Albi 2021 : Illusions perdues
Petite séance de rattrapage pour nous au Festival d'Albi, qui s'attache autant à présenter le meilleur du cinéma francophone en avant-première qu'à donner l'opportunité à son public nombreux de combler ses lacunes en termes de films récemment distribués.
Ce que le jour doit à la nuit
Algérie, années 1930. Younes a 9 ans lorsqu'il est confié à son oncle pharmacien à Oran. Rebaptisé Jonas, il grandit parmi les jeunes de Rio Salado dont il devient l'ami. Dans la bande, il y a Émilie, la fille dont tous sont amoureux. Entre Jonas et elle naîtra une grande histoire d'amour, qui sera bientôt troublée par les conflits qui agitent le pays.
Critique : Summer white
"Summer white" décrit très intelligemment les tourments que peuvent connaître de jeunes adolescents face à des émotions jusque là inconnues ainsi que les problèmes que rencontrent les parents face aux comportements qu'ils entraînent, souvent difficiles à comprendre et à bien canaliser.
Critique : The perfect candidate
Huit ans après "Wadjda", Haifaa Al-Mansour, de retour en Arabie Saoudite, nous présente un état des lieux partiel et lucide d'un pays en pleine évolution. Un film passionnant et important.
Critique : L’inconnu du lac
L'été. Un lieu de drague pour hommes, caché au bord d'un lac. Franck tombe amoureux de Michel. Un homme beau, puissant et mortellement dangereux. Franck le sait, mais il veut vivre cette passion.
Critique : Local Hero
Mis en musique par Mark Knopfler, réalisé par l'humaniste Bill Forsyth et avec Burt Lancaster en tête de proue d'un casting atypique, « Local Hero », film de 1983, respire l’Écosse. Contant l'histoire simple d'un américain au patronyme scots (en réalité descendant d'immigrés hongrois) envoyé par une compagnie pétrolière auprès d'une communauté reculée du nord de l'Alba, ce long-métrage distille un discours à la fois écologiste et naïf, d'une honnêteté précieuse.
Into the Wild
10 ans. C’est le temps qu’il aura fallu à Sean Penn pour réaliser Into the wild. 10 ans pour lire le livre de Jon Krakauer basé sur l’histoire vraie de Christopher Johnsson McCandless, pour réclamer les droits d’auteur auprès de sa famille et enfin, 8 mois pour retracer l’histoire sans en faire un documentaire. C’est le quatrième long-métrage de Sean Penn et il se divise en cinq étapes de la vie d’un homme : la renaissance, l’adolescence, l’âge adulte, la famille et l’accès à la sagesse.
Critique : Gaza mon amour
Même si elle manque un peu de rythme, cette comédie romantique douce-amère, très bien servie par un couple d'interprètes remarquables, se voit avec plaisir et nous en apprend beaucoup sur la vie à Gaza.
Vénus Noire
Vénus Noire est un film français qui retrace la véritable histoire d'une jeune femme africaine devenue malgré elle une bête de foire dans les villes de Londres et de Paris au XIXe siècle. Un film historique qui nous conte cette aventure gênante et hors du commun qui semble impossible de nos jours mais qui a malheureusement existée.
Critique : Sibel
"Sibel" est un film qui, de façon intelligente et feutrée, stigmatise l'exclusion dont sont trop souvent victimes les hommes et les femmes qui ne rentrent pas dans le moule et met en exergue la solidarité féminine, trop souvent absente face au poids des traditions et à la domination masculine.
12 hommes en colère
Un jeune homme d'origine modeste est accusé du meurtre de son père et risque la peine de mort. Le jury composé de douze hommes se retire pour délibérer et procède immédiatement à un vote : onze votent coupable, or la décision doit être prise à l'unanimité. Le juré qui a voté non-coupable, sommé de se justifier, explique qu'il a un doute et que la vie d'un homme mérite quelques heures de discussion. Il s'emploie alors à les convaincre un par un.
Intégrale Claude Berri #01 : Le vieil homme et l’enfant (1967)
Récit semi-autobiographique pour lequel Claude Berri a puisé dans ses souvenirs d’enfance, Le vieil homme et l'enfant propose au spectateur un retour à une période sombre : celle d’une France pétainiste au cœur de laquelle les Juifs, les rouges et les francs-maçons étaient considérés comme la cause de tous les maux du pays. Mais, bien déterminé à creuser un peu derrière la surface, le cinéaste décide de nous raconter l’amour et l’attachement profonds nés entre un petit garçon juif et un vieil homme antisémite et bourru…