Critique : La Terre penche (court-métrage)

0
Grand Prix à Pantin en 2012 avec La Maladie blanche, revenue en 2014 avec Madeleine et les deux apaches, la réalisatrice Christelle Lheureux remet son titre en jeu avec ce nouveau moyen-métrage, plus narratif que les précédents tout en conservant un goût certain pour le mystère.

Critique : Petit lapin (court-métrage)

0
Grand Prix à Brive en 2013 et en présent dans le Panorama de Pantin avec Artémis, cœurs d'Artichaut, Hubert Viel revient avec Petit lapin produit par le 7ème Continent, groupe de cinéphiles qui ont présenté régulièrement des films au cinéma Etoile-Lilas et se sont lancés dans la production via leur projet Undead, sept courts-métrages signés de jeunes auteurs remarqués pour leurs courts et moyens-métrages (et même le long pour certains), les autres étant Virgil Vernier (Mercuriales), Héléna Klotz (L’âge Atomique), Antonin Peretjatko (La Fille du 14 juillet), Shanti Masud (Pour la France), Bertrand Mandico (Boro in the box) rejoints par Alix Pennequin, l'une de ces productrices.

Critique : Mon héros (court-métrage)

0
Avec Mon héros, Sylvain Desclous change de registre après le plus mélancolique Le Monde à l’envers avec Myriam Boyer et Vincent Macaigne et signe une comédie rafraîchissante et fraternelle.

Critique : Arizona Junior

0
Il n’est guère farfelu d’affirmer que la bêtise a toujours été un élément primordial des réalisations des Frères Coen. En critiques avisés de leurs contemporains, le duo ne manque jamais une occasion de mettre en scène le vide sidéral qui trotte dans la tête de personnages pathétiques et délirants. C’est en liant cette ironie cruelle à une science implacable du film noir qu’ils ont construit leur légende. Pourtant, au cœur des années 1980, alors que leur carrière débutait juste, ce tourbillon délirant pris une forme bien plus sincère et tendre que ce qui marquera par la suite leurs œuvres diverses. Avec Arizona Junior, le délire est doublé d’une démonstration d’humanité apaisée et chaleureuse, bien loin des glaçants meurtres et complots de Fargo ou du déchaînement furieux de Burn After Reading.

Critique : Contes italiens

3
Le Décaméron n’est de loin pas le film le plus connu de Pier Paolo Pasolini. Il n’empêche que – aux côtés des deux autres adaptations frivoles de monuments de la littérature mondiale dans la Trilogie de la vie, Les Contes de Canterbury et Les Mille et une nuits – il a durablement façonné notre perception du récit-fleuve de Boccace.

Critique : Un peu beaucoup aveuglément

1
Des films d’acteurs qui passent pour la première fois derrière la caméra, il y en a presque un par semaine ces temps-ci. Après les sorties des débuts de réalisateur de Ryan Gosling et de Russell Crowe au mois d’avril, voici la tentative initiale de Clovis Cornillac, un comédien qui ressemble décidément plus à l’équivalent français du bonhomme bougon Crowe qu’à celui de l’éternel jeune premier Gosling. Ces changements de casquette se soldent très rarement par de nouvelles vocations durables. Dans le cas présent, nous nous mettons toutefois à espérer que ce coup d’essai fort prometteur sera transformé en une belle et riche carrière de créateur de comédies légères et inspirées. Celles-ci sont hélas plutôt une denrée rare en France, où la vanne facile et fatiguée paraît rapporter plus, en termes commerciaux, qu’un humour un peu plus recherché.

Critique : Un jeune poète

3
Dans le court La Dame au chien, Rémi Taffanel, à peine adolescent, et ingénu, était invité dans le logis d'une femme mûre à la sensualité plus que trouble. Quelques années plus tard, le voici au cœur du nouveau film de Damien Manivel, un long métrage cette fois, toujours expérimental, où il cueille le jeune Rémi au sortir de ses dix-huit ans pour faire de lui un jeune homme à la recherche de sa vocation poétique, lors de vacances d'été passées à Sète.

Critique : Buster Keaton Courts-métrages Programme 3

1
Buster Keaton, quel farceur merveilleux et plein de ressources à qui la Cinémathèque Française rendra hommage pendant les six semaines à venir ! La preuve d’entrée de jeu avec ce programme de quatre courts-métrages muets, issus des débuts de la carrière du comique de génie.

Critique : Cerise

3
Oui, c’est bon, nous avons compris que Zoé Adjani est la nièce d’Isabelle et qu’elle ne souhaite pas transformer ce lien de parenté en avantage de népotisme. Que la campagne médiatique autour de la sortie du troisième long-métrage de Jérôme Enrico revient néanmoins sans cesse sur cette anecdote familiale en dit long sur la difficulté de vendre un film, dont le contexte historique est déjà caduc avant même que le public n’ait pu le découvrir. Car l’Ukraine telle qu’elle est décrite dans Cerise n’existe plus. L’Histoire a une fois de plus été plus rapide que les calendriers de production. Elle a réduit quasiment à néant l’opportunisme forcé de ce conte de la découverte d’une culture différente, dont ne subsiste dès lors qu’une peau de chagrin passablement charmante, à l’arrière-goût folklorique. Les clichés nostalgiques y vont en effet bon train, sans méchanceté, mais empreints du même vestige de condescendance occidentale qui avait déjà rendu Je vous trouve très beau de Isabelle Mergault un peu suspect.

Critique : Le Secret de la momie

3
L'autre film de la séance cinéma bis du 17 avril 2015, Le Secret de la Momie (O Segredo da mumia), est le premier long-métrage de Ivan Cardoso, le réalisateur à l'honneur lors de cette nouvelle soirée déviante. Cette autre expérience de terrir (terreur + rire selon l'appellation de son auteur) se révèle encore moins convaincante que ses Sept Vampires, un chiffre trompeur au passage, un fait important non dénoncé dans ma critique à découvrir ici, si le cœur (saignant) vous en dit.

Critique : Les Sept vampires

0
Dans le cadre de l'impressionnante rétrospective consacrée au cinéma brésilien à la Cinémathèque Française, la case cinéma bis du vendredi 3 avril 2015 nous proposait de découvrir deux films de genre signés par Ivan Cardoso qui lorgnent vers le parodique, avec plus ou moins de réussite. Le premier de la soirée : Les Sept vampires

Critique : Indian Palace – Suite royale

5
La joyeuse troupe de nos retraités préférés est de retour au Marigold Hotel dans Indian Palace – Suite Royal. Etait-ce une bonne idée de faire une suite à leurs aventures ? Il semblerait bien que oui…

Derniers articles

Test Blu-ray : Douce nuit Sanglante nuit 2

0
Il y a eu beaucoup de foutages de gueule dans l'histoire du cinéma d'horreur, mais peu de films se sont foutus aussi ouvertement et éhontément de la gueule du spectateur que Douce nuit, Sanglante nuit 2...

Screen Actors Guild Awards 2025 : les nominations cinéma

0
Depuis deux jours, l'heure n'est plus tellement à la fête du côté de Los Angeles. Mardi, un feu de forêt s'y était déclaré dans le quartier huppé de Pacific Palisades, décimant depuis par dizaines les villas et autres demeures des riches.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : 1984

0
Écrivain engagé et témoin de son époque, George Orwell a principalement marqué les mémoires grâce à deux œuvres : « La Ferme des animaux » et « 1984 », roman dans lequel il créait le concept de « Big Brother », depuis passé dans le langage courant.

Les sorties du 8 janvier 2025

Les lendemains des fêtes prennent une apparence de peau de chagrin en ce deuxième mercredi de 2025. Après un départ sur les chapeaux de roues la semaine passée, le retour à la grisaille routinière en ce début d'année se traduit en effet par un nombre très limité de sorties.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : I Spit on Your Grave – Édition Limitée...

0
Sorti en France en 1981 sous le titre Œil pour œil, ainsi qu'en Belgique sous le titre La Vengeance de la femme violée, le film de Meir Zarchi s'est surtout fait connaître par la suite sous les titres anglais I Spit on Your Grave et Day of the Woman.