Test Blu-ray : Panique à Needle Park + Mad love in New York
Dès les années 20 aux États-Unis, et avant l’instauration du « code Hays » imposant une censure nettement plus stricte pour les cinéastes, le thème de l’addiction aux drogues dures a commencé à donner naissance à des films souvent dérangeants, dressant des tableaux sans concessions de junkies en manque de came et des diverses errances liées à la dépendance. Le 22 juin, Carlotta Films se penche sur la question avec la sortie couplée en Blu-ray de deux films traitant de ce problème de société : le mythique Panique à Needle Park et le récent (et bouleversant) Mad love in New York…
Livre : La valeur d’un film – Philosophie du beau au cinéma (Eric Dufour)
Peut-on légitimement dire qu'un film est meilleur qu'un autre ? Voilà peu ou prou ce à quoi le livre d'Eric Dufour tente de répondre.
Titre : La valeur d'un...
Test Blu-ray : Steve Jobs
Trois ans après Jobs, le premier biopic sur le gourou d’Apple (décédé en 2011) interprété par Ashton Kutcher, le film Steve Jobs sort le 3 février 2016. Une chose est certaine, Steve Jobs dispose de sérieux atouts avec un réalisateur talentueux, Danny Boyle (Trainspotting, Slumdog Millionaire), un scénario écrit par le génie Aaron Sorkin (Le stratège, The social network) et disposant d’un casting bien supérieur à son concurrent (Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen).
Test Blu-ray : Amis publics
Avec un peu plus de 758.000 entrées en France, Amis public n’a pas tout à fait réalisé le box-office qu’espéraient Kev Adams et ses producteurs/distributeurs. Si bien sûr il s’agit d’un très bon score, plutôt supérieur aux chiffres réalisés en général par les films de Vincent Elbaz, le fait d’avoir en tête d’affiche Kev Adams, la nouvelle coqueluche des adolescentes françaises (4,4 millions d’entrées l’hiver dernier pour son Aladin), avait probablement fait surévaluer la valeur d’Amis publics. Cela dit, s’il n’est probablement dans l’immédiat plus près de réussir à faire raquer six millions d’euros aux banquiers pour signer un projet personnel, au moins Kev Adams est-t-il parvenu à monter sur son seul nom ce projet-là, qui, si bancal et maladroit soit-il, semble réellement motivé par une authentique sincérité.
Test Blu-ray : Spotlight
« Le cinéma hollywoodien réagit toujours avec un retard relativement important aux sujets d’actualité les plus brûlants. Ce décalage récurrent peut être imputé à bon nombre de raisons d’ordre économique ou logistique, mais ce qu’il traduit surtout, c’est un tempérament frileux lorsqu’il est question de prendre les armes filmiques pour une cause dont l’issue reste incertaine. Rien de mieux pour créer l’unanimité – et par conséquent la reconnaissance commerciale – que d’attendre dix, quinze ans, voire plus, avant d’oser aborder une thématique sur laquelle tout le monde aura eu le temps de se mettre d’accord depuis son avènement. C’est exactement le cas de figure qui s’est produit avec Spotlight. Il s’agit certes d’un pamphlet filmique entièrement respectable, mais qui arrive après la bataille que d’autres formes d’expression cinématographique, tel le documentaire bouleversant de Amy Berg, Délivrez-nous du mal, sur un sujet très proche, ont courageusement livré avant lui. La perspective de l’enquête journalistique, adoptée pendant l’immense majorité du récit, tend à mettre le scandale sur l’abus sexuel systématique d’enfants par des prêtres catholiques dans un contexte plus universel. Un parti pris narratif qui rend cette affaire révoltante plus factuelle, au détriment de notre engagement émotionnel dans l’intrigue.
Test Blu-ray : C’est pas moi c’est lui
Aussi surprenant que cela puisse paraître aujourd’hui (les stars du rire au cinéma sont autant d’étoiles filantes dans la mémoire du spectateur), quand Aldo Maccione et Pierre Richard tournaient C’est pas moi c’est lui en 1980, ils étaient tous deux au firmament de leur gloire, et attiraient à chaque nouveau film des millions de fidèles dans l’hexagone. Deux ans après Je suis timide mais je me soigne, Pierre Richard s’octroyait donc à nouveau les services de l’hilarant italien et à eux deux, ils réuniraient à nouveau 2,2 millions de spectateurs hilares dans les salles françaises. C’est bien éloigné des 7 millions que réaliserait La chèvre l’année suivante, mais les deux collaborations du duo Aldo Maccione / Pierre Richard ont néanmoins plutôt bien rempli leur contrat dans les salles obscures.
Test Blu-ray : La nuit des diables
Pour ceux qui l’ignoreraient, La nuit des diables est l’adaptation d’une nouvelle de Alexis Nikolaïevitch Tolstoï intitulée « La famille du Vourdalak », récemment rééditée en France sous le titre « Une famille de vampires » (2011, éd. de L’Herne).
Test DVD : Les Délices de Tokyo
Cette adaptation du roman homonyme de son ami Durian Sukegawa permet à Naomi Kawase de greffer l'émotion que procure un mélodrame à ses thèmes de prédilection, les forces de l'esprit et l'amour de la nature.
Test DVD : Very bad dads
Sur le papier, la rencontre entre Sean Anders et Will Ferrell promettait d’envoyer du lourd, de mettre à mal nos zygomatiques, de nous plier littéralement en deux de rire dans nos fauteuils. Imaginez plutôt : d’un côté, nous avons Sean Anders, réalisateur de Sex drive ou Comment tuer son Boss 2, également scénariste de La machine à démonter le temps ou Les Miller, une famille en herbe. De l’autre, le génie du rire US Will Ferrell, qui avec l’aide de son complice Adam McKay, nous a livré une pelletée de comédies absolument énormes ces dernières années, telles que Présentateur vedette : La Légende de Ron Burgundy, Les rois du patin ou Frangins malgré eux. La rencontre promettait donc du meilleur…
Test Blu-ray : The X-Files – Saison 10
C’est début 2016 que le spectateur a pu retrouver les agents Mulder et Scully, après 14 ans d’absence des écrans cathodiques (qui ne le sont d’ailleurs plus depuis longtemps). Les réactions sur les réseaux sociaux furent finalement assez mitigées, des fans de la première heure rejetant en bloc ces nouveaux épisodes tandis que
Test Blu-ray : Exorcisme tragique
Vous pouvez tenter l'expérience autour de vous : à l'annonce du doux nom de Romano Scavolini, les oreilles de l'amateur de bis craspec et de « video nasties » ayant fait les beaux jours des vidéo-clubs des années 80 se dressent immédiatement, comme irrémédiablement attirés par un radar mystérieux, que seul semble animer le goût du sang et de l'étrange.
Test Blu-ray : Bad boy Bubby
Au générique de fin, trente-deux chefs opérateurs sont crédités. Trente-deux « cinematographers » qui ont travaillé sur le film, tourné pendant de nombreux week-end. Tels ces dizaines de directeurs de la photographie, le spectateur passe d’un état émotionnel à l’autre, sans jamais sortir de cette ambiance unique, entre malaise et émerveillement.