Test Blu-ray : Les vécés étaient fermés de l’intérieur
Au début des années 70, Marcel Gotlib et Patrice Leconte, collègues au sein de la rédaction de Pilote, commencent l'adaptation des aventures de Bougret et Charolles, créées par Gotlib et publiées dans Rubrique-à-brac ; après plusieurs mois de tournage et autant de soucis de production, Les vécés étaient fermés de l'intérieur sortira finalement sur les écrans français en janvier 1976, dans l'indifférence générale.
Test Blu-ray : Incarnate
Au fil des années, Jason Blum s’est constitué, comme Roger Corman avant lui, un cheptel de cinéastes « maison », à la différence près que Blum ne mise pas systématiquement sur de jeunes cinéastes, mais va aussi taper dans les réalisateurs de la « A List » Hollywoodienne désireux de décompresser loin des gros studios.
Test Blu-ray : Paterson
Si vous avez un jour aimé un film de Jim Jarmusch, il y a de fortes chances que vous aimeriez également tous les autres ! En effet, la filmographie du réalisateur brille par une incroyable cohérence dans la forme et le fond, à laquelle il est en même temps compréhensible de rester hermétiquement fermé. En tout cas, Paterson y ajoute un élément honorable
Test Blu-ray : Ghost in the shell – Édition Collector
Le succès frappe au hasard et, comme la foudre, prend parfois des directions inattendues. Celui qui toucha le film d’animation Ghost in the shell en est le parfait exemple : ce film, qui déchaina les passions à travers le monde au milieu des années 90 tout en contribuant grandement à la reconnaissance publique et critique de la « japanimation » en tant que phénomène culturel majeur, était présent pile au bon endroit et au bon moment. En 1995, Ghost in the shell synthétisait en un seul et même film tous les éléments de la mouvance « cyberpunk » très en vogue à l’époque, non seulement au Japon (Gunnm, Armitage III) mais également aux États-Unis (Le cobaye, Johnny Mnemonic, Strange days). Visuellement bluffant, le film fut « adoubé » par des propos de James Cameron largement relayés dans la presse à travers le monde, et Ghost in the shell de devenir un classique instantané, une référence qui deviendrait une influence majeure sur tout un pan du cinéma et de la culture pour les dix ans qui suivraient.
Test DVD : La bataille géante de boules de neige
Ne vous laissez pas tromper par le titre bon enfant, La bataille géante de boule de neige possède une tonalité sombre, malgré une bonne dose d'humour (notamment grâce à un adorable Saint-Bernard péteur), des personnages bien conçus et attachants (dont un incorrigible pacifiste) et une animation passe-partout. Il s'agit plus d'une allégorie détournée de la guerre (l'un des enfants a d'ailleurs perdu son père lors d'un conflit non identifié) que d'un simple divertissement d'action, sans que cela ne soit exagérément appuyé. Les adultes sont étrangement absents lors de ces affrontements malgré son implacable dérive. La fin de ce conte familial loin d'être innocent devrait tirer quelques larmes aux plus petits. La chanson de fin est interprétée par Céline Dion.
Test Blu-ray : Norm
Loin d'être une bête féroce, Norm est un ours polaire guère qui se laisse bien facilement attendrir par ses proies au lieu de les croquer. Il possède le même pouvoir que son grand-père, le roi de l'Arctique, celui de pouvoir se faire comprendre des humains. Guère pris au sérieux pas sa communauté, il va affirmer ses capacités de leader lorsque Mister Greene, un vil entrepreneur, va tenter d'installer des maisons modernes sur la banquise, sans se soucier des conséquences sur la faune locale.
Test Blu-ray : Dog Eat Dog
Les anti-héros de Dog eat dog sont violents et vulgaires, ce sont des meurtriers, des psychopathes. Pourtant il va être assez plaisant de les suivre dans leur ultime coup, celui grâce auquel ils vont pouvoir se ranger.
Test Blu-ray : Joyeux bordel !
Soirées trop arrosées, virées nocturnes, mariages « out of control »... Le thème de la fête qui dérape et devient incontrôlable est au cœur de la comédie américaine depuis quelques années, en particulier depuis le succès de Very bad trip en 2009. Si les films se rattachant à ce thème comportent un certain nombre de « passages obligés » et finissent forcément un peu par tous se ressembler vaguement, Joyeux Bordel ! parvient néanmoins à tirer son épingle du jeu grâce à un élément souvent négligé dans ce genre de comédies : une batterie de personnages, tous soignés, attachants, relativement crédibles et traités sur un pied d’égalité par une narration qui leur permet d’exister au-delà de la simple « silhouette » uniquement destinée à amener un rire ou un sourire au spectateur.
Test Blu-ray : Albert Pyun – Nemesis + Mean guns
En 35 ans de carrière et plus de 50 films, Albert Pyun n’a jamais réellement connu d’égards de la part des médias, mais débarque enfin en France avec son premier Blu-ray, contenant Nemesis et Mean Guns !
Test Blu-ray : Mobile Suit Zeta Gundam – Partie 1
Très populaire au Japon, le « mecha » est un sous-genre de la science-fiction ayant pour particularité le fait de mettre en scène des personnages utilisant de gigantesques armures robotisées et puissamment armées, sortes de chars d’assaut de forme humanoïde. Le genre apparaît après la Seconde Guerre mondiale, parallèlement aux monstres géants de type Godzilla, et demeure, encore aujourd’hui, particulièrement prisé et représentatif de la culture japonaise. Parmi les « mechas » les plus célèbres en France, on citera bien sûr Goldorak (UFO Robot Grendizer, 1975-1977), Robotech (qui est en fait une fusion de Macross et de deux autres séries, 1985), les films de la saga Patlabor ou encore la série Evangelion (Neon Genesis Evangelion, 1995-1996).
Test DVD : Cigarettes et chocolat chaud
L’immense succès critique et populaire du charmant Little Miss Sunshine en 2006 a influencé de nombreux cinéastes et auteurs français, et ouvert la voie à de nombreux films apparaissant aujourd’hui comme des « enfants » du road movie familial de Jonathan Dayton et Valerie Faris. Des rejetons le plus souvent très agréables par ailleurs, reprenant non seulement le flambeau du « feel good movie » mais également celui du portrait de famille légèrement barrée et/ou dysfonctionnelle.
Test Blu-ray : Le dîner de cons – Réédition 2017
Plus gros succès en salles de la carrière de Francis Veber (même son chef d’œuvre La chèvre n’avait attiré « que » sept millions de spectateurs dans les salles obscures en 1981), Le dîner de cons demeure, presque vingt ans après sa sortie, une comédie toujours aussi efficace, courte, rythmée et surtout très drôle, enchainant une série de passages assez irrésistibles, dont beaucoup sont depuis devenus carrément cultes (« Ah bon il a pas de prénom ? »). Si bien sûr l’héritage du théâtre est toujours très présent au cœur du film (on ne bouge quasiment pas de l’appartement de tout le film), cela n’empêche en rien l’ensemble de fonctionner parfaitement, au point d’en devenir un véritable modèle de vaudeville, aux rouages certes un poil apparents, mais toujours efficaces et inspirés. Une belle réussite.