Critique : Gods of Egypt
S'il parle de grandeur et le fait bien, Gods of Egypt n’en est pas pour autant un grand film, car terni par des fautes de goûts et tombant à plusieurs moments dans le ridicule.
Critique : Batman V Superman : L’Aube de la justice
Trois ans après Man of Steel, Zack Snyder, metteur en scène visionnaire de 300 mais surtout du remarquable Watchmen : Les Gardiens, revient cette semaine avec un blockbuster très attendu : Batman V Superman : L’Aube de Justice.
Critique : Meurs un autre jour
Rien ne prouve mieux l’incroyable longévité de la recette James Bond que, même après les pires atrocités cinématographiques, l’agent le plus célèbre de sa majesté réussit toujours à renaître de ses cendres. Comme il est écrit dans le générique de fin de ses films, James Bond sera de retour, bien que, dans le cas présent, Meurs un autre jour ait été l’impasse de trop pour Pierce Brosnan, qui passera par la suite le flambeau à Daniel Craig.
Critique : Deadpool
Deadpool, est l'anti-héros le plus atypique de l'univers Marvel. A l'origine, il s'appelle Wade Wilson : un ancien militaire des Forces Spéciales devenu mercenaire. Après avoir subi une expérimentation hors norme qui va accélérer ses pouvoirs de guérison, il va devenir Deadpool. Armé de ses nouvelles capacités et d'un humour noir survolté, Deadpool va traquer l'homme qui a bien failli anéantir sa vie, le méchant Ajax.
Critique : Tuer n’est pas jouer
Le James Bond nouveau est arrivé ! A une époque, au rythme bisannuel contrairement au Beaujolais, le public s’attendait avec impatience à la nouvelle épopée de son agent préféré, tout en sachant pertinemment que la formule éprouvée ne permettait qu’une marge de manœuvre réduite en termes d’innovations.
Critique : Vivre et laisser mourir
Les débuts de Roger Moore dans le rôle qui allait le faire entrer dans les annales du cinéma sont plutôt inégaux. Le nouveau James Bond des années 1970 est encore à la recherche de son style personnel dans Vivre et laisser mourir, un film néanmoins plaisant à regarder. On y retrouve la plupart des ingrédients indissociables de la recette 007, mais à un niveau encore assez loin de la maturité.
Critique : Le Grand bleu
Les films programmés en ce moment aux Fauvettes dans un cycle intitulé « Les grands succès du cinéma français » sont étrangement complémentaires. Après La Chèvre et son scénario pétillant plombé par une mise en scène quelconque, voici le cas exactement inverse d’un film dont la réalisation a marqué toute une époque alors que son histoire nous laisse toujours aussi perplexes, peu importe la version, longue ou courte, française ou anglaise, dans laquelle nous regardons Le Grand bleu.
Critique : Au cœur de l’océan
La légende de Moby Dick fait rêver petits et grands depuis plus d’un siècle et demi. Au cinéma, la chasse obsessionnelle d’un cachalot plus fort que l’homme a connu son heure de gloire dans les années 1950, par le biais du classique réalisé par John Huston.
Critique : L’As des as
Afin de célébrer la confirmation de notre accréditation au prochain festival de Berlin et surtout pour soutenir fidèlement la première grande rétrospective des Fauvettes qui ne semble hélas pas mobiliser une foule de spectateurs, voici l’un des plus grands succès de la carrière de Bébel, issu d’une époque où le nom de l’acteur en haut de l’affiche suffisait pratiquement pour assurer un spectacle populaire.
Critique : Hunger Games – La Révolte : partie 2
Autant être direct, l’épisode censé clôturer la saga Hunger Games n’a pas vraiment atteint sa cible. Le film peine à nous convaincre pour de multiples raisons et finit par un climax très anecdotique. Mais pourquoi le Geai moqueur est-il devenu un Geai moqué ? Avec beaucoup de mauvais jeux de mots, je vous propose mon avis sur la question. Veuillez noter que mon avis ne s’attache qu’aux films de la série et non aux livres.
Critique : Cent mille dollars au soleil
Ah, les films du tandem Michel Audiard / Henri Verneuil, l’un au scénario, l’autre à la mise en scène, c’est toute une époque ! C’est également tout un état d’esprit, qui se caractérise par des écarts du politiquement correct comme le sexisme, le racisme et l’homophobie, qui ne passeraient plus aussi impunément aujourd’hui.
Critique : Top Gun 3D
Peu de films définissent autant l’état d’esprit et l’esthétique cinématographique des années 1980 que Top Gun. Sorti en plein milieu d’une décennie perçue depuis un point de vue rétrospectif comme creuse et ringarde, cette propagande nullement voilée pour l’armée américaine cumule les aspects excessifs de l’époque sans jamais les maîtriser.