Critique : Neruda

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Dans "Neruda", on rencontre un homme en train de construire sa légende, un homme qui prend plaisir à être poursuivi, un homme imbu de lui-même et loin d’être sympathique avec les gens du peuple.

Critique : Sully

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Avec ses 86 printemps au compteur, Clint l’éternel continue, tel Woody Allen, d’enchaîner les films avec une régularité métronomique. Si, depuis le génial Gran Torino, le niveau général s’est fait plus inégal, il continue de pratiquer un cinéma à l’ancienne, élégant et racé, avec l’assurance d’un vieux briscard du cinéma à qui on ne la fait plus. Le film présent, par ses thématiques et son élégance formelle, peut sans problème prétendre faire partie de ses bons crus, tant il déroule son histoire somme toute classique et très Américaine, avec un sens du récit et de la direction d’acteurs emportant immédiatement l’adhésion.

Critique : Le Fondateur

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Le Fondateur Etats-Unis, 2016 Titre original : The Founder Réalisateur : John Lee Hancock Scénario : Robert D. Siegel Acteurs : Michael Keaton, Laura Dern, Nick Offerman, John Carroll...

Critique : Tu ne tueras point

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Mel Gibson, après Blood Father et Expendables 3, reprend sa casquette de réalisateur pour relater une histoire vraie passionnante, celle de Desmond T. Doss, infirmier dans l’armée américaine pendant la seconde guerre mondiale, partagé entre son envie de servir son pays et sa foi.

Critique : La Vie passionnée de Vincent Van Gogh

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La carrière de Kirk Douglas comprend environ quatre décennies, rythmées de films prestigieux depuis le milieu des années 1940 jusqu’à celui des années ’80. La durée de sa vie est encore plus imposante, puisque – si tout va bien – il atteindra l’âge canonique de cent ans dans un peu plus de deux mois !

Micro-critiques: La Couleur de la victoire, Comme des bêtes…

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Bref tour d'horizon de quelques sorties de la semaine du 27 juillet 2016 que nous n'avons pas traitées (pour le moment) à commencer par...

Critique : L’Outsider

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Alors que l'affaire Jérôme Kerviel vient de connaître un rebondissement inattendu avec la condamnation de la Société Générale à lui verser 455 000 euros aux Prud'hommes (pour licenciement sans cause réelle et sérieuse) sort ce nouveau long-métrage du réalisateur des «Choristes» et «Faubourg 36». Il s'éloigne de passés lointains pour s'attaquer à cette histoire qui défraie la chronique depuis près de dix ans. Le point de vue de Christophe Barratier est foncièrement celui de Kerviel en prenant comme principale source d'inspiration l'ouvrage autobiographique «L'engrenage : mémoires d'un trader» publié chez Flammarion en 2010. pourtant, il n'en fait ni héros ni un innocent à 100%.

Cannes 2016 : Poésie sans fin – Quinzaine

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Le film commence là où La danza se termine. On revoit d’ailleurs des images de ce final, comme si Jodorowsky voulait nous rappeler l’ambiance de son film précédent ; il faut dire que l’on replonge tout de suite dans ce temps qui semble n’appartenir à aucune époque.

Critique : Eddie The Eagle

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1988, la ville de Calgary (Canada) est en pleine effervescence parce qu’elle se prépare à accueillir les quinzième Jeux Olympiques d’hiver. Des athlètes du monde entier débarquent pour partager leur passion et participer à l’évènement le plus emblématique du milieu sportif. Les entrainements sont lancés, les supporters sont gonflés à bloc pour encourager leurs équipes.

Critique : Chocolat

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Chocolat retrace la vie de Rafael Padilla, le premier clown noir français, de son ascension à sa mort en 1917. Sa célébrité va lui apporter gloire et richesse mais il connaîtra une fin tragique car à force de jouer le personnage de Chocolat au cirque, il finira par «être Chocolat» lui-même, triste expression dont il est à l'origine. Ce film biographique ne brille pas par sa mise en scène ou ses partis pris artistiques mais se rattrape par une certaine sobriété.

Berlinale 2016 : Miles ahead

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Il n’existe pas de genre plus usé et ennuyeusement prévisible que la biographie filmique. Le personnage central est né, a accompli des choses exceptionnelles dans le domaine pour lequel il est plus ou moins connu, puis est mort, au choix de façon tragique, ignorée par ses contemporains ou honorable, à la hauteur de la réputation qui lui a valu qu’une production d’envergure lui soit consacrée.

Critique : Steve Jobs

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Trois ans après Jobs, le premier biopic sur le gourou d'Apple (décédé en 2011) interprété par Ashton Kutcher, le film Steve Jobs sort le 3 février 2016. Une chose est certaine, Steve Jobs dispose de sérieux atouts avec un réalisateur talentueux, Danny Boyle (Trainspotting, Slumdog Millionaire), un scénario écrit par le génie Aaron Sorkin (Le Stratège, The Social Network) et disposant d'un casting bien supérieur à son concurrent (Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen).

Derniers articles

Test Blu-ray : Kraven the Hunter

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Prenant la forme d’une Origin Story des plus banales, et ne parvenant jamais à accrocher le spectateur Kraven the Hunter arrive non seulement avec vingt ans de retard, mais s’empêtre surtout dans les méandres d’un scénario trop timoré, qui ne parvient jamais à surprendre.

Critique Express : Little Jaffna

On regrette un peu que Lawrence Valin soit tombé dans le si fréquent piège du premier film, piège consistant à vouloir parler de tout ce qu'on a en tête, à vouloir ne rien oublier des influences qui, consciemment ou inconsciemment, vous ont plus ou moins marqué.

Test DVD : Les Boules de Noël

A sa façon, Les Boules de Noël s’impose comme un véritable tour de force, dans le sens où, à partir d’un postulat de départ vu et revu cent fois, Alexandra Leclère parvient à emmener le spectateur au cœur d’un jeu de massacre totalement déjanté et unique.

Test Blu-ray : La Résidence

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On le sait finalement assez peu, mais Narciso Ibáñez Serrador, le réalisateur espagnol « culte » à qui l'on doit les chefs d’œuvres La Résidence et Les Révoltés de l'An 2000, n'a réalisé que deux longs-métrages de cinéma.

Critique Express : Les linceuls

Là où le bât blesse dans "Les linceuls", c'est que cette idée de connexion entre un(e) défunt(e) et une personne vivante aurait apporté une réflexion beaucoup plus riche sur le travail de deuil qui pourrait en être tiré si elle ne s'était pas limitée au suivi de la décomposition du corps.