Critique Express : Le ravissement
Dans ce premier long métrage particulièrement réussi la réalisatrice a su parfaitement réunir une approche quasi documentaire pour tout ce qui concerne le travail d'une sage-femme et une histoire fictionnelle filmée en décors naturels, l'ensemble bénéficiant d'un montage très précis excluant toute longueur inutile.
Critique : The End
Moins d'un an après la présentation de Valley of love au Festival de Cannes, Guillaume Nicloux revient pour un film avec Gérard Depardieu dans le rôle principal. Une forêt française remplace la Vallée de la mort, Depardieu troque sa chemise et son short pour des habits de chasseur, que Samy Naceri (et son clip «seconde chance») ne renierait pas mais le cas de The End est un peu particulier.
Critique : Mariana (Los Perros)
Alors qu'elle disposait d'un sujet en or, Marcela Said ne réussit pas vraiment à confirmer les espérances qu'avait fait naître "L'été des poissons volants", son beau premier long métrage de fiction. La faute, pour beaucoup, à Antonia Zegers, interprète peu convaincante du rôle principal et que la caméra ne quitte presque jamais.
Rabbit Hole
Rabbit Hole est le 5ème long-métrage de John Cameron Mitchell sorti en avril 2011. Le réalisateur signe un scénario étonnant par rapport à ses œuvres précédentes plutôt déjantées et axées sur la sexualité. Mais Rabbit Hole est-il pour autant voué à l' échec ?
Un Héros
Vitorio est Le Héros du réalisateur angolais Zézé Gamboa. Mais quel héros ? Un héros de tragédie : non. Un héros de BD : non. Un héros balzacien : non. Un super héros : oui.
Les Enfants de Belle Ville
Akbar est jeune, il vient d’avoir 18 ans, mais Akbar est condamné à mort. Alors qu’il attend son exécution dans une prison de Téhéran, son meilleur ami et sa sœur vont tenter d’obtenir le pardon du père de sa victime, seul moyen pour lui d’échapper à son destin.
Critique : Fremont
Dans un film qui parle des difficultés d'intégration d'une jeune afghane immigrée aux Etats-Unis, Babak Jalali fait preuve d'un humour très fin qui excelle à apporter de la légèreté à des situations délicates.
On the ice
Ce premier film inuit réussit le subtil mélange du polar et du film social en fusionnant une histoire très classique de meurtre et un décor de banquise où le blanc n’a rien de paradisiaque. Joli coup !
Critique Express : 20 000 espèces d’abeilles
A l'issue de ce film, on ne peut s'empêcher de se demander pourquoi Estibaliz Urresola Solaguren, la réalisatrice, a attendu que se soient écoulées 95 minutes pour aborder "pour de bon" ce qui semble pourtant être le véritable sujet du film, l'histoire d'une petite fille de 8 ans née dans le corps d'un garçon.
Critique : Los Salvajes
Quelque part en Argentine, cinq adolescents s’évadent d’un centre de détention pour mineurs. Déterminés à fuir même si la destination est incertaine, ils commencent une longue marche à travers la pampa. Ils tuent et pillent les rares personnes qu’ils rencontrent sur leur route, chassent pour se nourrir, se droguent pour s’oublier. Ils s’enfoncent dans un paysage de plus en plus hostile et accidenté et finissent par se perdre. Le groupe se disloque, et chacun devient une menace pour l’autre. La sauvagerie, jusqu’alors apanage des bêtes chassées, les contamine petit à petit...
Critique : Lune de miel
"Lune de miel" apporte une nouvelle preuve de la qualité du cinéma roumain.
Critique : La Voie royale
Les Français et leurs grandes écoles, c'est une obsession empreinte d'ambiguïté dont le cinéma se fait régulièrement l'écho. Dans la plupart des cas, le combat à armes inégales entre l'élève aux aspirations et aux valeurs encore intactes et le rouleau compresseur de l'institution éducative se solde par l'échec cuisant du premier. Pendant longtemps, on pourrait croire que La Voie royale emprunte ce chemin tracé d'avance.