Test Blu-ray 4K Ultra HD : Mort ou vif
Un peu hâtivement considéré comme un simple « divertissement » lors de sa sortie en 1995, Mort ou vif s’est, peu à peu et au fil des ans, imposé comme ce qu’il est réellement : une vrai et grande déclaration d’amour au genre western.
Livre : Japanime – Une histoire des séries d’animation japonaises
Japanime est un gros ouvrage (212 pages) consacré aux séries d’animation japonaises des années 70 à nos jours, et à leur rayonnement, en particulier en France. Conçu sous la direction de Clément Cusseau, avec la participation de Sébastien Abdelhamid et du YouTubeur connu sous le nom de Chef Otaku.
Test Blu-ray : Perversion Story
Film méconnu de la carrière de Lucio Fulci, Perversion Story est l’objet, depuis un peu plus de 50 ans, d’un immense malentendu. Littéralement vampirisé par la présence de Marisa Mell assurant une langoureuse scène de strip-tease, le film a en effet été vendu dans le monde entier comme une œuvre sulfureuse.
Test Blu-ray : La Région sauvage
De nos jours, rares sont les films qui parviennent à faire réagir presque physiquement le spectateur. Le cinéma d’Amat Escalante est pourtant de ceux-là. Et La Région sauvage, c'est un uppercut dans la schneck...
Test Blu-ray : Black Phone
Black Phone marque les retrouvailles de Scott Derrickson et de Blumhouse Productions, dix ans après Sinister 2. Contrarié par son éviction de chez Marvel, le scénariste / réalisateur revient à ses premières amours, avec le talent qu’on lui connaît.
Test Blu-ray : Brightburn – L’enfant du mal
L’ombre de James Gunn plane au-dessus de Brightburn – L’enfant du mal. Si le réalisateur des Gardiens de la galaxie, qui s’attelle actuellement au reboot de Suicide Squad pour DC Comics, occupe certes la place de producteur au générique de ce petit film indépendant, sa paternité n’est pas à proprement parler à rattacher à James Gunn lui-même, mais plutôt à deux de ses frères cadets, Matt et Brian Gunn, qui ont co-signé le scénario du film. Mais Brightburn semble avant tout une histoire de famille : le réalisateur du film, David Yarovesky, jouait également dans le premier opus des Gardiens de la galaxie, et avait réalisé le court-métrage Guardians of the galaxy : Inferno avec David Hasselhof. Au casting du film, James Gunn n’est pas non plus très loin, puisqu’on retrouve dans Brightburn Elizabeth Banks et Michael Rooker, qui étaient tous deux au générique d’Horribilis.
Test Blu-ray : La vallée de la mort
Thriller mineur du début des années 80, La vallée de la mort ne passionnera probablement guère les amateurs de slashers 80’s et autres adeptes du « grand frisson » cinématographique : trop timoré en matière de gore et de séquences choc, le film de Dick Richards souffre qui plus est d’un scénario un peu trop malingre et linéaire pour s’avérer convaincant. De fait, les rebondissements sont tellement prévisibles – et finalement peu nombreux – que pour tenter de gonfler un peu la durée du métrage (déjà très courte), le réalisateur multiplie les plans longs et inutiles sur des éléments non narratifs qui plombent complètement le rythme du film : panoramas, trajets en voiture, des personnages en train de manger ou se déplaçant dans des couloirs… Probablement conscient du côté mou du genou de son film, Richards a donc par la suite fait le choix d’essayer de dynamiser le tout par l’usage de la musique. Et si le score de Dana Kaproff est – c’est le moins que l’on puisse dire – vraiment mis à l’honneur dans de trèèèèèès nombreuses séquences de La vallée de la mort, il sera difficile pour le spectateur de ne pas trouver la répétition de ces accords aussi dissonants que franchement stridents par moments vraiment horripilants, surtout quand ils apparaissent pour souligner des séquences sur lesquelles il ne se passe rien.
Test DVD : Girl
Le film de Lukas Dhont reste en permanence aux côtés de son personnage principal, une future ballerine qui éprouve de plus en plus de mal à concilier ses exigences artistiques et le prix à payer pour se débarrasser de ses attributs masculins.
Exclusivité VOD : Marshall – La vérité sur l’affaire Spell
La popularité de Chadwick Boseman a indéniablement explosé en France depuis son apparition au sein de l’univers Marvel, puisqu’il incarne depuis quelques années le personnage de la Panthère Noire ou Black Panther, dont le film en solo a réalisé rien de moins que 3,6 millions d’entrées dans les salles françaises. Si on ajoute à celles-ci les presque 5 millions d’entrées d’Avengers – Infinity war dans lequel il apparaît également, ça commence à faire beaucoup de cinéphiles qui pourraient, potentiellement, s’intéresser à ce que l’acteur a pu tourner avant d’exploser grâce à Marvel.
Test Blu-ray : Flagellations
Premier film né de la collaboration entre le réalisateur Pete Walker et le scénariste David McGillivray, Flagellations est un film d’exploitation horrifique aux influences hétérogènes. Refusant clairement le postulat ouvertement « fantastique » sur lequel se basaient nombre de ses contemporains britanniques (que l’on regarde du côté des productions Hammer autant que du cinéma de Norman J. Warren), le film s’ouvre sur deux séquences à l’ambiance trouble et malsaine, durant lesquelles le spectateur ne parvient pas réellement à se faire une idée précise de la direction dans laquelle le cinéaste va l’emmener. Porté par la prestation nimbée de mystère de Robert Tayman (dont la carrière fut fortement marquée par le rôle du Comte Mitterhaus dans Le cirque des vampires en 1972), ce premier quart d’heure fonctionne parfaitement, développant une série de questions dans l’esprit du public autour du personnage de Mark E. Desade : s’agit-il d’un vampire, ou juste d’un sadique manipulateur, comme le laisse suggérer son patronyme ?
Test Blu-ray : At the devil’s door
Présenté hors compétition lors du dernier festival de Gerardmer il y a quelques semaines, At the devil’s door est un film d’épouvante « old school » dont la principale particularité est de surfer entre les genres et les ambiances de façon à n’être jamais vraiment là où on l’attend. Habile, Nicholas McCarthy aborde le genre avec un récit clairement divisé en trois parties (et trois actrices). On y suit tout d’abord le trajet d’Hannah, une jeune fille victime de possession...
Test Blu-ray : L’œil du labyrinthe
Tous les ingrédients ayant fait la marque et la réputation du Giallo ne sont pas présents dans L’œil du labyrinthe, qui emprunte en réalité beaucoup de ses mécanismes au cinéma de machination pseudo-Freudien inspiré des films d’Alfred Hitchcock.