Test Blu-ray : La trilogie Ninja
Il y a seulement une quinzaine d’années de cela, si d'aventure vous aviez émis votre désir qu'un ou plusieurs films de la Cannon produits par Yoram Globus et Menahem Golan fassent l'objet d'éditions « collector » de la part des éditeurs vidéo œuvrant sur le marché français, il y a fort à parier qu'on vous aurait copieusement ri au nez, avant de vous blacklister de toutes les listes de personnes fréquentables, vous forçant à rejoindre le rang des parjures et autres déficients intellectuels - ou assimilés - qui évoquaient à la même époque, dans le milieu musical, un possible retour d'Indochine sur le devant de la scène.
Test Blu-ray : Les Sorcières de Salem
Si le tristement célèbre procès des « sorcières de Salem » (1692) a donné naissance, au fil des années, à de nombreux films, séries ou autres adaptations plus ou moins romancées, Les sorcières de Salem, mis en scène en 1957 par Raymond Rouleau, est probablement l'une des plus prestigieuses d'entre elles.
Test DVD : Le prophète
Une comédie qui s'avère fort plaisante du début jusqu'à la fin et qui, contrairement à pas mal d'autres comédies sorties à la même époque, a très bien résisté à l'usure du temps
Test DVD : Une vie
Espérons que ce DVD permette à un large public de vérifier, une fois de plus, combien Maupassant et le cinéma ont la très bonne habitude de faire bon ménage.
Test Blu-ray : L’esprit de Caïn
Véritable génie pour les uns, formaliste imposteur aux allures de sous-Argento pour les autres, Brian De Palma divise les cinéphiles depuis de nombreuses années. C’est d’autant plus le cas quand ce dernier décide d’œuvrer dans « l’auto-référence », recyclant ses obsessions néo-Hitchcockiennes dans des œuvres en forme d’exercices de style telles que L’esprit de Caïn (1992) ou Femme fatale (2002), qui fascineront les uns et agaceront prodigieusement les autres.
Test Blu-ray : Les portes de la nuit
En 1946, après le succès populaire et critique des Enfants du paradis, Marcel Carné décide de revenir à une œuvre naturaliste et contemporaine, comme pour renouer avec la réussite du Jour se lève (1939). Les portes de la nuit évoque donc la période de l’immédiat après-guerre sans occulter la période sombre de l’occupation : on croisera des personnages de collabos (Saturnin Fabre, Serge Reggiani), forcément veules et retors, que le cinéaste oppose à des figures de résistants, présentés comme de fiers héros du quotidien, valeureux et droits dans leurs bottes. Mis à part cette vague tendance au manichéisme du côté des personnages (qui, il faut l’avouer, plombe un peu la narration), Carné brosse avec son film une peinture presque naturaliste de la France de l’époque, saisissant avec finesse l’air du temps.
Test Blu-ray : Fantomas est de retour
Après avoir réédité Fantomas en Blu-ray durant le mois de juin 2016, Gaumont remet donc le couvert fin mars avec la sortie couplée de Fantomas se déchaine (1965) et Fantomas contre Scotland Yard (1967).
Test Blu-ray : Les cerveaux
Entre 2004 et 2009, et en l’espace de trois films (Napoleon Dynamite, Super Nacho et Gentlemen broncos), Jared Hess aura su s’imposer comme un des grands noms de la comédie indépendante américaine : avec ses personnages de losers flamboyants, décrits avec une tendresse, un humour et un sens du décalage qui font mouche avec une belle régularité, Hess s’est créé un univers assez unique dans le paysage cinématographique mondial : celui d’une espèce de Wes Anderson geek et bienveillant, dont le cinéma n’entre dans aucune « case » prédéfinie.
Test Blu-ray : Mademoiselle – Version longue
De tous les films sortis en salles durant l'année 2016, Mademoiselle est sans aucun doute, ex-æquo avec The Neon Demon, celui qui a le plus déchaîné les passions des cinéphiles, enflammant littéralement les réseaux sociaux de cris du cœur et autres odes dédiées à la beauté plastique incroyable du film de Park Chan-wook. Les échos positifs et autres dithyrambes enthousiastes fusaient de toutes parts, au point que l'on s'est un peu étonné au final que le film n'ait réuni que 300.000 spectateurs dans les salles obscures (dont la moitié à Paris). Néanmoins, on reconnaîtra à Mademoiselle un parcours en salles plus honorable que celui du film de NWR (qui n'avait attiré que 139.000 curieux, pour la plupart morts d'ennui ou d'une crise d'épilepsie avant même la fin de la séance).
Test Blu-ray : Z Nation – Saison 3
Souvent présentée comme une série concurrente de The walking dead, la série Z Nation, produite par The Asylum pour la chaine Syfy depuis 2014, s’est rapidement imposée comme une série très éloignée de celle créée par Frank Darabont quelques années plus tôt. D'ailleurs, si l'on met de côté l'aspect « road movie dans le contexte futuriste d’un monde en proie à la désolation et peuplé de zombies », tout ou presque oppose les deux shows. Là où Walking dead est sérieux, solennel, premier degré et presque philosophique, Z Nation a rapidement imposé un esprit cheap, déjanté, presque punkoïde, le show créé par Craig Engler et Karl Schaefer assumant clairement et définitivement sa nature de divertissement décérébré et souvent incohérent, mal foutu mais 100% fun : le bis comme un état d’esprit… A la question « Peut-on aimer à la fois Walking dead et Z Nation ? », on pense dés lors qu'une seule réponse s'impose : « On s'en fout ! ».
Test DVD : Le petit locataire
Ce film, présenté comme étant une comédie, ne fait pratiquement jamais rire et, curieusement, il trouve ses plus belles scènes dans les moments d'émotion.
Test DVD : Les têtes de l’emploi
S'il tient clairement du grand écart artistique, le parcours cinématographique d'Alexandre Charlot et Franck Magnier semble avoir toujours été tourné vers le divertissement populaire. Après quelques années passées en tant qu'auteurs pour Les guignols de l'Info, les duettistes quittent Canal + au tournant des années 2000 afin d'écrire le film d'horreur Maléfique pour Eric Valette, pour qui ils signeront également le scénario d'Une affaire d'état en 2009. Entre temps, ils avaient également signé le scénario et les dialogues d'Astérix aux jeux olympiques et de Bienvenue chez les Ch'tis, dont la paternité et le mérite reviendront, dans l'inconscient général, à Dany Boon et à lui-seul. Après un passage par Exbrayat (Imogène McCarthery, 2010) et un nouveau crochet par la bande dessinée franco-belge avec Boule & Bill en 2013, Charlot et Magnier reviennent en 2016 à leurs premières amours : avec Les têtes de l'emploi, ils retrouvent enfin la féroce satire socio-politique de leurs débuts aux Guignols, et forts de presque vingt ans d'expériences diverses et variées au cœur du cinéma français, livrent probablement leur film le plus drôle, le plus abouti et le plus intéressant.