Test DVD : Alleycats
Petite production « thriller » en provenance du Royaume-Uni, Alleycats a la particularité de proposer des scènes d’action tournant non pas autour de grosses cylindrées comme la franchise Fast & Furious, mais une intrigue finalement assez originale collant aux basques de coursiers en vélo mêlés à une sombre machination politique destinée à étouffer un meurtre commis par un haut dignitaire anglais.
Test DVD : Dieu, ma mère et moi ( El apóstata)
Comédie nonchalante et un brin désabusée, "Dieu, ma mère et moi" est, en quelque sorte, un vrai faux film sur l'apostasie.
Test Blu-ray : Les drakkars
Qu'on se le dise : Les drakkars (1964) n'est pas, contrairement à ce à quoi on aurait pu s'attendre à priori, une simple « resucée » des Vikings de Richard Fleischer, tourné six ans plus tôt. Il en constituerait en réalité une démarcation très orientée « bande dessinée », à la fois spectaculaire, exotique et souvent assez drôle.
Test Blu-ray : Les flics ne dorment pas la nuit
Avec cette adaptation d’un roman policier signé Joseph Wambaugh (vrai flic de Los Angeles s'étant lancé dans la littérature), Richard Fleischer révolutionne le film policier, et impose sans peine « LE » film qui servira de mètre-étalon au genre pour les années qui suivraient. Plus qu'une réussite, Les flics ne dorment pas la nuit est un véritable chef d’œuvre, dressant le portrait ultra-réaliste et sans concession d'une poignée de policiers en proie aux affres de leur métier. Habile, le cinéaste prend le temps d'installer ses personnages sur le principe de la « chronique », sans réel fil ténu au niveau de l'intrigue, si ce n'est celui qui est lié à l'évolution des policiers qu'il suit, comme un observateur discret, au fil de leurs rondes et de leur vie.
Test Blu-ray : L’étrangleur de Rillington Place
En 1968, Richard Fleischer signait avec L’étrangleur de Boston un film qui marquait le renouveau du thriller, un trip violent et hypnotique, très américain, avec lequel le cinéaste parvenait à se débarrasser des oripeaux du « Film Noir » qui avait régné sur le genre jusqu’à la fin des années 50. Refusant de surfer sur le succès de son film, le réalisateur part tourner au Royaume-Uni en 1971 10 Rillington Place, adaptation d'un sombre fait divers ayant défrayé la chronique en Angleterre à la fin des années 50. Pour sa sortie en France, le film sera renommé L'étrangleur de Rillington Place, afin de dresser une passerelle entre ces deux « étrangleurs »... Mais la comparaison s'arrête là ; il s'agit en effet de deux films radicalement différents.
Test Blu-ray : Ninja turtles 2
Deux ans après un Ninja turtles plutôt destiné aux 6-10 ans ayant réuni 1,8 millions de français dans les salles en 2014 (et 493 millions de dollars de recettes au box-office mondial), il y a fort à parier pour que le deuxième opus ait fait l'effet d'une douche froide à Paramount et Nickelodeon : si le film est encore très largement rentable avec ses 245 millions de dollars de recettes (et ses 800.000 entrées en France cet été), ce Ninja turtles 2 aura bel et bien rapporté deux fois moins d'argent aux studios que l'original.
Test DVD : L’outsider
L’outsider, de Christophe Barratier, raconte l’histoire de Jérôme Kerviel, trader à la société générale, qui a entrainé des pertes colossales d’argent à son agence. Porté par Arthur Dupont et François Xavier Demaison, le long métrage raconte les déboires du banquier de 2000 à 2008.
Test Blu-ray : Vertiges
Vertiges, qui débarque en DVD et Blu-ray ce mois-ci sous les couleurs de Metropolitan Vidéo, est un film qui a une histoire assez curieuse. Tout commence en 2008, avec le film belge Loft, réalisé par Erik Van Looy. Le film remportera un certain succès, qui lui vaudra les faveurs d’un remake néerlandais en 2010, également intitulé Loft et réalisé par Antoinette Beumer. Malheureusement, cette dernière sera victime d’un accident sur le tournage, et Van Looy, réalisateur du film original, viendra à la rescousse en tant que réalisateur de remplacement sur certaines scènes.
Test Blu-ray : Terreur aveugle
Terreur aveugle a la particularité assez unique de mettre en scène une héroïne aveugle, aux prises avec un psycho-killer dont le spectateur ignorera tout (sauf les bottes) jusqu'à la dernière minute du film. Habile metteur en scène, Richard Fleischer plaçait donc le spectateur dans une position ambivalente. D'un côté, le spectateur est en effet pleinement conscient des dangers entourant la jeune femme, puisque lui a la possibilité de « voir » le tueur, les cadavres disséminés autour d'elle dans la demeure, ou encore les dangers qui l'entourent
Test Blu-ray : Preacher – Saison 1
Régulièrement annoncée, toujours annulée, l’adaptation filmée de Preacher, le comic-book culte de Garth Ennis et Steve Dillon, aura pris son temps pour arriver sur nos écrans. C’est d’ailleurs finalement pour la télévision que le miracle s’est produit.
Test DVD : La brune brûlante
Réalisé par Leo McCarey en 1958, La brune brûlante est un film clairement scindé en deux en son milieu. Le film se divise en effet en deux parties de cinquante minutes environ, très différentes l’une de l’autre – la première partie est un trésor de comédie burlesque autour d’une femme délaissée bien décidée à prendre dans ses filets un homme marié, la deuxième se concentre sur l’arrivée de l’armée dans une petite ville de la banlieue de New York, et les déboires qu’ils rencontrent avec les habitants.
Test Blu-ray : La maison des étrangers
La maison des étrangers arrive à une période très faste de la carrière de Joseph L. Mankiewicz : après avoir remplacé au pied levé un Ernst Lubitsch malade sur le plateau du Château du dragon, le cinéaste, qui s'était pendant de très nombreuses années contenté des postes de scénariste ou producteur, enchaîne maintenant les projets et les longs-métrages en tant que réalisateur : en 1949, soit trois ans après ses premières armes derrière la caméra, La maison des étrangers est déjà son septième film. Si le meilleur de sa carrière est encore à venir (Eve en 1950, La comtesse aux pieds nus en 1954...), il a déjà à cette époque signé quelques classiques en devenir, tels que L'aventure de Mme Muir ou Chaînes conjugales – Mankiewicz était donc déjà un cinéaste à suivre, et ce film de gangsters préfigurant par bien des aspects les grandes « sagas » familiales et criminelles à venir (Le parrain, Les affranchis...) marque un nouveau coup de maître dans sa filmographie...