Ne nous jugez pas
Ne nous jugez pas est le premier film du mexicain Jorge Michel Grau réalisé en 2010 et présenté au festival de Gérardmer 2011. Annoncé comme un film sur le cannibalisme, Ne nous jugez pas a de quoi faire saliver tous les fans de films d'horreur, surtout qu'on attend depuis quelques années un nouveau film traitant ce thème.
Critique : Friend Request
Une rencontre peut changer votre vie à jamais pour le meilleur ou le pire. Il en va de même avec les réseaux sociaux. Une simple invitation reçue sur votre compte Facebook qui semble inoffensive d’un premier abord, peut avoir un impact inimaginable sur votre vie et celle de vos amis. Un seul et unique clic sur « Accepter » peut signer votre arrêt de mort ou celui de votre entourage et de passer d’une vie heureuse à un enfer démoniaque. Laura, jeune étudiante, en fait les frais dans Friend Request lorsqu’elle devient victime de son clic et de sa nouvelle « amie » Marina (pseudo : Mar Ina). Etes-vous prêt à devenir le témoin d’un moment d’épouvante sur les réseaux sociaux ? Alors, ouvrez votre application et surfez sur une histoire numérique aussi ingénieuse que terrifiante !
Critique : Don’t breathe – La maison des ténèbres
Pour le cinéphage de base, l’idée de pouvoir porter sur un piédestal un jeune metteur en scène que l’on considère comme « prometteur » a quelque chose de particulièrement excitant. Si le cinéaste en question confirme les espoirs placés en lui, on peut se targuer de l’avoir détecté avant tout le monde. Dans le cas contraire, on peut toujours jeter notre dévolu sur quelqu’un d’autre. En ce qui concerne Fede Alvarez, nous l’avons découvert avec un projet pour le moins casse gueule, à savoir le remake d’un de ces films jugés « intouchables » par tout fan qui se respecte, Evil dead. Jeune cinéaste uruguayen s’étant fait une réputation sur Youtube avec son court métrage Ataque de Panico!, il a passé avec succès le cap du long métrage, allant à l’encontre du film original de Sam Raimi, optant plutôt pour une approche sanguinaire et radicale, et se montrant de plus très à l’aise avec la caméra avec une mise en scène baroque et stylisée. Dès lors, il ne lui restait plus qu’à enfoncer le clou avec un film original, chose faite avec le film qui nous intéresse aujourd’hui. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que, non seulement il confirme les espoirs que l’on avait pu placer en lui, mais il le fait avec une maîtrise de la mise en scène n’ayant rien à envier à un certain David Fincher.
Critique : Santa Sangre
On peut dire que Alejandro Jodorowsky fait partie de l'actualité cinéphile : l'excellent Jodorowsky's Dune, narrant son titanesque et inabouti projet d'adaptation du roman de Frank Hebert, est sorti en avril et nous avons pu découvrir à Cannes son nouveau film, Poesia sin fin (critique) dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs. Santa sangre n'est pas annoncé comme autobiographique, et n'est d'ailleurs pas écrit seulement par Jodorowsky.
Critique : Alien: Covenant
C’est avec une impatience non feinte, une certaine appréhension également, que l’on attendait ce nouvel opus de la saga Alien, suite de Prometheus. Pour rappel, ce dernier est une préquelle narrant les événements se déroulant avant le film original, sorti en 1979. L’on se souvient de cette image étrange du Space-Jockey, l’œil rivé à un télescope géant, l’estomac éventré, objet de spéculations les plus diverses parmi les fans et l’une des raisons pour laquelle Ridley Scott décida de revenir aux sources de l’histoire. Sorti en 2012, Prometheus divisa les fans, reprochant à Scott la création d’un gloubi-boulga métaphysique trop éloigné de l’univers anxiogène du premier volet. Prenant acte de ces critiques, Scott a la ferme intention de renouer avec l’ambiance du film original, tout en poursuivant la mutation de son univers initié par Prometheus
Critique : Evolution
Aucun lieu de tergiverser, Lucile Hadzihalilovic est présentement l'une des réalisatrices les plus intéressantes en France. Il suffit de se souvenir d’Innocence, son premier long-métrage, sorti en 2004, où l’on suivait un récit d’initiation se déroulant dans une école coupée du monde. Ce film attestait déjà à l’époque d’une maîtrise formelle poussée ainsi que d’un imaginaire hétéroclite puisant dans diverses influences telles le conte de fées, le manga ou encore le cinéma-bis transalpin. Film unique, à l’atmosphère intrigante, Innocence avait considérablement marqué les esprits. Ryan Gosling ne s’en est d’ailleurs toujours pas remis au point d’embaucher le chef-opérateur, Benoît Debie, pour son Lost River. Après un tel film, l’on aurait pu penser qu’un deuxième allait rapidement suivre. Cependant, au regard de la singularité du projet, allié à la frivolité des distributeurs actuels, la genèse d’Evolution fut, aux dires de quelques-uns, plus compliquée que prévue.
Hybrid
Il y a les bons films et les mauvais films. Les films gore où ça tâche et les films ingénieux capables de nous foutre la trouille avec peu d’images. Il y a Christine de Carpenter et il y a Hybrid. La belle et la bête…
Maniac
Dans les rues qu'on croyait tranquilles, un tueur en série en quête de scalps se remet en chasse. Frank est le timide propriétaire d'une boutique de mannequins. Sa vie prend un nouveau tournant quand Anna, une jeune artiste, vient lui demander de l'aide pour sa nouvelle exposition. Alors que leurs liens se font plus forts, Frank commence à développer une véritable obsession pour la jeune fille. Au point de donner libre cours à une pulsion trop longtemps réfrénée - celle qui le pousse à traquer pour tuer.
Test DVD : Fréquence Meurtre
Jeanne Quester est heureuse. Médecin dans un service d'urgences psychiatrique, elle anime tous les soirs une émission de radio. Son divorce est réussi, son émission marche, sa fille l'adore. On ne pourrait imaginer que vingt-cinq ans plus tôt elle a vecu un drame horrible. C'est alors qu'il appelle en direct à la radio. C'est Faber, le fou criminel qu'elle a rencontré autrefois, qui lui demande: "Vous croyez qu'il est malsain de laisser des choses inachevées ?"
Critique : The Green Inferno
Eli Roth n’est pas Quentin Tarantino, mais il connaît néanmoins bien les classiques du film de genre. Il nous en livre la preuve par le biais de cet hommage aux festins cinématographiques de cannibales, particulièrement féroces et populaires en Italie dans les années 1970 et ’80.
Critique : Silent Night | Festival de Gérardmer 2016
C’est la veille de Noël à Cryer, une petite ville du Wisconsin. La shérif adjointe Aubrey Bradimore apprend que son collègue a disparu et qu’elle va devoir le remplacer. La ville attend un nombre record de Pères Noël pour son grand défilé de Noël, et le shérif Cooper a besoin d’elle. Dans une maison non loin de là, un mystérieux Père Noël se lance dans une série de meurtres en s’attaquant aux habitants qu’il juge « mauvais »…
Kalevet
Avec des films comme Tu marcheras sur l'eau ou Frozen Days, le cinéma Israélien rayonne de plus en plus à l’international, proposant un cinéma différent mais toujours de qualité. Kalevet est la première tentative de slasher d'un cinéma encore timide, une petite révolution avec une œuvre qui se veut avant tout fun, le duo de réalisateurs avouant qu'il n'y a pas de message à faire passer, juste un film dans la plus pure tradition du cinéma de genre.