers temps. Avant le film testament de Andrzej Wajda, passé au Festival de Toronto et distribué en France il y a un mois, et la nouvelle œuvre de Agnieszka Holland, qui a été récompensée en février dernier au Festival de Berlin par un prix assez étonnant pour son innovation formelle, United States of Love avait déjà conquis le jury de la Berlinale en 2016, ayant remporté alors le prix du Meilleur scénario.
Critique : Or noir
Banderas fait boire à Rahim Tahar l’eau rance d’Arabie en l’envoyant jouer les prophètes dans son pays. Las, Annaud s’enlise, nous ennuie avec son histoire de méchant pétrole qui va semer la zizanie chez les peuples du désert. Tout ça part en eau de bédouin et on a vraiment le droit, face à un menu aussi pauvre, de se priver de désert. Sauve qui peut !