Critique : Ted
À 8 ans, le petit John Bennett fit le vœu que son ours en peluche de Noël s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie, et il vit son voeu exaucé. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Bien que patiente, Lori voit en cette amitié exclusive, consistant principalement à boire des bières et fumer de l’herbe devant des programmes télé plus ringards les uns que les autres, un handicap pour John qui le confine à l’enfance, l’empêche de réussir professionnellement et de réellement s’investir dans leur couple. Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai !
Critique : Paris est toujours Paris
L'office de tourisme de la ville de Paris aurait difficilement pu faire mieux pour mettre en avant les atouts de la capitale française que cette co-production franco-italienne du début des années 1950 ! C'est en effet à une série de cartes postales plus ou moins caricaturales que nous convie Luciano Emmer avec Paris est toujours Paris, un film certes plaisant à regarder, mais qui ne contient guère de mises en question par rapport au tourisme de masse qui allait se déverser dans les rues de notre ville d'adoption au fil des décennies suivantes.
Critique : Sex Friends (pour)
Parmi les films à redécouvrir sur le petit écran ce soir (c’est sur France 4 à 22h25), voici l’un des deux films à avoir lancé la bien médiocre série de films autour du thème constamment chichiteux du «sexe entre amis», no strings attached, pour reprendre le titre en VO de cette comédie romantique qui sentait très fort le produit formaté et s’avère non seulement franchement drôle mais aussi assez touchante.
The Mask
The Mask est une comédie américaine réalisée par Chuck Russell (Le roi scorpion), sortie en France en 1994. Le rôle principal est tenu par l’acteur aux milles et une mimiques, Jim Carrey, secondé par une jeune actrice prometteuse et pour la première fois au cinéma, Cameron Diaz
Albi 2017 : Les Grands esprits
La France et ses banlieues : ces zones de non-droit ont une réputation tellement peu flatteuse que le cinéma n'ose s'y aventurer que pour se lamenter bruyamment sur tant d'injustice sociale. En somme, c'est une thématique casse-gueule, puisqu'en près d'un demi-siècle que ces cités ghettos existent, aucun politicien n'a trouvé ni la volonté, ni le courage de changer la donne dans cet environnement de vie pour le moins précaire.
Critique : American Graffiti
La fin de l'été 62 à Modesto, petite bourgade de Californie, un groupe d'adolescents fraîchement diplômés passent une dernière nuit à s'amuser avant de faire face aux responsabilités de la vie et de l'âge adulte, synonymes de changement irréversible. A travers courses de voitures, drague en cruising et rock classique, on suit les destins croisés de quatre jeunes personnages modèles archétypiques : Curt le héros en plein questionnement existentiel, Steve le bon citoyen, Terry l'intello et John le "roi de la route". Avant la fin de la nuit, leur perception du monde aura changé définitivement, et ils répondront à cette question qui ne cesse de se poser : partir ou pas ? Accepter le changement ou vivre dans le passé ?
Critique : Il reste encore demain
Sensation en Italie, le film de Paola Cortellesi Il reste encore demain a remporté un grand succès en salles. Ce beau triomphe a suffit à la presse internationale pour labelliser le film de “phénomène féministe”...
Melinda et Melinda
Melinda et Melinda mêle les deux vies d’une même personne. Réalisé par Woody Allen en 2004, l’auteur de comédie a voulu réaliser un film à double genre et s’est interrogé : Dans quel genre trouvera t-on le plus de réalité ? Qui du drame ou de la comédie l’emportera ? Un Hommage au Théâtre comme vous allez le voir, mais aussi aux artistes.
Critique : Youssef Salem a du succès
Ce film n'est que le deuxième long métrage de Baya Kasmi en tant que réalisatrice mais on la connait bien pour ses activités de scénariste que ce soit sur des films de Thomas Litli et, surtout de Michel Leclerc, son compagnon dans la vie et coscénariste de "Youssef Salem a du succès". On ne peut donc pas s'étonner de retrouver dans ce film l'intelligence comique dont faisait preuve "Le nom des gens" !
Maman
Sandrine (Mathilde Seigner) et Alice (Marina Foïs) sont deux sœurs aux alentours de la quarantaine. La première, qui travaille dans une agence de pub, est la mère célibataire de 2 fils ados qu’elle élève en garde partagée, quand la seconde, sans enfants, est mariée à Serge (Serge Hazanavicius), un important agent immobilier, tendre et attentionné. Les jeunes femmes sont en délicatesse avec leur génitrice, Paulette (Josiane Balasko), dont elles sont pratiquement sans nouvelles depuis 20 ans.
Critique : Quai d’Orsay
Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares... Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.
Critique : Le braquage du siècle
Une fois de plus, le cinéma argentin prouve sa capacité à apporter du neuf dans un genre déjà largement pratiqué et ce, quel que soit le genre.