Critique Express : Hyacinthe

"Hyacinthe" arrive à recréer le charme de certains petits polars du passé, ces films sans prétention réalisés avec des moyens limités, des films plaisants à regarder mettant en scène des truands et des femmes de petite vertu, des films qui passent sans prévenir d'un registre de comédie à un registre faisant appel à diverses formes de violence.

Critique : Le Discours

Tiens, cela aurait pu faire un drôle de lien avec l'actualité, si Le Discours avait pu sortir sur les écrans français aujourd'hui. On ne vous révèle en effet pas grand-chose en vous disant que cette comédie douce-amère commence avec l'anecdote sur le suicide raté du chanteur punk Darby Crash. Raté pourquoi ? Parce qu'il a eu lieu quelques heures à peine avant l'assassinat de John Lennon il y a quarante ans.

Critique : Jeune Juliette

Le harcèlement d'une adolescente différente, l'amitié, l'amour naissant, l'homosexualité, l'autisme, l'accueil d'une nouvelle compagne pour un père redevenu célibataire, nombreux sont les thèmes abordés dans "Jeune Juliette", toujours avec bonheur.

Critique : Deux moi

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L'attrait de la filmographie de Cédric Klapisch réside au moins autant dans sa capacité d'emmener le spectateur dans des microcosmes singuliers, que dans l'intérêt qu'on porterait aux événements mi-tragiques, mi-comiques qui s'y déroulent.

Critique : Nous les coyotes

Pour beaucoup, les Etats-Unis font rêver, Los Angeles fait rêver, Hollywood fait rêver. Et si, après tout, ce n'était que des miroirs aux alouettes. C'est en tout cas ce que montrent Hanna Ladoul et Marco La Via, de façon parfois comique, parfois beaucoup plus sérieuse.

Critique : Les Estivants (Deuxième avis)

Dans "Les estivants", tous les défauts de la réalisatrice sont présents à 200 % : lourdeur, prétention, narcissisme.

Intégrale Claude Berri #02 : Mazel Tov ou le mariage (1968)

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Avec Le vieil homme et l’enfant son film précédent, Claude Berri s’était fait un nom et la récompense obtenue à Berlin pour son film l’a probablement encouragé à entretenir son « regard » de cinéaste, sa capacité à observer sans juger, qui faisait toute la valeur de son premier film. Avec Mazel Tov ou le mariage en 1968, il fait le choix de revenir à ses contemporains, et de dresser avec malice un portrait des aspirations, rêves et contradictions des jeunes au sein de la communauté juive à la fin des années 60

Critique : La Fille de son père (Deuxième avis)

Le hasard fait parfois bien les choses. Alors qu'on n'avait pas particulièrement prévu d'aller voir La Fille de son père – à cause de la présence d'une critique déjà dithyrambique sur le site, du nombre irrattrapable d'autres films à découvrir, tout ça quoi –, on s'en serait quand même voulu d'être passé à côté de ce deuxième long-métrage jubilatoire.

Cannes 2019 : Alice et le maire (Quinzaine)

Quatre ans après Le Grand Jeu, Nicolas Pariser renoue avec le monde politique en signant Alice et le maire, une réflexion sur la pratique du pouvoir.

Critique : L’homme debout

Dans le cinéma depuis une trentaine d'années comme actrice et comme scénariste, Florence Vignon s'est enfin risquée à réaliser son premier long métrage et, devant la grande qualité de son film, on en vient à regretter qu'elle ait attendu aussi longtemps.

Critique Express : Comment devenir riche (grâce à sa grand-mère) ?

Malgré quelques longueurs et quelques maladresses dans la conduite du récit, le côté doux-amer de son film et l'irrésistible attachement qu'on ressent pour ses 2 personnages principaux sont à mettre à l'actif de Pat Boonnitipat et lui permettent, lui qui vient de la réalisation pour la télévision, de réussir son entrée dans le cinéma.

Intégrale Claude Berri #04 : Le cinéma de Papa (1971)

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Pour son quatrième film en tant que réalisateur, Claude Berri persévère sur la voie de l’autobiographie filmée avec Le cinéma de Papa, qui nous propose un retour sur quelques épisodes de sa vie, disséminés entre 1946 et 1962. Mais comme le titre du film l’indique, l’aspirant cinéaste et ses déconvenues sentimentales et professionnelles ne seront pas cette fois réellement au centre du film et de son patchwork de séquences à la narration volontiers décousue : le dénominateur commun y est en effet avant tout la figure paternelle.

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Les sorties du 16 avril 2025

En cette semaine de festivités pascales, les sorties d'envergure se font rares. Certes, côté américain, nous avons droit à la cinquième collaboration de suite entre le réalisateur Ryan Coogler et l'acteur Michael B. Jordan. Cette fois-ci, ce sera en mode vampires dans un film de gangsters à l'ancienne.

Critique Express : Familia

"Familia" apporte une nouvelle preuve que le cinéma italien est loin d'être mort et on s'en félicite !

Critique : Le Mélange des genres

Ces dernières années, les hommes ont eu la vie plus difficile que d'habitude. Grâce à la parole des femmes qui s'est libérée tant soit peu dans le sillage du mouvement #MeToo, les propos et les comportements les plus abjects du passé de la part des hommes n'ont plus droit de cité dans l'espace public vaguement plus éclairé.

Critique : Le Routard

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Pour quiconque rêve seulement d'un grand voyage à travers le monde ou qui se met d'ores et déjà à sérieusement y réfléchir, le Guide du routard est une véritable référence. Depuis un demi-siècle, ses auteurs sillonnent les continents, afin de fournir aux aventuriers dans l'âme des informations exclusives et vérifiées sur place.

Critique Express : Kyuka – Avant la fin de l’été

"Kyuka", film sur l'abandon, la jalousie et le pardon  venant perturber la légèreté et la langueur d'un bel été grec, arrive à toucher les spectateurs avec, en particulier, une très belle scène finale accompagnée par la voix chaude de Tonis Maroudas.