Critique : Le voyage au Groenland
On n'arrête pas d'avoir le sourire aux lèvres, le sourire qui fait sortir d'un film en étant heureux, tout simplement.
Albi 2016 : La Fine équipe
Alors que la bande-annonce de La Fine équipe voudrait nous vendre une comédie aux sous-entendus raciaux un peu grossiers, il s’agit en fait d’un film bien de son temps, à savoir le portrait d’une femme qui se dérobe à toutes les cases dans lesquelles la société française voudrait bien l’enfermer pour mieux en créer une à sa mesure.
Test DVD : Je me tue à le dire
S'il entre sans conteste dans ce genre très particulier qu'est l'humour cinématographique en provenance de Belgique, "Je me tue à le dire" le fait par la porte d'un mélange de grande noirceur et de surréalisme.
Test DVD : Dieu, ma mère et moi ( El apóstata)
Comédie nonchalante et un brin désabusée, "Dieu, ma mère et moi" est, en quelque sorte, un vrai faux film sur l'apostasie.
Critique : Paterson
Le cinéma de Jim Jarmusch oscille entre deux univers, certes pas mutuellement exclusifs, quoique engageants à des niveaux différents. Sur un ton sans exception très détendu et cool, une sorte de contemplation zen pleine de sagesse, le réalisateur a pour habitude soit de s’improviser en artiste du néant, soit de soumettre souverainement des genres normalement plus actifs à son sens aigu de l’observation tranquille.
Critique : Tour de France
Deux cœurs battent au sein du deuxième film de Rachid Djaïdani. Cette opposition ouverte entre deux conceptions de la France, portées par des personnages hautement emblématiques, peut même être considérée comme la raison d’être principale de Tour de France. Ce qui ne veut pas dire qu’il s’agit d’un film platement polémique par son antagonisme primaire, qui jouerait un cliché contre l’autre, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’autre qu’une bouillie consensuelle.
Critique : La Chatte des montagnes
Il ne reste que cinq films répartis sur deux journées (aujourd'hui, samedi 15 octobre et le mardi 18) pour apprécier la rétrospective consacrée aux stars du cinéma muet à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com, concoctée par Mariann Lewinsky, chercheuse et historienne du cinéma muet, programmatrice de la partie cinéma muet du festival Il Cinéma ritrovato de Bologne. Parmi les films proposés pour honorer ces 25 années de restaurations effectuées par le laboratoire de Bologne («L'Immagine Ritrovata»), de nombreux inédits ou films très rares mais aussi quelques films un peu plus connus, de grands cinéastes, comme Journal d’une Fille perdue de George Wilhelm Pabst, avec Louise Brooks et l'un des multiples joyaux de l'un des plus grands cinéastes de l'Histoire du cinéma : La Chatte des montagnes signé Ernst Lubitsch programmé à nouveau ce samedi 15 octobre à 17h30. À l'affiche, l'une des plus belles stars du cinéma muet : Pola Negri.
Critique : Primary colors
Qu’est-ce qui a rendu la présidence de Bill Clinton exquise au point de générer une série de films, pendant les années 1990, globalement destinés à mettre en valeur l’homme le plus puissant des Etats-Unis ? Entre le Rambo en costard interprété par Harrison Ford dans Air Force One de Wolfgang Petersen et le séducteur né sous le traits de Michael Douglas dans Le Président et Miss Wade de Rob Reiner, en passant accessoirement par la biographie sur les excès de Nixon de Oliver Stone, les exemples ne manquent pas pour remarquer une empreinte du côté de la fiction, soutenue et principalement positive, de l’occupant de la Maison blanche – sans oublier bien sûr la série à succès légèrement ultérieure à cette époque-là avec Martin Sheen en président.
Critique : Olli Mäki
Fans de Rocky et d’autres boxeurs à la philosophie de combat invincible, passez votre chemin, il n’y a rien à voir ici ! Pour tous les autres, ce film finlandais, lauréat du prix Un certain regard au dernier Festival de Cannes, contient son lot d’enseignements précieux sur la motivation, la vraie.
Critique : Mi Gran Noche (My Big Night)
Mi Gran Noche, la dernière œuvre d’Alex de la Iglesia, un des plus originaux et inventifs metteurs en scène européens actuels est reléguée à Netflix. Coup de projecteur sur l’un des films les plus drôles que vous devriez ne pas manquer en cet automne 2016.
Critique : Ainsi va la vie
Rob Reiner a l’air d’être un gars vraiment sympa. Fils d’une légende vivante de la comédie américaine, activiste engagé entre autres dans la lutte contre le tabagisme, il a aussi signé quelques films mémorables, dont nos favoris sont Stand by me, Misery et le gentiment rassurant Le Président et Miss Wade.
Test DVD : Maggie a un plan
Maggie, une jeune femme chez qui l'action découle directement de la pensée, une jeune femme qui a l'obsession du contrôle et dont on peut espérer, sans trop y croire, qu'un jour, à force de rencontrer des échecs, elle aura appris qu'on "n'organise pas sa vie et celle des autres comme on trie un tiroir de chaussettes" et, qu'au contraire, il est parfois (souvent ?) souhaitable de laisser les choses venir d'elles même.