Critique : Le Mouton enragé
En allant droit au but, c'est ainsi que Michel Deville a conçu Le Mouton enragé, son conte moral investi à la fois d'une immense efficacité narrative et d'un constat guère édifiant sur l'état d'esprit de rigueur en France dans les années 1970.
Stand by me
Stand by me est une comédie dramatique réalisée par Rob Reiner en 1986. Le scénario est tiré d'un roman de Stephen King intitulé The Body. Il reste l'un des films les plus réussis de Rob Reiner ainsi qu'une superbe histoire sur l'enfance, l'amitié et la nostalgie qui en découle.
Critique : La fracture
Avec "La fracture", les spectateurs ne peuvent que se réjouir en retrouvant dans un seul et même film intelligence, profondeur, émotion, prestation d'acteurs et d'actrices et formidable drôlerie.
Critique : Le procès de l’herboriste
"Le procès de l'herboriste" est un grand film, tant au niveau du fond, avec sa dénonciation subtile de l'arbitraire qui règne lorsqu'un pays vit sous un régime autoritaire ou dictatorial; que de la forme, avec une esthétique particulièrement soignée et un montage très intelligent.
Critique : Sœurs
Très bien interprété et très habilement construit, "Sœurs" est une sorte d'exception dans le cinéma français : un film qui, pour une fois, s'intéresse aux problèmes particuliers des mères et des filles, de toutes les femmes issues de l'immigration.
Trilogie Sissi : Sissi, Sissi impératrice, Sissi face à son destin
La trilogie Sissi a été réalisée par l'autrichien Ernst Marischka entre 1955 et 1957. Les trois épisodes mettent en scène une biographie très romancée de l'impératrice Elisabeth d'Autriche, personnage historique interprété par Romy Schneider. Malgré les années, cette trilogie vieillit sans vieillir et reste belle au fil du temps.
Philadelphia
Tom Hanks, grande figure du cinéma américain, a obtenu l'oscar du meilleur acteur pour Philadelphia, réalisé par Jonathan Demme. Philadelphia, film qui a marqué toute une génération dans la mesure où il est l'un des premiers à traiter du sida.
Critique : Le Silence (Ingmar Bergman)
A bien des égards, Le Silence est un film bergmanien par excellence : formellement prodigieux, il véhicule une vision fermement pessimiste du monde, à travers son histoire où la décomposition touche encore plus les rapports entre les personnages que les corps. Tout y est poisseux, malsain et tortueux, puisque personne n'y apporte une touche infime de beauté innocente.
Le Portrait de Dorian Gray
Le Portrait de Dorian Gray est l'unique roman d'Oscar Wilde. Nombreuses ont été les adaptations au cinéma mais souvent elles n'ont pas réussi à retranscrire fidèlement la complexité de ce drame fantastique.
Critique : La Femme d’à côté
Est-ce que François Truffaut fait partie de ces réalisateurs qui prennent le spectateur par la main, afin de lui faire comprendre son film selon son point de vue autoritaire ? En dépit du degré de vénération guère discuté dont Truffaut bénéficie toujours en France et ailleurs dans le monde, cette question ne nous paraît pas complètement manquer de pertinence.
Critique : Beau-père
Il fut un temps où Bertrand Blier n'était pas encore un obsédé de la mise en abîme, où chaque nouveau film ne fournissait pas le prétexte à quelque pénible esbroufe narrative que ce soit. Il y a aussi de cela dans Beau-père, soit, mais le cœur de l'histoire est tout de même ailleurs : dans la description presque délicate d'une relation au fort potentiel scandaleux.
Critique : Fatima
Placé au départ dans une position difficile, Marco Pontecorvo évite les dérapages, la bondieuserie d'un côté, l'œuvre sacrilège de l'autre. Par contre, il n'arrive pas à éviter le pathos dans un certain nombre de scènes et, surtout, il fait perdre beaucoup de crédit au film en utilisant l'anglais plutôt que le portugais.